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Regardez l'enfant qui barbouille !
Pinceau en main, il gribouille puis colore les feuilles
et les fleurs, et son pinceau, avec ardeur, trace maintes
volutes sur cette toile enfin remplie.
Puis il contemple le chef-d'uvre, sourire aux lèvres,
heureux, et court, du bonheur plein les yeux, l'offrir à
ceux qu'il aime comme gage de son affection ; et le père
et la mère regardent leur enfant, et s'extasient
et rient :
« Oh ! mon enfant chéri, mais quel joli dessin
! tu l'as fait de ta petite main pour papa et pour maman
!
»
Et ils l'exhibent à leurs parents :
« Regardez l'uvre du petit !
mais regardez,
il a tout mis : les arbres, le soleil, les oiseaux, la pelouse,
les fleurs, le jet d'eau
Rien ne manque à son
tableau !
Mais c'est un nouveau Michel-Ange ! Quelle joie pour nous,
cher petit ange, de te voir si bien dessiner !
»
Ils prennent le tableau précieux et l'accrochent
devant leurs yeux pour le contempler tout le temps.
Et puis un jour, l'enfant, grandi, va regarder avec mépris
cette toile qui a les honneurs, dans le salon, de toutes
les heures.
« Mais c'est affreux, mais c'est
ignoble ! Comment
pouvez-vous garder sur votre mur, accrochée, une
toile aussi affreuse ?
»
Le père et la mère écoutent, et tout
d'un coup, c'est dans le doute qu'ils se posent la question
de savoir s'il a raison car ils ont toujours admiré
ce tableau qui représentait l'amour de leur tout
petit
C'est horrible !
Que s'est-il passé ? Car maintenant
ils ont beau contempler, ils ne peuvent plus voir le décor
qu'ils admiraient tant alors.
Où est le beau jardin fleuri et où est le
jet d'eau qui, sans bruit, arrosait et arrosait toujours
ces pelouses de leur amour ?
Il ne reste rien de cela
!
Des taches informes, des traits trop gras qui ne
représentent plus rien !
Allez-vous être, enfants chéris, comme ces
parents tout attendris qui contemplaient avec amour l'uvre
offerte un certain jour ?
Nous nous sommes aussi extasiés sur les pas que vous
faisiez sur ce chemin nouveau pour vous qui vous conduisait
vers la vie. Allons-nous à notre tour concevoir qu'il
n'y avait pas beaucoup d'espoir pour que certains puissent
avancer à travers leurs destinées ?
Mais contrairement à ces parents qui, eux, ne sont
plus confiants, nous refuserons à jamais l'intrus
qui va faire remarquer que ce tableau qui était vôtre
n'est pas celui qu'on espérait car nos yeux sauront
fixer tous vos visages tant aimés de nos curs
attentifs et aimants, et nous allons encore attendre que
vous nous offriez un nouveau tableau brossé cette
fois avec attention, avec patience, avec passion.
Quel destin allez-vous tracer ?
Nous fermons les yeux et nous attendons, et nous entendrons
dans un moment votre voix qui nous appelle : « Regarde
» direz-vous « regarde et contemple ! j'ai ajouté
ce petit temple de l'amour ailé au milieu de ce jardin
que j'ai de nouveau brossé pour toi, ami aimé.
Et je n'ai rien oublié : le ciel si bleu où
des oiseaux chantent inlassablement leurs chants d'amour
et de paix, je n'ai pas oublié les arbres, les feuillages
qui frissonnent dans la brise du soir, et les pelouses à
leurs pieds où tant de fleurs ont émaillé
le vert très doux de leur beauté
Et le jet d'eau gicle encore ! Ecoute l'eau qui, dans la
vasque, retombe et rafraîchit !
Gouttelettes qui s'envolent au gré du zéphyr
doux !
Calme de la nuit qui lentement, doucement enveloppe !
Ai-je été assez adroit pour rendre tout cela
?
J'aurais tant voulu te donner cette impression de paix que
j'ai ressenti dans ma vie lorsque ta main m'a arrêté
pour contempler la beauté de vos vérités.
Et c'est pourquoi aujourd'hui, j'ai voulu, en m'appliquant,
t'apporter la preuve de l'élan qui jaillissait de
tout mon être pour faire renaître la Lumière.
