La route humaine a ses pièges
et cueille à chaque pas les âmes non vigilantes.

André Luiz

 

   
   

Puissent ces trois exemples pris parmi tant d'autres, inciter chacun à une réflexion plus puissante qui apportera réponses aux nombreuses questions qui sont sans cesse posées sur ces retrouvailles d'Esprits au sein d'une même famille.
Où sont nos véritables parents ?
Qui nous aime ? Qui nous protège ?
Pourquoi ces haines incompréhensibles dans une famille qui par essence devrait être symbole d'affection ou d'amour ?
Quelle contradiction alors avec ces concepts d'amour filial ou fraternel !
Comment concevoir l'attitude monstrueuse de ces parents qui haïssent un ou plusieurs de leurs enfants, l'attitude de ces frères ennemis ?
Des enfants cruels, véritables monstres destructeurs naissent de parents admirables tandis que selon l'expression populaire "des fleurs de fumier", enfants purs, remplis de qualités, naissent dans des milieux arriérés ou tarés par le vice et l'alcoolisme.
Chacun de nous fait partie d'un groupe spirituel qui s'est constitué au fil des siècles, et nous retrouvons toujours dans nos différentes réincarnations des Esprits que nous avons antérieurement côtoyés, avec lesquels nous avons partagé des moments de bonheur ou auxquels nous nous sommes affrontés ; et ces moments de bonheur ou d'affrontement passés vont être déterminants des relations familiales à venir.
Analysons ce passage de l'œuvre magistrale d'Allan Kardec : "L'Evangile selon le Spiritisme".

« Quand l'Esprit quitte la Terre, il emporte avec lui les passions ou les vertus inhérentes à sa nature, et va dans l'espace se perfectionnant ou restant stationnaire jusqu'à ce qu'il veuille voir la lumière.
Quelques-uns sont donc partis emportant avec eux des haines puissantes et des désirs de vengeance inassouvis ; mais à quelques-uns de ceux-là plus avancés que les autres, il est permis d'entrevoir un coin de la vérité ; ils reconnaissent les funestes effets de leurs passions, et c'est alors qu'ils prennent de bonnes résolutions ; ils comprennent que pour aller vers Dieu, il n'est qu'un seul mot de passe :
la charité ;
or, pas de charité sans oubli des outrages et des injures ; pas de charité avec des haines au cœur et sans pardon. Alors, par un effort inouï, ils regardent ceux qu'ils ont détestés sur la Terre ; mais à cette vue, leur animosité se réveille ; ils se révoltent à l'idée de pardonner, encore plus qu'à celle de s'abdiquer eux-mêmes, à celle surtout d'aimer ceux qui ont détruit peut-être leur fortune, leur honneur, leur famille.
Cependant le cœur de ces infortunés est ébranlé ; ils hésitent, ils flottent, car agités par ces sentiments contraires : si la bonne résolution l'emporte, ils prient Dieu, ils implorent les bons Esprits de leur donner la force au moment le plus décisif de l'épreuve. Enfin, après quelques années de méditations et de prières, l'Esprit profite d'une chair qui se prépare dans la famille de celui qu'il a détesté, et demande aux Esprits chargés de transmettre les ordres suprêmes, d'aller remplir sur la Terre les destinées de cette chair qui vient de se former. Quelle sera donc sa conduite dans cette famille ? Elle dépendra plus ou moins de la persistance de ses bonnes résolutions. Le contact incessant des êtres qu'il a haï est une épreuve terrible sous laquelle il succombe parfois, si sa volonté n'est pas assez forte. Ainsi, selon que la bonne ou la mauvaise résolution l'emportera, il sera l'ami ou l'ennemi de ceux au milieu desquels il est appelé à vivre. Par là s'expliquent ces haines, ces répulsions instinctives que l'on remarque chez certains enfants et qu'aucun acte antérieur ne semble justifier ; rien, en effet, dans cette existence, n'a pu provoquer cette antipathie ; pour s'en rendre compte, il faut porter son regard sur le passé.
O Spirites ! comprenez aujourd'hui le grand rôle de l'humanité ; comprenez que quand vous produisez un corps, l'âme qui s'y incarne vient de l'espace pour progresser ; sachez vos devoirs et mettez tout votre amour à rapprocher cette âme de Dieu : c'est la mission qui vous est confiée, et dont vous recevrez la récompense si vous l'accomplissez fidèlement. Vos soins, l'éducation que vous lui donnerez aideront à son perfectionnement et à son bien-être futur. Songez qu'à chaque père et à chaque mère, Dieu demandera : “Qu'avez-vous fait de l'enfant confié à votre garde ?…” S'il est resté arriéré par votre faute, votre châtiment sera de le voir parmi les Esprits souffrants tandis qu'il dépendait de vous qu'il fût heureux. Alors vous-mêmes, bourrelés de remords, vous demanderez à réparer votre faute ; vous solliciterez une nouvelle incarnation pour vous et pour lui, dans laquelle vous l'entourerez de soins plus éclairés, et lui, plein de reconnaissance, vous entourera de son amour.
Ne rebutez donc point l'enfant au berceau qui repousse sa mère, ni celui qui vous paye d'ingratitude ; ce n'est pas le hasard qui l'a fait ainsi et qui vous l'a donné…

