La mort !…

…et alors ?

   

 

 

 

messages

 

   
   

 

Le vent bruissant a laissé son empreinte
Sur la terre meurtrie et couverte de teintes
Brunes et rouillées comme du sang séché.
Les ruisseaux regorgeant d’herbes sèches et souillées,
Coulent maintenant vers des lieux dépouillés
D’ou la vie est partie, et là-bas,
Très bientôt, le bruit de l’au-delà,
De la mort qui cingle, sera perçu
De tous les vivants qui, tremblants et déçus,
Lèveront enfin les yeux vers le soleil
Qui brillant d’un éclat à nul autre pareil,
Deviendra alors boule de feu brûlante,
Pour jeter sur la terre ses flammes aveuglantes
Qui détruiront alors la révolte, la terreur…
Et l’Homme saura enfin, saura avec horreur,
Que la fin de sa vie approchant à grands pas,
Il devra s’en aller d’où l’on ne revient pas.

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 1

 

 

 

 

 

   
   

Toi qui pleures ma mort,
relève la tête et sèche tes larmes.

Je ne suis pas seul et te vois.
Comprends-le.
Je suis prés de toi et il convient que la paix soit en toi.

Ne dis plus : « Ne me laisse pas... » ;
comprends que le temps de la vie arrive pour chacun à un terme que nous devons dépasser pour trouver la vraie vie.

   
 

Un jour tu sauras que tes larmes ne devaient pas couler.

   
   

Je sais, tu es seul et tes problèmes sont nombreux, mais puise une nouvelle force en élevant ton âme.
Prie et prie encore.
Les chemins se croisent toujours et le sentier que l’on croyait oublié se montre de nouveau, et l’herbe qui le recouvre est douce aux pieds fatigués.

Écoute et comprends...

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 2

 

 

 

 

 

La mort est pour vous Humains, une chose effroyable et horrible, et lorsqu’un jour, un être cher ferme les yeux, le désespoir immense abat et terrasse.
Alors, plus rien ne compte: les convictions, les connaissances, l’espoir, la foi, tout brutalement est balayé et l’on n’est plus que cœur saignant et esprit perdu, et, le visage ruisselant de larmes on essaie de retenir pour quelques instants encore cette vie qui s’en va et que l’on croit sienne.

« Ne me laisse pas », dites-vous.
« Oh ! pourquoi es-tu parti ?... Mon Dieu ! pourquoi lui... pourquoi elle ? Pourquoi pas moi ?... » et les personnes âgées offrent leur vie en holocauste parce que des années trop longues auront pesé sur des épaules fragiles et que des cœurs auront saigné : « Mais il valait mieux me prendre, Seigneur, ma vie était finie, mais elle... mais lui...17 ans... 3 ans... 6 mois... 40 ans... 29 ans... 54 ans... Non, seigneur...Si tu avais voulu !... »

Non, enfants, non… La vie arrive un jour à un terme que nul ne peut reculer et il faut que le départ se fasse. Si le chagrin est en vous, nous ne blâmons point car vous êtes humains, mais que votre foi soit plus forte, que votre confiance soit plus grande en ce Dieu aimant, juste et bon, en ce Dieu miséricordieux qui ne regarde jamais avec indifférence la souffrance des êtres. Accrochez-vous à votre foi, enfants, et quand des éléments, amis, viennent à vous pour vous apporter un message de réconfort dans des explications de lumière, n’agitez pas votre tête en signe de refus, ne repoussez pas les principes de vos réincarnations en rejetant comme horrifiant le fait que l’enfant d’aujourd’hui pourra être le parent de demain. Vos vies, enfants, vont d’étape en étape, d’épreuves en épreuves, vous faire avancer jusqu'à l’épanouissement et l’épreuve appelle le corps et le corps doit justement par l’épreuve être varié.