Regarde ce tableau fini !
Paix et lumière où nul défi ne vient
entacher la matière !
Mais pour trouver ces couleurs, pour découvrir cette
lumière, j'ai mis mon pinceau dans mon cur,
et cette uvre étant accomplie, je viens à
toi et, aujourd'hui, je te demande encore une fois de prendre
ma main, car c'est avec toi que je veux signer ma prière.
Et si tu veux, ami très cher, ce tableau que j'avais
brossé, emporte-le dans la lumière de ton
Monde lointain et beau, afin de l'offrir en cadeau à
ce Dieu que j'ai fait pleurer, pour qu'Il me donne la pitié
de son amour pour mon bonheur, pour qu'Il puisse apaiser
mon cur car j'ai enfin compris, ce soir, combien était
grande sa Gloire !
»
Coulent
les larmes !
Se réchauffent les âmes à la chaleur
de ces flammes qui naissent du foyer de l'amour et qui réchaufferont
toujours les curs désespérés
Archange
Raphaël
médium : marcelle olivério
Quand le Ciel parle
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Depuis
quelques années déjà, on a pu immanquablement
remarquer qu'un certain malaise, accompagné pour
beaucoup d'un
"léger" vent de peur
-voire de panique- flotte sur la France : situation difficile,
problèmes sociaux, plus loin, au-delà de nos
frontières, désolation du cortège sinistre
des guerres, tortures, morts, et plus largement, cortège
angoissant des maladies contagieuses, cataclysmes, séismes,
inondations, tout cela venant en rappel de ces prédictions
tant de fois faites, peut-être déjà
celles de Nostradamus dont les interprétations ont
été portées à la connaissance
du grand public, offertes à l'attention d'êtres
curieux, sceptiques ou peut-être tout simplement effrayés.
Malgré les contradictions publiées dans l'intention
de ramener à d'autres dimensions ce phénomène
qui avait brusquement plongé la France dans l'incertitude
anxieuse de son devenir, les hommes, sentant confusément
que quelque chose est en train de se passer, veulent essayer
de soulever le voile qui couvre un avenir inquiétant
parce qu'incertain et sombre.
En cette période trouble et difficile, les gens,
avides de "voyances", désireux de connaître
l'orientation de leurs vies parce qu'intérieurement
troublés par la stérilité de leur vécu
et de leurs élans, recherchent avec angoisse les
éléments qui pourront confirmer ou
infirmer
leur terreur et leurs craintes.
On
a bien sûr essayé de jeter un voile sur les
vérités de ces centuries obscures que d'aucuns
jugent impossibles à traduire, car il est toujours
difficile d'admettre que des événements terribles
puissent un jour venir bousculer des vies de tranquillité
heureuse.
Mais la peur évite-t-elle le danger ?
Difficile d'admettre, et plus difficile encore de reconnaître
et d'accepter d'avouer que les hommes, à quelques
exceptions près, vivent leurs vies dans le matérialisme,
l'indifférence, l'égoïsme, l'intolérance
qui, les faisant ignorer et dédaigner les souffrances,
ne peuvent que les abaisser
les avilir.
On
sait punir l'enfant dont le comportement n'a pas été
celui qu'on attendait. Pourquoi alors espérer -voire
exiger- que ce refus des valeurs essentielles des vies qui
entraîne de telles attitudes et partant, tant de drames,
reçoive récompense et absolution ?
Les
prédictions de Nostradamus ne sont que l'avertissement
qui fait suite à tant de prophéties, qui précède
tant de mises en garde répétées à
travers le temps.
Beaucoup croient
Beaucoup questionnent
Beaucoup
rejettent
Beaucoup doutent, et comme les apôtres
à Jésus, demandent :
« Dis-nous quand cela aura lieu et quel sera le
signe de ton avènement et de la fin du monde. »
Combien
de prédictions, combien de messages ont été
délivrés en réponse mais combien ont
compris ?
Ferons-nous de même ?
Préférerons-nous nous cacher les yeux et,
comme l'autruche stupide, enfouir notre tête dans
le sable, ne restant que passifs, corps vulnérables
et curs fragiles exposés aux attaques ?
