Chef de Centre spirite…
…une bien lourde tâche.

 

 

 

 

Spirite

Visa pour l'Au-delà…

   

Amis !…

le message que nous allons donner devra être délivré car nous suivons, enfants, cette participation secrète d’êtres concernés au cours de ces réunions où l’amour et la paix devraient régner, réunions qui ne voient éclore que la graine destructrice de la révolte haineuse et de la jalousie intense et puissante… Nous avions donné avec amour et patience de longs messages pour qu’un travail intense puisse être accompli et que des esprits enfin débarrassés de leurs voiles obscurs puissent s’approcher de la lumière brillante et chaude…

Nous devons, amie Renée, nous adresser aujourd’hui en particulier à toi car nous voulons t’éviter la souffrance d’une explication publique où ton être profond pourrait être déchiré dans la confrontation de ton moi profond, aux gestes que tu as faits et à notre jugement car, aujourd’hui, amie, le jugement sera…
Nous t’avions, enfant, mise en garde contre la duplicité d’êtres incarnés ou désincarnés. Nous t’avions, mise en garde contre la faiblesse de gestes et d’élans qui ne devaient point être ton lot, nous t’avions avertie du cheminement difficile et lent que tu devrais accomplir pour parvenir enfin à t’approcher de cette route qui, de lacets en lacets, sur une côte abrupte, au bord d’un précipice grondant, pourrait enfin te mener au terme de bien des années d’efforts au point où tu crois déjà -où tu croyais déjà- être arrivée…
Ah, enfant, que nos cœurs sont tristes aujourd’hui ! Tu n’as retenu aucun de ces appels, aucun de nos conseils, aucune de nos mises en garde, et emportée par le désir de briller, de t’imposer, tu t’es laissée aller à des gestes et des attitudes que nous déplorons…
Pourquoi, enfant, pourquoi avoir laissé le pas à ta nature humaine, envieuse, et non aux élans purs et beaux qui devraient t’habiter ?
Attention, amie, attention, tu es en ce moment sur le bord d’un tremplin -j’avais déjà donné cette image lors d’un tout premier contact avec cette assemblée attentive, et mes paroles à travers l’espace et le temps étaient déjà tiennes- tu es, amie, sur le bord d’un tremplin qui te balance au-dessus d’un abîme profond et grondant et tes muscles bandés ne font que te permettre de faire bouger ce tremplin pour que, d’élan en élan, de poussée en poussée, il te projette… non pas vers les hauteurs et les lumières que tu entr’aperçois, mais, hélas, dans un bond plus puissant, il te projette vers le fond grondant et grouillant de dangers où tu chuteras…
Pourquoi, amie, n’avoir pas su comprendre nos paroles lorsque nous te disions de rendre plus pur l’écrin où étaient remis ces pouvoirs ?
Nous avons voulu pour toi, cette épreuve de la puissance grisante d’une domination sur une assemblée, sur des Esprits qui venaient là pour attendre une instruction et demander la Lumière ; pourquoi, dans la violence haineuse de la parole et de l’élan, dans le bouillonnement rageur de ton être, avoir pris parti pour des éléments de perturbation contre des éléments de Lumière qui n’essayaient que d’apporter encore et toujours des explications à des cas douloureux et précis, des cas que tu ne voulais point voir examiner dans trop de détails, car tu craignais que le moment vienne, un jour, où la même analyse pourrait être faite, par nos soins, de ton propre vécu.