Cessez, enfants, d’aller vers ces êtres que vous croyez de lumière et qui se servant de cartes ou de boules de cristal vous donneront des éléments de réponse à des questions souvent futiles et inutiles.
Nous blâmons !
Vous croyez trouver la Lumière et vous ne trouvez que la brillance factice de paillettes.
Rien n’existe, enfants, rien !
Cherchez cette vérité en vous dans ces contacts que vous établirez dans des communions d’amour et de foi. Communiquez, certes avec ces êtres chers, appelez, certes, ces êtres chers pour des contacts qui vous apaiseront en vous apportant la conviction de cette présence vivante, mais ne recherchez pas sans cesse ces contacts. N’appelez pas sans cesse ces êtres qui aujourd’hui sont dans la félicité et la paix. Pourquoi quand ces enfants de 3 ans, de 17 ans ou de 29 ans vous ont quittés, leur parler sans cesse au fil du temps, de jour et de nuit, à tous les instants, dans tous vos problèmes ? Vous les retenez, enfants, et leur tâche est là, tâche envers eux-mêmes d’abord, tâche envers d’autres ensuite, et si quelquefois des messages vous sont donnés dans l’inconscient de vos « rêves » et que l’analyse en soit faite, comprenez définitivement et acceptez ; acceptez de comprendre que l’être qui passe dans cet autre Plan va être le mendiant d’espoir, de vérité et de Lumière, et, parce qu’il aura beaucoup reçu il pourra à son tour donner ; mais sachez aussi, enfants, qu’il ne pourra recevoir qu’autant que ses mains seront tendues pour accepter cette offrande. Alors, amis, si par vos appels répétés vous obligez ces êtres qui se tendent vers une paix intense à tendre la main vers vous pour apaiser vos douleurs, comment pourront-ils, enfants, recevoir ce fardeau de vérité et d’amour ?


Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 3

 

 

 

 

 

   
   

Fleurs sur une tombe !

Dérisoire cadeau des humains qui les offrent à des tombes vides,
vides car le corps n’est rien que poussière, et quand l’esprit s’est envolé, il ne reste que la putréfaction,
la pourriture…
qui par contraste rendent plus douce encore la vision du très pur Éternel.

Offrandes vaines !

Pleurez le corps,
mais chantez la joie de la vie nouvelle et présente.

   
 

Ombres et Lumière !

   
   

La vie est ombre,
la mort est lumière,

lumière qui ne crée plus d’ombres.

Les vivants sont doublés de leur ombre, ceci pour leur rappeler qu’ils s’étireront vers l’Infini comme l’ombre rampe au sol.

Les Esprits, eux, n’ont plus d‘ombres.
Ils ne rampent plus,
ils marchent droit vers la gloire que Dieu leur accordera.

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 5

 

 

 

 

 

   
   

La mort vient, une fois encore, de ravir à l’affection d’êtres déchirés, l’élément vital d’un amour partagé, d’un amour projeté, d’un amour qui, en cherchant à entourer l’être démuni et menacé, croyait reculer l’échéance et retarder le temps.

Hélas ! enfants, hélas !
La vie de chacun arrive un jour à un terme que nul ne peut changer, que nul ne peut repousser, et l’être qui avance, bien que soutenu et porté par l’amour tendre et chaleureux, ne peut plus que s’engager sur ce chemin parfois long et difficile ou l’on ne peut plus faire marche arrière ou demi-tour. Et porté par cet amour, mais tiré par un autre amour plus puissant, parce que plus lointain et plus vivant, il avance toujours plus loin, vers cette dernière porte qu’il devra franchir, avec souvent au cœur, le déchirement et la détresse.
Et la porte repoussée, battra encore un temps au rythme des sanglots et des larmes, au rythme des appels réitérés qui essaieront d’attirer l’attention de celui ou de celle qui, d’un pas souvent plus léger, franchira le dernier palier qui le conduira, enfin, vers une paix qu’il n’acceptera pas toujours avec bonheur et joie.

Ne pleurez plus, enfants, ces êtres qui, souffrants et perdus, quittent ces lieux qui, bien que peuplés, sont brusquement devenus déserts ; quittent ces lieux qui, bien qu’encore brillamment éclairés, sont tout à coup devenus obscurs et ternes.

Ils vont, enfants, ils vont… et leur corps lourd et pesant, leur corps alourdi par le poids de la souffrance insupportable s’allège peu à peu, parce que des mains amies, des mains aimantes, des mains invisibles, sont venues décharger cette souffrance d’un poids trop lourd et partager avec eux cette détresse infinie et ces regrets terribles.
Ne pleurez plus, enfants, le départ de ces êtres, et si vos larmes coulent parce que des cœurs trop douloureux ne peuvent rien faire qu’exprimer leur chagrin, alors, enfants, pleurez, mais ne pleurez que le corps, ne pleurez pas l’Esprit ;
pleurez le corps, mais chantez la joie de la vie enfin trouvée.