Rejetterons-nous à notre tour ces avertissements
faits à travers ces si nombreux messages donnés
depuis des siècles par des prophètes, ces
médiums de Dieu, par des médiums, ces instruments
de Dieu ?
Les
Epîtres, les Evangiles, tout déjà annonçait
la souffrance finale.
Méditons sur la deuxième Epître de Pierre
:
« [
] Il n'a pas épargné
non plus l'ancien monde, mais il préserva, lors du
déluge dont il submergea le monde des impies, Noé
le huitième des survivants, lui qui proclamait la
justice ; puis il condamna à l'anéantissement
les villes de Sodome et Gomorrhe en les réduisant
en cendres à titre d'exemple pour les impies à
venir ; et il délivra Loth le juste, accablé
par la manière dont vivaient ces criminels débauchés
; car ce juste, vivant au milieu d'eux, les voyait et les
entendait : jour après jour, son âme de juste
était à la torture, à cause de leurs
uvres scandaleuses.
C'est donc que le Seigneur peut arracher à l'épreuve
les hommes droits et garder en réserve, pour les
châtier au jour du jugement, les hommes injustes
[
] Tout d'abord, sachez-le : dans les derniers
jours viendront des sceptiques moqueurs menés par
leurs passions personnelles qui diront : Où est la
promesse de son avènement ? Car depuis que les
pères sont morts, tout demeure dans le même
état qu'au début de la création. »
(2 - v. 4-9)
[
] Par les mêmes causes, le monde d'alors
périt submergé par l'eau. Quant aux Cieux
et à la Terre actuels, la même Parole les tient
en réserve pour le feu, les garde pour le jour du
jugement et de la perdition des impies.
Il
y a une chose en tout cas, mes amis, que vous ne devez pas
oublier : pour le Seigneur un seul jour est comme mille
ans et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas
à tenir sa promesse, alors que certains prétendent
qu'Il a du retard, mais Il fait preuve de patience envers
vous, ne voulant pas que quelques-uns périssent mais
que tous parviennent à la conversion.
Le jour du Seigneur viendra comme un voleur.
[
] Puisque tout cela doit ainsi se dissoudre, quels
hommes devez-vous être ! Quelle sainteté
de vie ! Quel respect de Dieu !
Vous
qui attendez et qui hâtez la venue du jour de Dieu
[
] "Nous attendons selon sa promesse des cieux
nouveaux et une terre nouvelle où la justice habite."
C'est pourquoi, mes amis, faites effort pour qu'il vous
trouve dans la paix, nets et irréprochables. Et dites-vous
bien que la longue patience du Seigneur, c'est votre salut
!
C'est dans ce sens que Paul, notre frère et ami,
vous a écrit selon la sagesse qui lui a été
donnée. C'est aussi ce qu'il dit dans toutes les
lettres où il traite de ces sujets : il s'y trouve
des passages difficiles dont les gens ignares et sans formation
tordent le sens, comme ils le font aussi d'autres Ecritures
pour leur perdition.
Eh
bien, mes amis, vous voilà prévenus : tenez-vous
sur vos gardes, ne vous laissez pas entraîner par
les impies qui s'égarent et ne vous laissez pas arracher
à votre assurance ! Mais croissez dans la grâce
et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
A Lui soit la gloire dès maintenant et jusqu'au jour
de l'éternité. »
(3 - v. 3-18)
Nous
retrouvons confirmation de ces faits dans la deuxième
Epître de Paul aux Romains :
« En effet, la colère de Dieu se révèle
du haut du Ciel contre votre impiété et toute
injustice des hommes, qui retiennent la vérité
captive de l'injustice ; [
] ils sont donc inexcusables,
puisque, connaissant Dieu, ils ne lui ont rendu ni la gloire,
ni l'action de grâce qui reviennent à Dieu
; au contraire, ils se sont fourvoyés dans leurs
vains raisonnements et leur cur insensé est
devenu la proie des ténèbres : se prétendant
sages, ils sont devenus fous ; [
] C'est pourquoi,
Dieu les a livrés, par les convoitises de leurs curs,
à l'impureté où ils avilissent eux-mêmes
leurs propres corps. Ils ont échangé la vérité
de Dieu contre le mensonge, adoré et servi la créature
au lieu du Créateur qui est béni éternellement.
