Il arriva que le feu prit dans les coulisses d'un théâtre.
Le bouffon vint en avertir le public.
On pensa qu'il faisait de l'esprit et on applaudit…
Il insista ; on rit de plus belle.

C'est ainsi, je pense, que périra le Monde : dans la joie générale des gens spirituels qui croiront à une farce.


Søren Kierkegaard

 

 

 

 

   
 

 

Extraits…

 

   
 

Si Dieu n'avait pas créé les grains de sable, les Humains les auraient inventés pour faire naître le désert…

Si Dieu n'avait pas créé de précipices, les Humains les auraient creusés pour y perdre leurs pas…

Si Dieu n'avait pas laissé souffler le vent déchaîné et la tempête horrible, les Humains les auraient suscités pour bouleverser leurs vies…

Mais Dieu a créé le zéphyr, l'eau cascadante, les fleurs qui enchantent, est-ce que les Humains savent encore laisser le doux zéphyr embrasser leurs cheveux, l'eau rafraîchir leurs fronts, les fleurs embaumer leurs jours ?…

Dieu a créé la Mort pour que la Vie renaisse,
les Humains ont détruit la Vie pour que la Mort arrive…
S'ils pouvaient, ces Humains, se souvenir que Dieu a un jour fait naître l'Amour, fait jaillir la Lumière des Ténèbres, écarté les voiles, bouleversé les Mondes !…
S'ils pouvaient se souvenir de cette main de Lumière qui a un jour montré le chemin à suivre !…
Mais Dieu a créé le chemin, et les Humains, eux, ont perdu le sens de l'orientation voulue…
Dieu a créé le jour, et les Humains ne peuvent appeler que la nuit !…
Gouffre immense !…
Tourbillon des Ombres qui emporte et détruit, gouffre infini où se perd une Humanité qui ne veut plus entendre, qui ne veut plus comprendre, qui ne veut plus… aimer

Et ces grains de sable que Dieu a fait naître, ne peuvent être utilisés par ces Humains pressés que comme un linceul lourd qui ne fait de la Vie qu'un… désert.

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Quand le Ciel parle

 

 

 

 

 

   

Il y a loin de vos vies des drames épouvantables qui se jouent, et vous passez, ignorants, enfermés simplement sur le plan de vos vies, dans vos propres élans, sans une pensée, sans un regret pour celui qui, près de vous ou plus loin de vous, vit un drame et s'effondre.

Toujours un peu "curieux" de faire un saut dans le temps comme un enfant saute à cloche-pied, d'une marche sur l'autre, et se retrouver dans des situations similaires.
Les mots se transforment et changent, évoluent, s'améliorent. Pourquoi ces mots qui peuvent changer ne restent-ils pas le symbole de vies qui, elles aussi, pourraient changer, d'un renouveau qui pourrait sans cesse se faire, de découvertes qui pourraient toujours intervenir.
Ne serait-il pas merveilleux de pouvoir, comme l'enfant, sauter aussi d'une marche sur l'autre, mais pour monter cette fois et non pas pour descendre.
Pourquoi les enfants sautent-ils toujours du haut vers le bas ?… Retracent-ils dans leurs jeux le symbole de la vie des adultes ? Pourquoi la sollicitation doit-elle peser sur vos âmes et sur vos vies ? Pourquoi ?…
Quelle force vous pousse à céder à cette sollicitation alors que la même force bien utilisée, bien dirigée, pouvait vous pousser à refuser. Pourquoi, dans les situations qui peuvent être éclaircies, les adultes tendent-ils leurs élans à être bousculés ?
Si ce libre arbitre que Dieu vous a donné pour le choix de vos vies était intervenu, la réflexion aidant, des erreurs ne se seraient pas produites.

 

 

 

La sollicitation existe mais il appartient à l'être de tendre la main pour l'arrêter et la bloquer.