Pourquoi, enfants, dans ces moments terribles où vous croyez que toute vie s’arrête parce qu’une vie a cessé, ne relevez-vous les yeux vers Dieu que pour dire :
« O, mon Dieu, pourquoi ?... Mais, mon Dieu, tu ne devais pas... Mais, mon Dieu, je voulais la garder... Mais, mon Dieu, quelques heures encore... quelques jours encore... quelques mois encore...
Mais, Seigneur, tu ne réponds pas !... Seigneur, tu ne nous vois pas !... Seigneur, tu ne nous entends pas !... Car, si tu entendais, Seigneur, tu répondrais !... Seigneur, puisque tu es bon, puisque tu es juste, puisque tu es miséricordieux, tu dirais :
- « Mais, enfants, mais, enfants, ne pleurez plus; je vous
l’accorde, elle reste... il demeure... »

Alors, alors, là, enfants, oui, vous diriez :
« Gloire à Dieu ! Dieu est juste ! Dieu est bon ! Dieu est miséricordieux ! car mon appel n’est pas resté sans réponse, car notre prière a reçu l’offrande de l’acceptation... »
Croyez-vous, enfants, que de tels faits seraient la manifestation de l’amour, de la miséricorde et de la justice de Dieu ?
J’entendais, un jour, une amie très chère (le médium) expliquer que cette miséricorde, cette justice et cette bonté divines avaient été exprimées dans une ampleur merveilleuse par le fait que les derniers jours d’un être terriblement atteint avaient été sereins et que ses derniers instants n’avaient été qu’une souffrance difficile mais passagère, au lieu d’une agonie terrible et interminable qui aurait déchiré le corps comme elle aurait déchiré les cœurs.

Alors enfants meurtris, ne cherchez pas vos questions pour Dieu dans ces moments tragiques, mais au contraire, cherchez votre foi en Dieu. Essayez de réunir de vos pauvres mains tremblantes ces éléments éparpillés en vous de ces pensées de foi et d’élans qui vous réconforteraient et dites, non pas :
« Mon Dieu, laisse-la... Mon Dieu, arrête je t’en supplie… Mon Dieu, épargne… »,
mais :
« Mon Dieu, entoure… Mon Dieu, protège... et que ta volonté se fasse, car, nous savons, seigneur, que cette volonté nous guide et que rien, jamais, ne peut se faire sans ton vouloir infini et pur, sans ce vouloir de bénédiction, de protection, et d’amour que tu dispenses avec tant de tendresse sur ces êtres qui trop souvent rejettent et nient, repoussent et refusent. »

   
 

Où est votre foi, enfants douloureux, dans ces moments ?
Où est votre confiance, enfants déchirés, dans ces moments ?

   
   

Vous mélangez les éléments matériels de vos vies ; vous vous attachez à un détail : un gâteau, une bougie, le jardin, la toilette : éléments domestiques ! Mais, nous entendons rarement évoquer des éléments spirituels entre ces murs où la mort, encore, étend son froid manteau et déverse les larmes d’Esprits attentifs et protecteurs qui pleurent sur la détresse humaine.

La mort, froide, glacée, sinistre, terrifiante, a d’une main précise, fauché l’élément d’amour qu’envers et contre tout, vous vouliez conserver comme un bien qui vous était propre.
Mais sachez, enfants, que cette mort, froide, glacée, sinistre, terrifiante, sait adoucir ses gestes pour remettre cet élément d’amour dans un autre Plan où il pourra enfin se fondre et vivre dans des vibrations impalpables et pures puisque d’amour définitif et éternel.
Nous sommes près de vous, enfants, mais hélas! la paroi de verre épaisse ne laisse rien filtrer de la douceur de nos chants, et ces chants glorieux qui sont entonnés, dans ces sphères que vous ne soupçonnez point, pour accueillir cet Esprit enfin libéré de ses souffrances terrestres, ne peuvent même pas vous parvenir assourdis et lointains, et vous restez sourds à l’écoute seulement d’un chagrin qui maintenant demeure l’élément important de vos jours.
Mais, enfants, nos mains seront puissantes pour écarter ce mur, nos mains seront puissantes pour écarter ces brumes,
nos mains seront puissantes pour déchirer ces voiles, et un jour viendra où, malgré vous, vos oreilles capteront ; et, parce qu’une lumière trop brillante aura touché vos paupières trop fermées, le besoin sera en vous, tout à coup, de vouloir ouvrir les yeux pour contempler et contempler encore ces paillettes d’or qui viendront palpiter devant ces yeux émerveillés pour danser un ballet d’espoir et de vie.