Tu as, dans cette assemblée -nous t’en avions avertie- un élément perturbateur mû par des puissances qui, se servant de cet Esprit mauvais, sèment la perturbation dans ce Centre où tant d’amour aurait pu prendre naissance… Nous avions donné l’avertissement des Ombres de cette assemblée en nous tournant vers la lumière lointaine, mais, nos appels à la prudence ont été vains, et tu as, en toute conscience, le cœur bouillant de colère et de rage, pris le parti de ces Ombres.
Tu n’acceptes pas la critique d’autres Centres ; mais la critique n’était point, amie, il n’y avait que constatation de gestes bas et vils, il n’y avait que la constatation de la violence haineuse d’un être touché trop au vif de sa duplicité, que tu aurais dû non seulement relever, mais sanctionner, et cette puissance de refus que tu opposais à un ami très cher parce qu’il osait s’exprimer, tu aurais dû l’avoir antérieurement, tu aurais dû l’opposer plus tôt aux actions et aux élans de cet être pervers et perdu…
Nous avions, il y a fort longtemps, donné à Marie-Madeleine, un message que je vais te redonner aujourd’hui car il est temps, en vérité je te le dis, que tes yeux se dessillent, et que tu prennes conscience des pas que tu fais, non vers le pied de cette côte qui te conduira vers la lumière, mais à reculons, vers une obscurité épaisse.
Nous avions dit que nous envoyions dans ce Centre, ces messagers, afin de vous guider vers la Lumière ; que la jalousie souvent pincerait les cœurs et que la révolte grondante serait là ; que tu rejetterais souvent, refuserais souvent ; que, si tu avais su comprendre l’amour que nous t’offrions, tu aurais su t’accrocher à ce fil conducteur que nous t’avions envoyé pour diriger tes pas.
Ces paroles étaient dites bien avant que tes gestes eussent extériorisé des pensées qu’avec souffrance, nous qualifions de jalouses et de révoltées.
Pourquoi, amie, avoir levé les bras dans un geste qui traduisait le peu d’intérêt que tu attachais à nos paroles lorsque dans un élan aimant, ta mère te demandait si tu avais relu nos messages ?
Pourquoi, amie, avoir, dans ce moment, suivi l’attitude de cet être contre lequel pourtant nous avons fait une mise en garde précise ? Manipulée, amie, tu es manipulée par cet être bas et vil, et tu ne comprends point et ne veux point comprendre… Tu t’es accrochée, amie, à la nullité presque perverse, et tu as lutté presque pied à pied pour défendre cet idéal de bassesse et d’inutilité. Tu t’es opposée de toutes les forces de ton être, pour défendre non la pyrite, mais le vulgaire caillou que tu aurais dû, d’un coup de pied énergique, dégager du chemin afin qu’il ne blesse pas tes pieds et qu’il évite aux pas de ceux qui te suivent en t’aimant, un choc ou une chute grave.
Tu détruis en ce moment ton père et ta mère -ces êtres qui te sont chers- et dans le silence douloureux de leurs vies, des prières intenses montent vers nous pour demander en retour que te soit transmis plus de compréhension, plus de lucidité, plus d’énergie, plus de force. Nous t’envoyons tout cela, amie, mais hélas !… fermée, tu es fermée à tout ce qui n’est pas cette lueur venue du fond de ténèbres opaques et tes yeux se posant sur un ver luisant que tu aperçois près de toi, tu cries au miracle en pensant que l’étoile de la lumière divine t’a été offerte et a été posée près de toi pour illuminer le velours de tes nuits et accompagner la douceur de tes jours. Mais frotte tes yeux, enfant… ouvre tes yeux, enfant et regarde !… regarde !… regarde !… et si tu sais le faire, tu verras que ce que tu croyais… Lumière a disparu dans la terre noire et grasse, et si tu sais comprendre, tu sauras que ce que tes mains serraient n’est plus, car tes mains ne serrent qu’un vide désespérant et triste.

Quand donc amie, comprendras-tu ?…

Je reviens, -et je m’en excuse- sur cette prise de position que tu as eue au cours de cette dernière séance et que jamais, m’entends-tu, jamais, jamais tu n’aurais dû avoir.
Tu es, en train d’affronter cette épreuve que représentait pour toi cette décision du Plan Spirituel d’avoir à arrêter le travail d’un ami qui nous est très cher, mais sache que tu ne sais -ni ne peux- diriger cette assemblée qui tendait tous ses espoirs vers toi. Tu affrontes mal, amie, cette épreuve qui aurait dû pourtant te faire comprendre qu’il était temps de te préparer à cette mission sacrée qui était maintenant tienne. Mais non, rien n’y a fait : les messages étaient donnés pourtant par tant de voix qui auraient dû avoir en toi un écho de travail puissant, intense et spirituel… Nous avons bien voulu venir donner des messages en envoyant ces amis si chers (il s'agit de Marcelle) qui, au prix de tant d’efforts, de tant de souffrances, de tant de sacrifices, acceptent d’être ces instruments d’amour, de vérité et de lumière car sache, amie, qu’il nous est difficile de nous manifester à travers ces êtres encore si peu évolués que vous êtes. Le canal que j’emprunte est pur, lumineux, valable et tu aurais dû remercier ce canal des communications qu’il pouvait te donner car elles t’étaient pratiquement toutes destinées. Tu ne le fais point, amie, et ceci importe peu, mais il importe néanmoins que tu saches que les efforts que nous faisons, que la souffrance que nous avons pour te délivrer ces conseils ne doivent pas être vains.
Tu refuses et rejettes, tu continues à mener tes séances sur ta lancée étriquée et quand souvent des propos venus de bien loin t’imposent un silence et une réserve que tu ne peux plus franchir, parce que bloquée par une impuissance et une incapacité à mener les choses et à exprimer, ta réaction est presque de violence.