   
   

Il y a toujours deux voies à la croisée des chemins : une voie qui conduit difficilement vers la pureté et la paix, et une voie qui conduit, beaucoup plus facile et aisée, vers le drame et l'horreur.
« Alors » allez-vous dire « il y a peut-être drame et horreur mais n'y a-t-il pas aussi simplement "erreur" et qu'est l'erreur dans une vie qui tend justement à un point d'évolution des destins ? »
Mais c'est d'erreur en erreur que vous avancez !…
La sollicitation se fait, c'est certain, mais souvenez-vous de Jésus tenté dans le désert pendant le temps de son jeûne, amené sur le faîte du Temple, sommé de sauter pour que les anges de son Père le récupèrent…
A-t-Il cédé à la sollicitation ou aux incitations ?
Il n'a fait que lever les yeux vers le Ciel et a prié avec plus d'ardeur pour que la force gonfle son cœur pour aller au bout du chemin et Il a accompli son destin.
Bien sûr, vous n'êtes pas Jésus… Enfants, vous ne l'êtes plus, et vous êtes des adultes conscients, souvent concernés par des erreurs trop acceptées.

Comme les pierres d'une même carrière qui se blottissent l'une contre l'autre, et lorsque le pic s'abat, la pierre vole en éclats, laquelle de vos destinées aura alors éclaté ?
Le silence est pesant parfois, et on voudrait à chaque fois le meubler de nos appels, tendre la main vers qui chancelle sur ce chemin trop difficile, mais qu'il a choisi et voulu.
L'aile du temps bruit doucement au-dessus de vos têtes trop souvent dressées dans le défi et sans regrets…
L'aile du temps !…
Il est des ailes bruissantes d'amour qui volent alentour et de nuit et de jour, brassent l'air dans un élan.
Les voyez-vous ces ailes blanches qui planent au-dessus de vos têtes ? Un regard, et vous courez vers la tempête de vos vies échevelées.

   
 

Nos mains ont pourtant démêlé les fils trop embrouillés de ces vies dépareillées. Pourquoi refaites-vous les nœuds que nous avons si patiemment dénoués dans le temps ?

   
 

 