Mères ! Embrassez donc l'enfant qui vous cause du chagrin et dites-vous : l'un de nous deux a été coupable ; méritez les jouissances divines que Dieu attache à la maternité, en apprenant à cet enfant qu'il est sur la Terre pour se perfectionner, aimer et bénir. Mais hélas, beaucoup d'entre vous, au lieu de chasser, par l'éducation, les mauvais principes innés des existences antérieures, entretiennent, développent ces mêmes principes par une coupable faiblesse ou par insouciance et plus tard, votre cœur, ulcéré par l'ingratitude de vos enfants, sera pour vous, dès cette vie, le commencement de votre expiation…

…Dès le berceau, l'enfant manifeste les instincts bons ou mauvais qu'il apporte de son existence antérieure ; c'est à les étudier qu'il faut s'appliquer ; tous les maux ont leurs principes dans l'égoïsme et l'orgueil ; épiez donc les moindres signes qui révèlent le germe de ces vices et attachez-vous à les combattre sans attendre qu'ils aient pris des racines profondes… Si vous laissez se développer l'égoïsme et l'orgueil, ne vous étonnez pas d'être, plus tard, payés par l'ingratitude. Quand des parents ont fait tout ce qu'ils doivent pour l'avancement moral de leurs enfants, s'ils ne réussissent pas, ils n'ont point de reproches à se faire, et leur conscience peut être en repos ; mais au chagrin bien naturel qu'ils éprouvent de l'insuccès de leurs efforts, Dieu réserve une grande, une immense consolation par la certitude que ce n'est qu'un retard, et qu'il leur sera donné d'achever, dans une autre existence, l'œuvre commencée dans celle-ci, et qu'un jour, l'enfant ingrat les récompensera par son amour. »

Tantôt femme ou homme, père, mère, fils, fille, sœur, frère etc… suivant l'expérience à acquérir dans l'incarnation en cause, nous irons donc de vie en vie, nous aidant mutuellement dans notre avancement au sein de familles terrestres unies si nous nous retrouvons dans l'amour et le respect.

Mettons donc tout en œuvre pour parvenir à cela et lorsqu'une naissance vient illuminer notre vie mettons en pratique ces conseils de Raphaël :