C'est pourquoi, Dieu les a livrés à des passions
avilissantes : leurs femmes ont échangé
les rapports naturels pour des rapports contre nature ;
les hommes de même, abandonnant les rapports naturels
avec la femme, se sont enflammés de désir
les uns pour les autres, commettant l'infamie d'homme à
homme et recevant en leur personne le juste salaire de leur
égarement. Et comme ils n'ont pas jugé bon
de garder la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés
à leur intelligence sans jugement ; ainsi font-ils
ce qu'ils ne devraient pas.
Ils sont remplis de toute sorte d'injustice, de perversité,
de cupidité, de méchanceté, pleins
d'envie, de meurtres, de querelles, de ruse, de dépravation,
diffamateurs, médisants, ennemis de Dieu, provocateurs,
orgueilleux, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles
à leurs parents, sans intelligence, sans loyauté,
sans cur, sans pitié.
Bien qu'ils connaissent le verdict de Dieu déclarant
dignes de mort ceux qui commettent de telles actions, ils
ne se bornent pas à les accomplir, mais ils approuvent
encore ceux qui les commettent. » (1 - v.
18-32)
«
[
]
Par ton endurcissement, par ton cur impénitent,
tu amasses contre toi un trésor de colère
pour le jour de la colère où se révélera
le juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon
ses uvres : vie éternelle pour ceux qui par
leur persévérance à bien faire, recherchent
gloire, honneur et incorruptibilité, mais colère
et indignation pour ceux qui, par révolte, se rebellent
contre la vérité et se soumettent à
l'injustice.
Détresse et angoisse pour tout homme qui commet le
mal ; gloire, honneur et paix à quiconque fait
le bien, car en Dieu il n'y a pas de partialité. »
(2 - v. 5-11)
Il
est écrit (3 - v. 10-18) :
« [
] Ils sont tous dévoyés,
ensemble pervertis,
pas un qui fasse le bien, pas même un seul.
Leur gosier est un sépulcre béant ;
de leur langue ils sèment la tromperie ;
un venin d'aspic est sous leurs lèvres ;
leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume
;
leurs pieds sont prompts à verser le sang ;
la ruine et le malheur sont sur leurs chemins ;
et le chemin de la paix, ils ne le connaissent pas.
Nulle crainte de Dieu devant leurs yeux. »
Nous
souvenons-nous des paroles de Jésus ?
« Quand vous entendrez parler de guerres et de
bouleversements, ne soyez pas terrifiés car il faut
que cela arrive d'abord mais ce ne sera pas aussitôt
la fin.
On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume
et il y aura de grands tremblements de terre, et selon les
lieux, des pestes et des famines. Il se passera des choses
effrayantes et il y aura de grands signes venant du Ciel.
» Jésus [selon Luc 21]
« Or tout cela ne sera que le commencement des
douleurs de l'enfantement. Alors on vous livrera aux tourments,
on vous fera mourir et vous serez haïs de toutes les
nations à cause de mon nom. Et alors beaucoup succomberont.
On se trahira mutuellement. Il surgira une foule de faux
prophètes qui égareront la moitié des
gens, et l'iniquité se multipliant, la charité
de la masse se refroidira. Mais celui qui tiendra jusqu'au
bout, celui-là sera sauvé. » Jésus
[selon Matthieu - 24]
Et
alors viendra la fin
«
Il y aura en effet une grande tribulation, telle qu'il n'y
en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu'à
maintenant et qu'il n'y en aura plus jamais. Et si ces jours-là
n'avaient été abrégés, aucune
créature n'échapperait ; mais à cause
des élus, ces jours seront abrégés.
Alors, si l'on vous dit : voici le Christ ! ou bien : le
voilà ! n'en croyez rien. Car il surgira de faux
messies et de faux prophètes qui opéreront
de grands signes et de grands prodiges, jusqu'à égarer,
s'il était possible, les élus eux-mêmes.
Vous voilà prévenus.