Courage, enfants lointains, courage !
Les bénédictions du Plan Spirituel sont sur vous dans ces instants difficiles et notre protection et notre amour vous entourent.

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 6

 

 

 

 

 

 

Prie !

Laisse ton chagrin, tes espoirs déçus,
tes espoirs secrets, tes désirs profonds,
tes tendresses monter vers Dieu
qui sait toujours apaiser et consoler.

 

La prière est ta force
et le phare qui éclairera ta route
en chassant les ténèbres.

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 11

 


   
   

 

 

 

 

 

L’horloge ne semble plus sonner les mêmes coups quand une année meurt,et pourtant, qu’est-ce que le temps ?
Qu’est-ce que l’heure ?
Tout s’écoule et tout passe et vous ne pouvez rien retenir.

 

Temps !...

...fleuve infini qui emporte dans ses flots mouvants vos chagrins,

vos joies, ne vous laissant souvent au cœur qu’une trace indélébile ;

sables mouvants où s’enfoncent ceux qui veulent lutter pour se tenir

plus longtemps à flot : plus ils se débattent, plus ils s’enfoncent, et

rien ne peut les retenir.

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 13

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

écrit au bas d’un crucifix


Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure.
Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit.
Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit.
Vous qui passez, venez à lui, car il demeure.


Victor Hugo
Les Contemplations

Ephphata - page 17

   
   

 

 

 

Il faut que l’on chasse tout ce qui peut blesser,
Car le cœur un beau jour se reprend à aimer.
La vie est une chose si terrible en soi,
Que l’on doit toujours aimer.
Rêve ! Rêve la vie ! Rêve les nuits !
La vie s’écoule douce, en défiant l’ennui,
Quand l’âme qui se cherche a trouvé un refuge,
Comme l’oiseau, les chiens, juste avant le déluge.
Le bleu du Ciel sera offert à tous un jour,
Lorsque les gens auront enfin compris l’amour.
Gouffre des nuits affreuses !
Que l’âme est malheureuse,
Quand on pleure sa vie, que l’on attend en vain,
Ce que l’on ne pourra avoir le lendemain.
L’Homme est faible, et pourtant,
Si le destin voulait, il pourrait cependant
Trouver courage et force et même volonté
Pour aller de l’avant et chercher la bonté.
La porte que l’on ouvre mènera c’est certain,
L’Homme vers la lumière qui luit sur son destin,
Vers le bleu lumineux d’un ciel toujours pur,
Vers Dieu qui lui sourit tout là-haut dans l’azur.

 


Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 19

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peut-on retenir la vie avec son argent ?...

Dieu est insensible à ces arguments.

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 131

 

 

   
 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ne rejette pas l’épreuve
comme trop douloureuse
et incompréhensible.

Souviens-toi que tu as décidé de tout cela,
car la trame de ta vie est avant tout
de réincarnation indélébilement tracée
dans le chemin de ton destin
.

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 137

   
 

« Mon Père,
si cette coupe ne peut passer sans que je la boive,
que ta volonté se réalise ! »

MATTHIEU - Livre 26, verset 42.


 

 

 

 

 

la souffrance…

   
   

Ah ! la souffrance !... J’entends quotidiennement pleurer sur cette souffrance des êtres et des bêtes.

Pourquoi la souffrance ?

Pourquoi dis-tu :
« Pourquoi Dieu accepte-t-il que la souffrance soit ? »

Ah ! amis, vous qui êtes Spirites, que ne vous appuyez-vous sur les enseignements qui vous ont été donnés en acceptant de temps en temps l’évidence de ces épreuves que chacun a choisies !

Que de vies dont on n’a pas su tirer l’essence bénéfique !
Que d’erreurs que l’on n’a pas voulu éviter ! que de drames que l’on a volontairement provoqués !...
Dettes ! dettes que tout cela et qu’il faut, un jour hélas, payer avec intérêt.