« Oh ! Qu'un enfant est fragile !
Il lui faut la paix heureuse, la propreté vive et intense, la tendresse, la compréhension, la tranquillité profonde où les rires cascadent comme autant de vibrations cristallines dans la gerbe des élans de joie.
Il lui faut le havre, pas le taudis, le foyer où l'amour réchauffe et le nid où l'on se blottit et où l'on peut, en suçant son pouce, s'endormir paisible et heureux en… "riant aux anges"
Ne sais-tu point, ami, qu'un enfant ne l'est qu'à vos yeux d'Humains, car, où est sa jeunesse ? Que ne pouvez-vous ajouter, additionner les jours passés dans ces autres vies ? Vous sauriez alors que le bébé que vous bercez en le protégeant est souvent plus vieux que vous, et que ce fardeau d'amour que vous serrez sur vos cœurs en l'appelant "Petit ange" est hélas, quelquefois, plus coupable et plus noir que le criminel odieux que vous vous plaisez à montrer du doigt, la haine et le dégoût au cœur. Vos épreuves, amis, ont été choisies par vous, par nous, pour que votre volonté d'Esprit se réincarnant, vous fasse éponger ces dettes antérieures et vous fasse avancer vers la Lumière. Comme vous, amis, ceux que vous nommez "enfants", ont choisi le chemin terrestre qui, d'embûche en embûche, de chagrin en chagrin, de souffrance en souffrance, de désarroi en désarroi, de déchirement en déchirement ou… de bonheur en bonheur, les mènera vers le dernier palier qu'il leur faudra franchir pour ouvrir toutes grandes les portes de la paix…
Alors, pour l'aider dans son cheminement, vous pouvez vous-mêmes ajouter au plus beau des baptêmes, au plus valable des baptêmes
• en aspergeant votre enfant de l'amour divin que vous recevez et acceptez ;
• en éduquant votre enfant dans cet amour merveilleux des êtres et des Esprits ;
• en faisant comprendre à votre enfant la puissance d'un geste, la grâce de l'offrande d'amour qu'il fera à ceux qui tendent la main ;
• en lui apprenant à s'élever sur l'amour constructif, sur la bonté valable, sur la force d'acceptation, sur l'abnégation et la douceur ;
• en lui apprenant à rejeter le luxe inutile, le lucre stérile, le vice honteux, la sensualité déchaînée.
Alors, aimez et veillez !… »

Et parce que tout s'enchaîne, en nous souvenant que nous ne pourrons offrir que ce que nous possédons, il nous faudra avant tout être ces parents exemplaires qui seuls pourront ouvrir pour ces enfants qu'ils accompagneront en toute valeur, une porte sur un horizon pur et serein ; il nous faudra nous rapprocher de cette image du père que l’Archange Raphaël nous offre :

« Un père ! Savez-vous ce que c'est ?…
Le père : l'image… l'exemple… le phare qu'un enfant contemple pour guider ses pas, cette lumière qui doit briller sur le chemin de sa vie et de son destin pour qu'il ne s'écarte de cette route qui le mènera, dans la sauvegarde, à des lieux bénis, à des lieux de lumière, à des lieux d'amour…
Eteignez le phare et l'enfant se perd, et parce que le phare a trop longtemps clignoté puis s'est trop longtemps éteint, l'enfant s'égare sur des chemins difficiles en essayant de trouver à l'intérieur de lui-même, de sa propre quête, de sa propre jouissance ce qu'il n'a pu trouver dans des contacts familiaux, parce qu'il n'a pu trouver dans son foyer l'amour, la compréhension… l'amitié.

L'amitié !… une âme en deux corps…

deux corps, symbole de deux corps spirituels fusionnés, animés par la même force, le même élan, tendant au même but…
"Une âme en deux corps !…"
le corps, partage de ce bien matériel que Dieu a donné à chaque être pour parachever son évolution et sans lequel rien ne peut être, mais une âme, l'essence d'un être qui prend ses racines dans les plans divins, dans ces jardins où Dieu, sans cesse, ensemence d'amour, de compréhension et de valeur.

Les voilà les racines de l'être, le partage dans l'amour, l'amour qui porte l'un vers l'autre, le fort vers le faible dans la conscience d'un drame qui se joue :
“Tu vis un drame, ton drame est le mien ! Sache que mon cœur s'ouvre tout grand dans la souffrance que tu éprouves parce que j'éprouve la même souffrance.
Comprends que je suis près de toi, ami fidèle, capable de tout partager, capable de donner jusqu'à la limite de ma vie pour que la tienne renaisse, capable de m'abstraire de tout pour que tu puisses retrouver des plans de valeur où je pourrai, moi l'ami, en donnant le meilleur de moi et l'essence de mon moi profond, te présenter à Dieu pour qu'Il t'offre sa protection, dans la chaleur de son amour infini et éternel…”

Vous devez arriver à trouver le chemin de l'amour,
l'amour… le don définitif de soi à l'autre.