Si
on vous dit : le voici dans le désert ! n'y allez
pas ; le voici dans des lieux retirés ! n'en croyez
rien. Comme l'éclair en effet part de l'orient et
brille jusqu'à l'occident, ainsi en sera-t-il de
l'Avènement du Fils de l'homme. Où que soit
le cadavre, là se rassembleront les vautours. Mais
aussitôt après ces jours de tribulation, le
soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté,
les astres tomberont du ciel et les puissances du ciel seront
ébranlées. Et alors paraîtra dans le
ciel le signe du Fils de l'homme ; alors toutes les tribus
de la Terre se frapperont la poitrine, et elles verront
le Fils de l'homme venir sur les nuées du ciel avec
puissance et grande gloire.
Du figuier, apprenez cette comparaison. Dès que son
bois devient tendre et poussent ses feuilles, vous comprenez
que l'été approche. De même, vous aussi
: quand vous verrez tout cela, comprenez qu'il est proche,
aux portes, l'avènement.
Mais
ce jour et cette heure, nul ne les connaît, ni les
anges des Cieux, ni le Fils, ni personne sinon le Père
et lui seul. »
Jésus [selon Matthieu - 24]
En
parallèle de ces diverses prophéties, celles
de l'Apocalypse, révélation de Jésus
à Jean « pour montrer à ses serviteurs
ce qui doit arriver
» Révélation
des différents châtiments que subiront les
hommes s'ils ne veulent pas comprendre la nécessité
de changer avant qu'il ne soit trop tard, n'est-elle pas
une incitation à une conversion, à une transformation
des êtres ?
Messages prophétiques que l'on ne peut rejeter.
L'esprit
prophétique n'est-il pas inhérent à
l'Eglise catholique ?
Alors, ne pas croire aux prophéties, aux manifestations
d'un autre Plan, même si ces manifestations se font
à notre époque, n'est-ce pas refuser la réalité
vivante d'un Plan spirituel toujours présent pour
nous entourer, nous conseiller, nous guider, nous protéger,
nous instruire des mises en garde et des conseils divins,
mais aussi nous apporter consolation en nous faisant découvrir
l'action de Dieu ?
N'est-ce pas refuser des manifestations divines ?
Ces messages, peut-on les dénier ?
Souvenons-nous que toutes les religions ont eu leurs révélateurs
: médiums inspirés, auditifs ou voyants, par
le canal desquels est transmise la parole de Dieu.
Mais souvenons-nous également de l'attitude de l'Eglise
face aux révélations. Attitude de bon aloi,
sans doute, car il importe de plonger au cur des choses
pour accepter et admettre. Mais pour ne faire référence
qu'aux apparitions de Fatima, l'autorité ecclésiastique
n'a-t-elle pas feint tout d'abord d'ignorer ces événements
mystérieux, interdisant à son clergé
d'y prendre part, et s'interdisant d'ailleurs de le faire
même lorsque l'opposition des autorités amena
celles-ci à procéder à des interrogatoires
sévères assortis de menaces de mort terrifiantes,
véritable torture morale pour les petits voyants
?
Ces temps sont révolus et Fatima est objet de culte,
mais, triste constat, de nos jours encore, nous retrouvons
la même attitude, le même scepticisme, les mêmes
réticences qui conduisent l'Eglise à nier
l'évidence et la valeur de communications faites
à d'autres médiums que ceux reconnus par elle.
En veut-elle l'exclusivité pour satisfaire quelque
intérêt ?
Jour après jour, elle
tente de jeter l'anathème sur ces autres médiums
choisis par Dieu pour d'autres communications tendant, par
là même, à discréditer ces communications.
Mais, ce faisant, n'est-ce pas pour elle l'affirmation d'une
volonté formelle de refuser de se commettre avec
cette philosophie spirite qui, au-delà des clichés
stéréotypés, étriqués
et fallacieux, a apporté à travers le temps
et la démonstration par les faits, la preuve que
les inspirations d'un Monde supérieur descendent
sur l'Humanité. N'est-ce pas réfuter et nier
cette possibilité de communication avec des Esprits
supérieurs, cette révélation permanente
qui, émanant de leurs Plans, est une initiation de
l'homme aux lois suprêmes à travers des paroles
de vérité et de lumière qui éclairent
les obscurs problèmes de la destinée ?