Des enfants meurent, et leur vie, étouffée par le froid, s’est arrêtée dans les mains de mères déchirées et tremblantes.*
L’épreuve est là, amis, épreuve pour ces mères, fin d’une vie pour eux. Souvent, amis, l’Esprit ne se réincarne que pour un court laps de temps qui lui permettra de terminer une vie qu’il avait tranchée de ses mains, et l’enfant meurt.
Souvent, amis, l’Esprit se réincarne pour être l’épreuve cinglante et déchirante d’où l’être pourra tirer la substance de son élévation et le rachat de ses fautes passées.
Qu’on fait ces mères qui pleurent aujourd’hui dans une autre
vie ?... Ah ! si elles pouvaient voir le sang qui coulait entre leurs doigts !...

Triste, triste pour des cœurs humains qui ne voient et qui ne comprennent que dans les limites étriquées de l’existence
terrestre !

   
 

La souffrance est partout, car partout l’expiation se fait.

   
   

Non, Dieu ne permet pas la souffrance au sens d’autoriser le mal, car Dieu est bonté; Dieu n’accepte pas de mettre dans les cœurs la haine et la méchanceté car Dieu est bonté et amour ; mais Dieu est justice et demande à chacun l’effort de se juger lui-même. Mais, comme l’être humain n’acceptera jamais ce jugement de soi, il doit subir des épreuves qu’il choisit en toute conscience d’Esprit.

 

Ah ! la souffrance...
Un mot qui déjà broie les cœurs de son étau ;
la souffrance... un mot qui siffle et comme une langue de feu brûlante s’insinue en vous.
Répétez ce mot : « souffrance », il a déjà ce prolongement qui n’en finit pas de se faire comme la souffrance n’en finit pas de déchirer.

Quelle est la souffrance la plus terrible ?
Est-ce la souffrance des corps torturés ou est-ce la souffrance des âmes déchirées ?

Toute souffrance est terrible,
toute souffrance abat et terrasse,
toute souffrance détruit,

   
  mais toute souffrance élève et toute souffrance réhabilite.    
   

Pensez-vous souvent, amis, à une autre souffrance ?
La souffrance humaine semble injuste, inutile, révoltante, et l’on dit :
« Pourquoi, mon Dieu, pourquoi ?
Pourquoi tolères-tu, Seigneur ?...
Pourquoi acceptes-tu, Seigneur ?... »
Mais, amis révoltés, avez-vous seulement une fois l’élan de dire devant cette autre souffrance que volontairement vous effacez de vous :
« Pourquoi, Seigneur, as-tu permis ?...
Pourquoi, Seigneur, as-tu voulu ?... »
Car, n’y a-t-il pas eu cette autre souffrance, cette souffrance des chairs déchirées par les lanières cinglantes et les épines acérées, par les pierres tranchantes ? N’y a-t-il pas eu cette souffrance du corps broyé par le poids terrible de la croix ? N’y a-t-il pas eu cette souffrance des chairs écartelées par le fer ?
Et aussi, n’y a-t-il pas eu cette souffrance d’un cœur pur devant l’incompréhension, l’ironie, les sarcasmes, la méchanceté, l’injustice ?

Même Christ a cru avoir été abandonné...
Alors, amis, puisque Dieu a permis cette souffrance, que ne comprenez-vous le pourquoi des choses?

Etait-elle stérile cette souffrance, vaine, inutile, révoltante ?
Non, ami, car elle était le gage de cette acceptation d’espoir et de vie par la leçon de cette Résurrection. Elle donnait la mesure de Dieu car elle était l’image de la lumière après l’ombre.
Que ne pensez-vous davantage, amis, à cette souffrance qui ouvrirait pour vous les portes de votre compréhension et vous ferait peut-être admettre que la vie est là, tout près, derrière cette porte que vous allez franchir en traînant votre corps douloureux et votre esprit torturé.

La souffrance, c’est le haut-fourneau d’où s’écoulera en fusion, le métal précieux de vos vies futures.

N’a-t-on pas dit que c’est le creuset où se forgent les âmes ? Alors, amis, même si humainement, vous réagissez avec violence devant la souffrance, si vos cœurs ne peuvent rester insensibles, laissez couler ce chagrin, mais remerciez Dieu dans une prière de ce tremplin qu’il offre aux Esprits pour s’élancer vers une vie plus lumineuse et plus brillante.