En tant qu'Esprits, vous avez accepté la réincarnation d'un Esprit qui devait venir grossir les rangs de cette famille que vous avez constituée ; vous avez pris ces engagements en votre âme et conscience devant le Plan Spirituel et devant Dieu pour un accompagnement d'amour, de patience et de compréhension de ces êtres qui devaient finalement, sous votre férule, arriver à trouver le chemin de la vérité dans un chemin de paix et de tranquillité, dans un chemin d'amour.
Il est toujours facile d'accepter un rôle mais combien plus difficile de le tenir dans une dignité profonde qui ferait de vous les êtres lumineux qui, postés à la croisée des chemins de ces enfants un peu perdus, auraient pu leur montrer la route à suivre sans défaillance et sans drame.
La main de Dieu se tend toujours sur les êtres et sur les foules et lorsque cette main montre un chemin qui est un chemin de tendresse et d'amour, nous pleurons toujours dans nos Plans lointains lorsque des êtres se perdent en s'écartant de ces voies bénies par Celui qui a donné sa vie pour que l'amour éternellement fleurisse sur la Terre, sans défaillance et sans répit.

Faites des instants que vous vivez des instants de fusion, où vous aurez la joie de vous retrouver dans une communion de pensées et d'élans, père et enfant réunis, réunis par l'Esprit Saint qui pourra vous envelopper dans la même gangue d'amour au lieu de constater tristement, larmes aux yeux, les résultats d'une antinomie stérile et vaine qui ne vous apportera que le drame.
Dieu bénit sans cesse, et sa main se tend.
Acceptez de comprendre qu’il n’y a qu’une clé aux portes que vous devez ouvrir : la clé de l'amour et de l'acceptation dans une humilité que vous devez inéluctablement retrouver faute de quoi vos pas trop hasardeux, trop hésitants, trop chancelants, vous conduiront encore sur un terrain de souffrance.
Nous essayons de vous remettre les clés de devenirs différents ; serrez-les dans vos mains ; ne les jetez pas dans les ornières, dans les orties brûlantes où ces mains un peu trop désinvoltes ne pourront les récupérer lorsque sonnera le glas des rêves et des espoirs détruits.
La clé sera trop vite recouverte par des herbes folles et vous ne pourrez la retrouver dans le fatras innommable des débris de vos vies…
Transformez vos destins : trouvez le chemin d'une union qui ne doit cesser d'être ; l'humilité seule pourra vous aider à trouver cette dignité profonde et puissante qui est nécessaire à vos vies.

Il est des soirs où le ciel trop bas, trop lourd, pèse sur une Terre qui frémit dans l'attente du drame. Ce lourd couvercle du ciel pèse et étouffe les êtres qui, tout à coup immobiles, se sentent petits, définitivement petits devant un Infini qu'ils ne peuvent pénétrer ni atteindre, qu'ils ne peuvent comprendre.
Le même lourd couvercle semble être posé sur le destin de certains êtres ; quelle main humaine pourra arriver à le déplacer, à le soulever, à le faire basculer pour qu'apparaissent des cieux plus bleus ?
Couvercle lourd et pesant, plombé… plombé comme les portes de ces maisons où sont apposés des scellés, couvercle que nul ne peut briser même si la main de Dieu se tend, car il est des éléments que personne ne pourra changer…

Acceptez l'évidence des choses et des faits…
Composez avec ce qui vous est offert en donnant tout l'amour de votre cœur, tout l'élan de vos vies ; aplanissez les chemins sous les pas hésitants de votre enfant, ne creusez pas de trous où son pas mal assuré pourra le conduire, et cette terre et ces pierres que vous aurez arrachées des trous, n'en faites pas un monticule sur lequel il ira buter, car avançant en aveugle et ne sachant où diriger ses pas.