Pourquoi
ne pas se souvenir des paroles de Saint Paul :
« Ne refusez pas les prophéties ; recevez
tout, discernez, et ce qui est bon, retenez-le. »
Puisse
donc ceci être et s'accomplir dans le plus grand respect,
la plus grande tolérance et la plus parfaite objectivité.
«
Je suis la Mère de Dieu
qui te prie de
proclamer en son nom le message suivant au monde entier
»
Manifestations
de messagers divins, manifestations d'Esprits, car ces apparitions
définies comme mariales à travers les concepts
dogmatiques et l'imagerie populaire ne sont en fait que
des manifestations d'Esprits de Lumière envoyés
par Dieu pour faire, avant qu'il ne soit trop tard, d'ultimes
mises en garde, d'ultimes incitations à une évolution
rendue inéluctable par la gravité des faits
et les péchés des hommes ; expression d'un
Père qui ne pourra un jour que châtier l'inconsistance
et le défi pervers
Manifestations : symboles de la présence permanente
de Dieu et de ces Plans ignorés des Humains, ou peut-être
plus simplement, volontairement oubliés par eux
Preuves tant de fois données de l'amour patient et
attentif de Dieu qui, sans cesse, pleure sur une Humanité
qui, sans cesse, danse sur un volcan
Chagrin d'un
Dieu de miséricorde qui, sans cesse, dans sa charité,
tend la main pour arrêter les pas trop pressés
qui conduisent les êtres à la désolation
et au gouffre
Célèbres
messages occultés
secret
mystère
entretenu qui avive l'attente curieuse -mais angoissée-
des Hommes
Aucune manifestation ne peut se faire sans l'autorisation,
sans la volonté de Dieu qui sait mieux que n'importe
quel humain -fut-il Pape- ce qu'il doit offrir à
l'attention et à la réflexion ; pourquoi alors
l'Eglise catholique va-t-elle à l'encontre des désirs
divins de voir porter à la connaissance des masses
ces communications qui pourraient, dans le libre arbitre
de l'analyse, éclairer le destin des êtres ?
La
troisième partie du secret de Fatima fut écrite
par sur Lucie entre le 22 décembre 1943
et le 9 janvier 1944 et remise à Mgr l'Evêque
de Leira le 17 juin 1944.
L'enveloppe fermée contenant le secret fut
envoyée à Rome en 1957. Le Pape Jean
XXIII a lu le secret et l'a donné à
des Prélats de la Curie et à quelques
autres personnes.
Les Papes Paul VI et Jean-Paul II l'ont lu également,
mais ont jugé prudent de ne pas le publier.
[Extrait de "Les apparitions de Fatima"
- R.P. Fernando Leite S.J.]
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Ce
que Dieu veut, qui peut le contrecarrer ? Qui peut
augurer les conséquences de ses volontés auxquelles
nul être ne devrait refuser de souscrire car sa volonté
est notre seul guide ?
Affrontement des hommes avec Dieu ?
Désobéissance à ses ordres ou désertion
devant l'impossible gageure de mettre les individus face
à face avec leurs gestes, face à face avec
une nécessité de transformation et d'épuration,
ou plus gravement pour l'Eglise, refus d'accepter ce face
à face avec ses carences,
car reconnaître l'effritement des valeurs morales
et spirituelles, n'est-ce pas reconnaître une incompétence
au maintien de ces valeurs ?
Lorsque l'on sait qu'un Monde peut s'effriter car une gangrène
le ronge, n'est-il pas important de procéder très
vite aux mesures d'urgence qui s'imposent ?
Que fait l'Eglise ?
Cacher, celer dans le but
peut-être louable de ne pas effrayer les masses, mais,
ce faisant, laisser une gangrène ronger et détruire,
est-ce donc cela que Dieu souhaitait ?
Pourquoi
aurait-Il envoyé des entités, symboles de
Lumière, de Pureté et d'Amour, si la nécessité
et l'urgence ne s'en faisaient sentir, s'Il ne souhaitait
rappeler que les épreuves et les malheurs sont souvent
des manifestations de la justice divine ?
Se taire, n'est-ce pas se faire complice des gestes destructeurs
qui bouleverseront le Monde car l'Homme n'est-il pas capable
du meilleur comme du pire même lorsqu'il s'agit de
son propre devenir ?