Regardez l'enfant qui barbouille !…
Pinceau en main, il gribouille puis colore les feuilles et les fleurs, et son pinceau, avec ardeur, trace maintes volutes sur cette toile enfin remplie.
Puis il contemple le chef-d'œuvre, sourire aux lèvres, heureux, et court, du bonheur plein les yeux, l'offrir à ceux qu'il aime comme gage de son affection ; et le père et la mère regardent leur enfant, et s'extasient et rient :
« Oh ! mon enfant chéri, mais quel joli dessin ! tu l'as fait de ta petite main pour papa et pour maman !… »
Et ils l'exhibent à leurs parents :
« Regardez l'œuvre du petit !… mais regardez, il a tout mis : les arbres, le soleil, les oiseaux, la pelouse, les fleurs, le jet d'eau… Rien ne manque à son tableau !
Mais c'est un nouveau Michel-Ange ! Quelle joie pour nous, cher petit ange, de te voir si bien dessiner !… »
Ils prennent le tableau précieux et l'accrochent devant leurs yeux pour le contempler tout le temps.
Et puis un jour, l'enfant, grandi, va regarder avec mépris cette toile qui a les honneurs, dans le salon, de toutes les heures.
« Mais c'est affreux, mais c'est… ignoble ! Comment pouvez-vous garder sur votre mur, accrochée, une toile aussi affreuse ?… »
Le père et la mère écoutent, et tout d'un coup, c'est dans le doute qu'ils se posent la question de savoir s'il a raison car ils ont toujours admiré ce tableau qui représentait l'amour de leur tout petit…
C'est horrible !… Que s'est-il passé ? Car maintenant ils ont beau contempler, ils ne peuvent plus voir le décor qu'ils admiraient tant alors.
Où est le beau jardin fleuri et où est le jet d'eau qui, sans bruit, arrosait et arrosait toujours ces pelouses de leur amour ?… Il ne reste rien de cela !… Des taches informes, des traits trop gras qui ne représentent plus rien !…
Allez-vous être, enfants chéris, comme ces parents tout attendris qui contemplaient avec amour l'œuvre offerte un certain jour ?
Nous nous sommes aussi extasiés sur les pas que vous faisiez sur ce chemin nouveau pour vous qui vous conduisait vers la vie. Allons-nous à notre tour concevoir qu'il n'y avait pas beaucoup d'espoir pour que certains puissent avancer à travers leurs destinées ?
Mais contrairement à ces parents qui, eux, ne sont plus confiants, nous refuserons à jamais l'intrus qui va faire remarquer que ce tableau qui était vôtre n'est pas celui qu'on espérait car nos yeux sauront fixer tous vos visages tant aimés de nos cœurs attentifs et aimants, et nous allons encore attendre que vous nous offriez un nouveau tableau brossé cette fois avec attention, avec patience, avec passion.
Quel destin allez-vous tracer ?
Nous fermons les yeux et nous attendons, et nous entendrons dans un moment votre voix qui nous appelle : « Regarde » direz-vous « regarde et contemple ! j'ai ajouté ce petit temple de l'amour ailé au milieu de ce jardin que j'ai de nouveau brossé pour toi, ami aimé. Et je n'ai rien oublié : le ciel si bleu où des oiseaux chantent inlassablement leurs chants d'amour et de paix, je n'ai pas oublié les arbres, les feuillages qui frissonnent dans la brise du soir, et les pelouses à leurs pieds où tant de fleurs ont émaillé le vert très doux de leur beauté…
Et le jet d'eau gicle encore ! Ecoute l'eau qui, dans la vasque, retombe et rafraîchit !…
Gouttelettes qui s'envolent au gré du zéphyr doux !…
Calme de la nuit qui lentement, doucement enveloppe !…
Ai-je été assez adroit pour rendre tout cela ?
J'aurais tant voulu te donner cette impression de paix que j'ai ressenti dans ma vie lorsque ta main m'a arrêté pour contempler la beauté de vos vérités.
Et c'est pourquoi aujourd'hui, j'ai voulu, en m'appliquant, t'apporter la preuve de l'élan qui jaillissait de tout mon être pour faire renaître la Lumière.
Regarde ce tableau fini !
Paix et lumière où nul défi ne vient entacher la matière !
Mais pour trouver ces couleurs, pour découvrir cette lumière, j'ai mis mon pinceau dans mon cœur, et cette œuvre étant accomplie, je viens à toi et, aujourd'hui, je te demande encore une fois de prendre ma main, car c'est avec toi que je veux signer ma prière. Et si tu veux, ami très cher, ce tableau que j'avais brossé, emporte-le dans la lumière de ton Monde lointain et beau, afin de l'offrir en cadeau à ce Dieu que j'ai fait pleurer, pour qu'Il me donne la pitié de son amour pour mon bonheur, pour qu'Il puisse apaiser mon cœur car j'ai enfin compris, ce soir, combien était grande sa Gloire !… »

 

Coulent les larmes !…
Se réchauffent les âmes à la chaleur de ces flammes qui naissent du foyer de l'amour et qui réchaufferont toujours les cœurs désespérés…

Archange Raphaël
médium : marcelle olivério
Quand le Ciel parle…

   
   

 

 

 

Depuis quelques années déjà, on a pu immanquablement remarquer qu'un certain malaise, accompagné pour beaucoup d'un… "léger" vent de peur -voire de panique- flotte sur la France : situation difficile, problèmes sociaux, plus loin, au-delà de nos frontières, désolation du cortège sinistre des guerres, tortures, morts, et plus largement, cortège angoissant des maladies contagieuses, cataclysmes, séismes, inondations, tout cela venant en rappel de ces prédictions tant de fois faites, peut-être déjà celles de Nostradamus dont les interprétations ont été portées à la connaissance du grand public, offertes à l'attention d'êtres curieux, sceptiques ou peut-être tout simplement effrayés.