Acceptez la souffrance, mais cependant, si vous vous sentez impuissant devant tant de détresse, ne croyez pas, amis, que vous êtes inutiles, priez et priez encore pour tous ces êtres qui souffrent pour que vos paroles montent vers le Très-Haut qui n’est que Justice et Bonté ;
et si, cependant, vous pouvez tendre une main secourable et apaisante vers ces souffrances, faites-le, amis, même si souvent cela coûte beaucoup.

Aidez ceux qui souffrent dans la mesure de vos moyens, avec l’élan de vos cœurs.

Aidez et priez.

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 141

 

 

* Ce message a été donné après lecture d’un article de presse exposant les crimes perpétrés dans le monde. Cet article expliquait que dans un goulag sibérien ordre avait été donné à des mères de laver leurs enfants à l’extérieur malgré le froid intense. Pour les protéger elles les avaient enveloppés de papier mais les enfants avaient succombé au froid. La lecture de ce passage avait révolté une partie de l’assistance qui exprima son émotion devant toutes ces souffrances et ses doutes quant à la bonté d’un DIEU qui permettait de telles horreurs en laissant mourir de pauvres petits êtres innocents.

 

 

 

 

 

Toi qui appelles la mort,
crois-tu que tu trouveras dans cette mort que tu
souhaites la force de t’abstraire de tes dilemmes ?

Crois-tu que ce « repos éternel » que vous Humains vous plaisez à évoquer te sera donné si tu tranches le fil de ta vie ?

Le pourras-tu seulement ?

As-tu songé que n’arrive que ce que Dieu accepte ?...

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 147

 

 

 

 

 

 

   
 

Et les disciples l’interrogèrent :
« Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’Elie doit venir d’abord ? »
Il répondit : « Certes, Elie va venir et il rétablira tout ;
mais, je vous le déclare, Elie est déjà venu,
et au lieu de le reconnaître, ils ont fait de lui tout ce qu’ils ont voulu.
Le Fils de l’homme lui aussi va souffrir par eux. »
Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de
Jean le baptiste.

MATTHIEU - Livre 17, versets 10 à 13.

 

 

   
   

Ah ! Humains, pourquoi ne jamais vouloir un seul instant penser que cette vie terrestre où, dans les ombres et la souffrance vous allez, n’est que la résultante inéluctable d’autres vies, qu’hélas, vous n’avez pu -vous n’avez su- utiliser pour aller vers la lumière et la paix.

Pourquoi ces échecs, amis ?
Qu’ont été vos autres passages dans d’autres vies ?

Un jour viendra où libérés de cette enveloppe pesante et grossière qui, comme le boulet un jour fixé par de lourdes chaînes aux pieds sanglants des esclaves et des galériens vous empêche d’avancer, libérés de cette contrainte, vous pourrez, en vous élevant un peu, contempler la fresque de vos vies passées, voir et comprendre le pourquoi de vos jours.

Qu’avez-vous fait, amis, de ces vies ?
Votre mémoire ne peut vous redonner ces détails et il importe que le vide se faisant en vous, vous alliez sur votre route, non en cherchant le pourquoi de vos heures mais en cherchant le pourquoi de votre force, de votre foi, de votre confiance.

La vie ne s’arrête jamais, et « la vie après la vie » est le plus beau cadeau que Dieu dans sa très grande bonté offrira à ceux qu’Il veut voir se racheter,
car les vies sont multiples et chaque vie est le palier nouveau de l’élévation.

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 148

 

 

 

 

 

 

 

 

.

 

 

 

 

 

La vie ne s’interrompt jamais

et ceux que l’on croit partis
sont là, souvent près de vous,
et vous regardent
à travers le regard limpide
d’un enfant.

Mais, vous ne savez
et ne comprenez.

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 149

   

 

 

 

 

 

 

 

   
   

 

 

 

 

 

 

 

.

 

 

Priez, amis, priez,

et il vous sera offert en cadeau
l’amour divin qui vous portera,
la lumière divine qui vous éclairera,
la paix divine qui vous entourera.

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 153

 

 

 

   
   

 

 

 

 

 

Sachez, quand il le faut,
laisser couler votre peine,
laisser couler vos larmes.

Que d’orgueil en vous, à vouloir cacher vos sentiments, votre impuissance, votre souffrance, votre faiblesse.

Laissez couler ce flot de désarroi.

 

En vérité, je vous le dis, quand le vase est vidé de son eau, vous pouvez y verser les parfums précieux qui enchanteront vos jours.

 

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata - page 154