Transposons dans une question un constat de l'Archange Raphaël
:
« l'Eglise qui aurait dû être la fille
de Dieu, n'est-elle pas en train de crever les yeux des
masses qui la contemplent et qui attendent ?
»
«
Que nul ne s'abuse ! » écrit Saint Paul
dans son Epître aux Corinthiens.
La sagesse n'est-elle pas d'accéder aux volontés
de Dieu ?
Souvenons-nous des paroles de Jésus :
« Rien n'est voilé qui ne sera dévoilé,
rien n'est secret qui ne sera connu. Ce que je vous dis
dans l'ombre, dites-le au grand jour ; ce que vous entendez
dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les terrasses. »
[Matthieu 10 - 26.27]
L'issue
est proche !
Ne dédaignons rien ;
la vie est un boomerang qui trop souvent revient implacablement
sur la cause de son envol.
Chocs en retour
Regrets
Trop tard !
L'inéluctable ne peut être
repoussé.
Peu
importent l'année, le jour, l'heure, peu importe
le lieu. Si ces jours sombres arrivent -quand ces jours
sombres arriveront- essayons, puisque seul l'enjeu terrible
de la souffrance de l'Humanité compte, d'accomplir
dans l'amour, dans la charité, dans l'abnégation,
ces changements nécessaires pour pouvoir alors affronter
ces moments difficiles avec, au cur, le sentiment
que des gestes d'amour peuvent ouvrir une porte sur d'autres
réalités plus lumineuses et plus pures.
Essayons de nous accrocher à ces mains secourables
que tendent vers nous ces êtres d'un autre Plan qui
sont tant de fois venus, dans une souffrance immense née
d'un amour infini dispensé sans cesse, redonner les
mêmes avertissements difficiles, refaire les mêmes
mises en garde.
Car la liste est longue de ces lieux où une entité
lumineuse s'est présentée pour donner ces
messages sans cesse renouvelés, mais combien de fois
acceptés, et hélas, combien de fois occultés !
Au premier rang de ces communications, celles de La Salette,
de Fatima mais, à travers le temps, d'autres messagers
divins se sont exprimés dans un enchaînement
troublant, tel mon guide, l'Archange Raphaël, qui sait
si bien dépeindre la tristesse du Ciel, mais aussi
son attente et ses espoirs :
«
Le Ciel pleure tristement sur vos destins
Fasse Dieu que ces larmes qui coulent et roulent de l'Infini
jusqu'à vos sphères puissent être suffisantes
pour arroser ces terrains qui sont les vôtres, car
nous avons essayé d'y enfouir les graines qui donneront
les pousses et les plants nouveaux de vies nouvelles : les
graines de l'humilité, de la compréhension,
de l'acceptation, de la tolérance, de la charité,
de l'amour et du pardon
»
Appel permanent de ces Plans de Lumière à
une transformation nécessaire, à une évolution
indispensable -voire inéluctable- des gestes des
Humains.
Enfin grandis et transcendés, les hommes pourront
alors, par leurs prières, obtenir que descendent
sur leurs cieux tourmentés et noircis les rayons
d'une Lumière d'amour qui, comme un message, apportera
la Vie.
Combien de sourires sarcastiques accueilleront ces mots,
car, quel crédit leur donner ?
Comme on reconnaît un arbre à ses fruits, ne
peut-on reconnaître un messager à ses messages ?
« car moi, je vous donnerai un langage et une
sagesse que ne pourront contrarier ni contredire aucun de
ceux qui seront contre vous. » Jésus
[selon Luc 21-15]
L'étrangeté
de ces phénomènes ouvre un vaste champ à
toutes les hypothèses. D'aucuns le laisseront en
friche, mais je garde l'espoir que d'autres le cultiveront.
« Les apparitions ont bien un rôle à
jouer, et si l'on a bien compris, on devrait les accueillir
avec joie, comme une grâce de Dieu, une étoile
dans la nuit de la foi
» Abbé
Laurentin.
Alors,
acceptons de relever la tête et de faire notre guide
de cette étoile brillante, de
cette clarté
lointaine, larme sur le lamé d'un ciel noir et lourd
où vibre l'Infini
puis, dans l'offrande définitive de nos âmes,
attendons et continuons de penser
marcelle
olivério
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