Malgré les contradictions publiées dans l'intention de ramener à d'autres dimensions ce phénomène qui avait brusquement plongé la France dans l'incertitude anxieuse de son devenir, les hommes, sentant confusément que quelque chose est en train de se passer, veulent essayer de soulever le voile qui couvre un avenir inquiétant parce qu'incertain et sombre.
En cette période trouble et difficile, les gens, avides de "voyances", désireux de connaître l'orientation de leurs vies parce qu'intérieurement troublés par la stérilité de leur vécu et de leurs élans, recherchent avec angoisse les éléments qui pourront confirmer ou… infirmer leur terreur et leurs craintes.

On a bien sûr essayé de jeter un voile sur les vérités de ces centuries obscures que d'aucuns jugent impossibles à traduire, car il est toujours difficile d'admettre que des événements terribles puissent un jour venir bousculer des vies de tranquillité heureuse.
Mais la peur évite-t-elle le danger ?…
Difficile d'admettre, et plus difficile encore de reconnaître et d'accepter d'avouer que les hommes, à quelques exceptions près, vivent leurs vies dans le matérialisme, l'indifférence, l'égoïsme, l'intolérance qui, les faisant ignorer et dédaigner les souffrances, ne peuvent que les abaisser… les avilir.

On sait punir l'enfant dont le comportement n'a pas été celui qu'on attendait. Pourquoi alors espérer -voire exiger- que ce refus des valeurs essentielles des vies qui entraîne de telles attitudes et partant, tant de drames, reçoive récompense et absolution ?

Les prédictions de Nostradamus ne sont que l'avertissement qui fait suite à tant de prophéties, qui précède tant de mises en garde répétées à travers le temps.
Beaucoup croient… Beaucoup questionnent… Beaucoup rejettent… Beaucoup doutent, et comme les apôtres à Jésus, demandent :
« Dis-nous quand cela aura lieu et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde. »

Combien de prédictions, combien de messages ont été délivrés en réponse mais combien ont compris ?…
Ferons-nous de même ?
Préférerons-nous nous cacher les yeux et, comme l'autruche stupide, enfouir notre tête dans le sable, ne restant que passifs, corps vulnérables et cœurs fragiles exposés aux attaques ?…
Rejetterons-nous à notre tour ces avertissements faits à travers ces si nombreux messages donnés depuis des siècles par des prophètes, ces médiums de Dieu, par des médiums, ces instruments de Dieu ?

 

 

 

 

Les Epîtres, les Evangiles, tout déjà annonçait la souffrance finale.
Méditons sur la deuxième Epître de Pierre :
« […] Il n'a pas épargné non plus l'ancien monde, mais il préserva, lors du déluge dont il submergea le monde des impies, Noé le huitième des survivants, lui qui proclamait la justice ; puis il condamna à l'anéantissement les villes de Sodome et Gomorrhe en les réduisant en cendres à titre d'exemple pour les impies à venir ; et il délivra Loth le juste, accablé par la manière dont vivaient ces criminels débauchés ; car ce juste, vivant au milieu d'eux, les voyait et les entendait : jour après jour, son âme de juste était à la torture, à cause de leurs œuvres scandaleuses.
C'est donc que le Seigneur peut arracher à l'épreuve les hommes droits et garder en réserve, pour les châtier au jour du jugement, les hommes injustes…

[…] Tout d'abord, sachez-le : dans les derniers jours viendront des sceptiques moqueurs menés par leurs passions personnelles qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que les pères sont morts, tout demeure dans le même état qu'au début de la création. » (2 - v. 4-9)

[…] Par les mêmes causes, le monde d'alors périt submergé par l'eau. Quant aux Cieux et à la Terre actuels, la même Parole les tient en réserve pour le feu, les garde pour le jour du jugement et de la perdition des impies.

Il y a une chose en tout cas, mes amis, que vous ne devez pas oublier : pour le Seigneur un seul jour est comme mille ans et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu'Il a du retard, mais Il fait preuve de patience envers vous, ne voulant pas que quelques-uns périssent mais que tous parviennent à la conversion.
Le jour du Seigneur viendra comme un voleur.
[…] Puisque tout cela doit ainsi se dissoudre, quels hommes devez-vous être ! Quelle sainteté de vie ! Quel respect de Dieu !