 

L'amour seul est le rouleau compresseur le plus puissant pour niveler les chemins que doivent affronter les êtres…
Donnez l'amour et l'être le plus perdu pourra s'épanouir et vivre.
Temps, il est temps en vérité, de concevoir qu'Esprit réincarné possédant un libre arbitre, l'enfant doit affronter un destin qui est le sien propre, un destin dont les limites sont déjà imposées.
Acceptez de reconnaître l'importance et la grandeur de cet accompagnement difficile et parfois douloureux. Analysez toujours les situations sans trancher catégoriquement, car c'est dans l'analyse puissante que vous pourrez soulever le voile qui trop souvent, obscurcit son horizon. L'entretien doit se faire dans la fermeté, dans la fermeté objective, attentive, attentionnée, puissante ; n'imposez rien, mais expliquez, argumentez, et l'enfant rebelle, plein de défi et de provocation pourra un jour baisser la tête en comprenant qu'il y a près de lui l'ami et non l'ennemi, le confident et non le dictateur, l'amour… et non la haine !
Un chemin difficile pour vous, un chemin de travail intérieur intense, de découvertes nouvelles dans la compréhension du pourquoi de vos vies, non de vies que des mères ont données et qu'un croque-mort emportera, mais dans la compréhension de ces vies que Dieu vous a permis de revivre pour une évolution à laquelle nul ne peut échapper car le chemin qui mène du berceau à la tombe est le chemin d'épreuves difficiles et douloureuses où, jour après jour, il faudrait prendre conscience de ces vies passées où se sont accumulées les erreurs et les drames, et où, jour après jour, il faudrait prendre conscience de cet autre chemin à faire pour accéder à d'autres paliers, des paliers de découvertes nouvelles avec, en toile de fond, une seule image, une seule lumière, une seule vérité, une seule grandeur : la présence divine, celle vers qui tout être doit aller et devant laquelle tout être doit pouvoir s'incliner, s'incliner en remettant aux pieds de cette Lumière et de cette Vie Eternelle, l'intérêt de ses gestes, c'est-à-dire, la valeur des actions génératrices de l’importance de l'évolution accomplie.

Souvenez-vous, enfants, que ces chemins qui vous semblent aisés ou… difficiles ne sont que les chemins qui conduisent inéluctablement à Dieu qui souhaiterait voir se transformer ces cœurs où pourtant, malgré la souillure et la souffrance de certains contacts, Il demeure éternellement en prodiguant son amour, en donnant son attention, en tendant la main pour réconforter, pour essuyer des larmes, faire renaître des vies ; Dieu toujours présent dans ces cœurs qu'il voudrait voir s'épurer ; et ce chemin qui conduit à Dieu, enfants que je bénis, peut-il vous conduire à autre chose qu'à pouvoir un jour, dans l'effort, le travail -peut-être la souffrance- devenir dignes, définitivement dignes, en vous inclinant en toute humilité, de reconnaître et de chanter sa Gloire ?… »

Il faudra égaler cette image de la mère que Raphaël s'est plu à évoquer un jour où les Humains fêtaient les mamans :