Pourquoi, amie, dans cette incapacité où tu étais de mener cette assemblée dont les yeux étaient tournés vers toi, au fil de cette évolution que nous voulions pour ce Centre aimé, n’as-tu pas su, en toute humilité, te mettre au rang des écoliers, et demander qu’un enseignement puissant te soit fait, -que tu aurais… subi- mais dont tu aurais tiré profit.
Notre présence est constante en ces moments de réunion, constante et tu le sais, puisque, et je vous en avais avertis, des interruptions intempestives venues de bien loin se faisaient si souvent et tu savais que les propos de Marie-Madeleine naissaient de source bien plus lointaine, bien plus lumineuse, bien plus puissante, mais malgré cette analyse de faits tangibles, tu ne savais encore rester à ta place.

J’ai souvent prononcé le mot « enfant », et j’ai dit que d’enfants, vous devriez devenir adultes, et comme l’enfant vous devriez apprendre les premières lettres, puis les phrases complexes pour arriver aux textes difficiles, mais tu n’as point compris que ces paroles étaient aussi pour toi et tu n’as point su demander, lancer un appel, en disant :
« Merci à vous, amis lointains et puissants qui daignez venir nous aider. Je suis aujourd’hui comme l’enfant, vraiment, qui doit apprendre ses premières lettres… »

Car tu en es uniquement au stade des premières lettres et de longs efforts sont nécessaires encore pour que tu puisses commencer à lire couramment dans ce livre que nous tendons vers toi.

Tu es en train, en ce moment, de te discréditer aux yeux de ceux qui avaient mis tant d’espoir dans ce changement de direction de Centre.
Nous avons attiré votre attention, -ton attention en particulier- sur le nombre de messages donnés au fil du temps par des voix différentes et des messagers différents pour un appel à plus de travail, de spiritualité et ceci avait pour but de te faire comprendre combien était long et difficile encore le chemin que tu avais à parcourir.
Tu avais dit : « Mais, la vérité, nous l’avons… »
Le message donné entre vos murs et relu, t’apportait la preuve du contraire puisque nous vous disions que vous étiez loin de cette vérité. La tienne est encore cachée, amie, et il te faudra creuser longtemps de tes doigts fébriles et impatients, te déchirant les mains en te cassant les ongles et en faisant perler ton sang pour que tu puisses enfin arriver à la trouver, à la prendre… et à la garder.

Des conseils t’ont été donnés d’une manière large puis, cernant de plus en plus le problème, nous t’avons, en des termes plus précis, donné des conseils et des directives que nous aurions espéré te voir accepter et garder, que nous aurions espéré te voir mettre en pratique mais il n’en a rien été, et si l’objectivité est en toi, tu entendras encore résonner à tes oreilles les paroles d’une voix aimante qui un jour te mettait en garde sur l’issue qui pourrait se faire en ces lieux, si tu ne daignais point avancer et te transformer.

Par la voix et les mots de ta mère, de ta mère qui captait un message venu de bien loin, nous t’informions que si tes pas ne te conduisaient enfin vers une autre voie, nous serions obligés de mettre à la tête de ce Centre quelqu’un de plus digne ou, le regret et le chagrin au cœur, de faire s’arrêter et se fermer ce Centre d’amour où tant d’efforts et tant d’espoirs auraient été vains.
Mais ces avertissements donnés, tu te dirigeais encore et toujours sur la voie du refus en délaissant la voie de la sincérité.
Attention, amie, car ces conseils qui te sont donnés pour ce Centre pourront être élargis à des contacts extérieurs à ce Centre [ce Centre spirite est adhérent à l'Union Spirite Française de Tours] et notre mise en garde est puissante d’actions que tu devras contrôler dans un élan plus pur et plus propre.
Sache qu’il vaut mieux quelquefois se laisser diriger par la flamme pure et faible d’une simple allumette plutôt que de rechercher les spots brillants et étincelants qui brûleront tes mains et que tu ne pourras point tenir ;
car sache, amie, et souviens-toi… que l’on peut toujours emporter avec soi, le long d’un chemin difficile, la petite boîte d’allumettes où l’on puisera pour faire revivre la flamme, car les spots les plus puissants resteront limités à un fil, et si, dans un geste, pour avancer d’un pas de plus tu tires sur ce fil, tu ne pourras que le débrancher et l’obscurité épaisse et dangereuse te paralysera…
Cherche vite, la petite boîte d’allumettes car ton obscurité est trop épaisse et trop pesante… cherche-la amie…
J’ai déjà dit, enfant, que lorsque l’être perdu s’avance à tâtons dans la brume épaisse qui couvre et feutre toutes choses ; quand désespéré, ne pouvant rien apercevoir, il avance à tâtons, au hasard, en craignant de sentir le gouffre s’ouvrir sous ses pas, ah ! que la voix amie qui appelle et dirige est douce à entendre !
Cette voix amie a retenti dans le lointain derrière la ouate épaisse d’un brouillard écrasant, opaque et glacial, mais tu ne veux point l’entendre. Ah ! que n’as-tu couru vers cette voix qui voulait te guider car tes pas hésitants se hasardant dans ce brouillard, tu t’éloigneras de cette voix qui avec tant d’amour et de patience t’appelle… t’appelle… et le brouillard t’enserrant de plus en plus, t’isolant de plus en plus dans cette gangue que rien ne pourra pénétrer, étouffera les sons qui pourtant se font toujours entendre et tu iras, perdue et glacée, vers ce gouffre que tu redoutais tant et qu’avec une inconscience navrante tu vas découvrir dans une chute douloureuse parce que trop longue et trop horrible…