« Mère de Miséricorde !…
Des Humains, aujourd'hui, retrouvant la liesse, offrent des cadeaux et font tant de promesses à des mères qu'hélas, on ne respecte ni ne chérit. Mais par le geste d'attention fait en cette occasion, on se donne bonne conscience et les remords s'apaisent.
Où sont-ils les gestes d'amour de l'enfant vers sa mère ?
Une mère, enfants, une mère… est-elle l'image de la crasse, du mensonge, du vice, de la nonchalance, de l'hypocrisie, de la noirceur, ou l'image d'une mère est-elle celle du bonheur ?
Ah ! le cœur d'une mère, enfants !
Prêt à tout donner, prêt à tout comprendre, prêt à tout souffrir, prêt à tout offrir, sans cesse, inlassablement, car toujours présente près de ses enfants qu'elle chérit et qu'elle aime.
Une mère, enfants !
image du don, image de l'offrande !…
Une mère !…
Une mère, mais c'est l'amour, la tendresse, la douceur ; c'est à la grande limite presque l'âme sœur que l'on a découverte en ouvrant de grands yeux et en essayant d'apprendre à être heureux.
C'est celle qui s'est penchée avec attachement, a veillé et prié et gardé son enfant ;
C'est celle qui a su mettre en lui les éléments de force qui, un jour, allaient faire de lui l'être de valeur, l'être noble et pur, l'être qui peut avancer sur son chemin de vie pour découvrir enfin le vrai sens de cette vie…
Une mère, c'est celle qui sait regarder sans parler, qui sait espérer sans compter, qui sait attendre sans désespoir, et qui sait toujours offrir l'espoir.
Une mère… enfants !
Mais regardez-la cette mère merveilleuse, elle dont le cœur a été percé d'une lame affilée, elle qui a vu mourir ce Fils bien-aimé, car, mère encore et toujours, elle a fait don de son amour pour que naissent les vies…
Une mère simple et humble, modeste et attentive, qui jamais ne rechigne, jamais ne récrimine quand l'amour pourtant a détourné ses pas et qu'elle devient alors celle que l'on ne voit pas ;
une mère qui attend en priant, espérant que l'enfant bien-aimé pourra un jour comprendre quel amour il y a, puissant, dans ce cœur tendre qui ne bat que pour lui et ne vit que pour elle.
Une mère !…
l'image la plus belle, la plus noble, la plus grande,
l'image de l'amour allié à l'offrande éternelle et vivante, éternelle et puissante.
Une mère !…
symbole de l'amour déchiré…
symbole désespéré !
Et en ce jour, enfants, où se fêtent tant de mamans sur votre pauvre Terre, laissons monter une prière vers cette mère merveilleuse qui, maintenant heureuse, contemple et contemple encore, Etre pur auréolé d'or, ce Fils qu'elle a dû sacrifier au courant des éternités ;
et si cette prière monte, fasse Dieu qu'elle efface la honte de nos fronts trop inclinés sur l'horreur de nos destinées ! »

 

le père… la mère… l'enfant…

 

   

 

 

 

Mère de miséricorde !…

Toi qui as eu pour Fils la Lumière et la Joie,
Toi qui as tant clamé pourtant ton désarroi
et ta peine profonde,
penche-toi aujourd'hui
sur le drame du Monde,
et parce que Tu sais,
ô Toi, Mère blessée,
trouve les mots qu'il faut
pour que leur soient offerts
pour qu'ils tournent une page,
la compréhension, le courage,
pour que leur soit donné l'amour fier,
qui pourra meubler leurs jours
en détruisant alentour,
tout ce qui n'est qu'ivraie et regrets.
Et parce qu'une mère sait comprendre,
Tu nous offriras sans attendre,
l'Amour et la Charité…

Archange Raphaël

 

 

 

   

 

 

 

Sois pour les enfants
dont Dieu t'a confié le dépôt,
l'image de la Divinité.

Fais que jusqu'à 10 ans ils te craignent,
que jusqu'à 20 ans ils t'aiment,
que jusqu'à la mort ils te respectent.

Jusqu'à 10 ans sois leur maître,
jusqu'à 20 ans sois leur père,
jusqu'à la mort sois leur ami.

Pense à leur donner de bons principes
plutôt que de bonnes manières…

Jean Eriam

 

 

 

 

le père… la mère… l'enfant…

 

 

Qui livre plus rude combat que celui qui s'efforce de se vaincre soi-même ?…

Imitation de Jésus-Christ

   
   

La loi de la réincarnation nous aide à comprendre les échecs de l'éducation, les mauvais instincts de certains enfants qui sont certes des épreuves pour les parents, mais qui sont également pour eux un tremplin s'ils comprennent l'importance de leurs responsabilités, une aide à l'avancement, le leur et celui de l'Esprit dont ils ont la charge.
Parents touchés par ce que vous appelez "l'injustice du sort", analysez et comprenez. Réjouissez-vous d'avoir des enfants dignes et de valeur et comprenant par ailleurs, ne vous révoltez pas si ces enfants indignes qui vous attristent et que vous souhaiteriez voir parés de toutes les valeurs ne répondent pas à vos espoirs.

Aidez-les dans la compréhension et la tendresse, et quelle que soit l'issue, élevez vos pensées pour puiser dans la conscience de votre foi l'espoir que cette expérience douloureuse sera pour vous une expérience réussie qui vous permettra, un jour lointain, dans une autre vie, de retrouver ces êtres dans l'amour et la paix retrouvée.