Que pouvons-nous pour toi, enfant, maintenant ?… Tous les éléments t’ont été donnés.

Peut-être sauras-tu enfin comprendre et analyser et peut-être sauras-tu alors tendre les mains et aller t’asseoir sur ces bancs d’écolier pour demander enfin d’être instruite pour pouvoir à ton tour enseigner, car sache, amie, que jamais l’enfant ne pourra accéder à une chaire de faculté s’il ne sait qu’ouvrir un abécédaire. Sache que jamais nous ne remettons à un aveugle le soin de conduire un troupeau tremblant qui attend et demande tant de soins d’amour.
Sache, amie, qu’en fonction des efforts d’amour faits dans ce Centre, nous n’accepterons plus l’épreuve que tu imposes à tes parents -deux êtres déjà si éprouvés- avec une légèreté qui nous navre.

Voilà, amie, un long message donné aujourd’hui dans la souffrance, un long message que tu vas écouter dans la souffrance et dans la révolte mais que tu devras entendre en présence de tes parents, en présence de ces amis que nous chérissons tendrement et que nous voudrions protéger de souffrances plus grandes.

Je vais devoir partir car d’autres êtres attendent et supplient et d’autres mains se tendent dans des élans de sincérité que nous ne pouvons négliger. Puis-je, amie, espérer que tu laisseras ton être profond s’imprégner de ces paroles qui sont d’amour, même si elles te semblent dures et difficiles à entendre, et peut-être, quand la révolte sera passée, inclineras-tu la tête dans une humilité que tu oublies trop souvent d’avoir !

Ne dis pas : « Moi, je donne l’amour !… »
Quel amour donnes-tu, amie ?…
L’amour de paroles, de surface, de façade ?
Si tu donnais l’amour, tu saurais que c’est par… l’amour qu’on aide les êtres noirs et pervers et non en les soutenant contre la Lumière.
Tu pourrais donner l’amour avec ton être profond, dans des élans chaleureux qui feraient irradier ton être et que d’autres percevraient comme on perçoit une aube qui se lève, mais hélas, enfant, tu n’irradies point encore et ta présence n’est encore qu’humaine…
Tu ne projettes point encore ces vibrations intenses qui font que les regards se tournent et s’accrochent, qui font que les cœurs se gonflent dans une attente anxieuse en se disant : « Je vais enfin pouvoir recevoir… »
Tu n’irradies point, enfant, car tu n’es que présence… présence humaine… présence courante…

Aussi ne dis plus : « Moi, je donne l’amour… »
car tu n’as pas encore pu t’ouvrir à l’amour, à l’amour immense, à l’amour puissant, à l’amour qui sait accepter comme il saura donner…

Ne dis plus, enfant : « Moi, je donne l’amour… »
car pour donner l’amour, il faut être amour… amour… amour…
et tu n’es qu’humaine… humaine… désespérément humaine…

Nous allons suivre le cheminement de ton écoute et de tes pensées. Sache que nous te donnons une dernière chance de comprendre et d’accepter, puis nous agirons car tu auras eu largement la possibilité de décider de ta voie et alors, enfant, si, comme nous le souhaitons, tu daignes te nettoyer, t’ouvrir à d'autres valeurs et te grandir, tu pourras enfin un jour, dans une humilité enfin acquise, dans une propreté enfin trouvée, chanter la Gloire de ce Dieu qui devrait toujours être dans ton cœur…

 

Message reçu par incorporation
de l'archange Raphaël
Médium : marcelle olivério

 
     
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