Vous qui attendez et qui hâtez la venue du jour de Dieu […] "Nous attendons selon sa promesse des cieux nouveaux et une terre nouvelle où la justice habite."
C'est pourquoi, mes amis, faites effort pour qu'il vous trouve dans la paix, nets et irréprochables. Et dites-vous bien que la longue patience du Seigneur, c'est votre salut !
C'est dans ce sens que Paul, notre frère et ami, vous a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée. C'est aussi ce qu'il dit dans toutes les lettres où il traite de ces sujets : il s'y trouve des passages difficiles dont les gens ignares et sans formation tordent le sens, comme ils le font aussi d'autres Ecritures pour leur perdition.

Eh bien, mes amis, vous voilà prévenus : tenez-vous sur vos gardes, ne vous laissez pas entraîner par les impies qui s'égarent et ne vous laissez pas arracher à votre assurance ! Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A Lui soit la gloire dès maintenant et jusqu'au jour de l'éternité. » (3 - v. 3-18)

 

Nous retrouvons confirmation de ces faits dans la deuxième Epître de Paul aux Romains :
« En effet, la colère de Dieu se révèle du haut du Ciel contre votre impiété et toute injustice des hommes, qui retiennent la vérité captive de l'injustice ; […] ils sont donc inexcusables, puisque, connaissant Dieu, ils ne lui ont rendu ni la gloire, ni l'action de grâce qui reviennent à Dieu ; au contraire, ils se sont fourvoyés dans leurs vains raisonnements et leur cœur insensé est devenu la proie des ténèbres : se prétendant sages, ils sont devenus fous ; […] C'est pourquoi, Dieu les a livrés, par les convoitises de leurs cœurs, à l'impureté où ils avilissent eux-mêmes leurs propres corps. Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge, adoré et servi la créature au lieu du Créateur qui est béni éternellement.
C'est pourquoi, Dieu les a livrés à des passions avilissantes : leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature ; les hommes de même, abandonnant les rapports naturels avec la femme, se sont enflammés de désir les uns pour les autres, commettant l'infamie d'homme à homme et recevant en leur personne le juste salaire de leur égarement. Et comme ils n'ont pas jugé bon de garder la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à leur intelligence sans jugement ; ainsi font-ils ce qu'ils ne devraient pas.
Ils sont remplis de toute sorte d'injustice, de perversité, de cupidité, de méchanceté, pleins d'envie, de meurtres, de querelles, de ruse, de dépravation, diffamateurs, médisants, ennemis de Dieu, provocateurs, orgueilleux, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, sans intelligence, sans loyauté, sans cœur, sans pitié.
Bien qu'ils connaissent le verdict de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles actions, ils ne se bornent pas à les accomplir, mais ils approuvent encore ceux qui les commettent. »
(1 - v. 18-32)

« […] Par ton endurcissement, par ton cœur impénitent, tu amasses contre toi un trésor de colère pour le jour de la colère où se révélera le juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres : vie éternelle pour ceux qui par leur persévérance à bien faire, recherchent gloire, honneur et incorruptibilité, mais colère et indignation pour ceux qui, par révolte, se rebellent contre la vérité et se soumettent à l'injustice.
Détresse et angoisse pour tout homme qui commet le mal ; gloire, honneur et paix à quiconque fait le bien, car en Dieu il n'y a pas de partialité. »
(2 - v. 5-11)

Il est écrit (3 - v. 10-18) :
« […] Ils sont tous dévoyés, ensemble pervertis,
pas un qui fasse le bien, pas même un seul.
Leur gosier est un sépulcre béant ;
de leur langue ils sèment la tromperie ;
un venin d'aspic est sous leurs lèvres ;
leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume ;
leurs pieds sont prompts à verser le sang ;
la ruine et le malheur sont sur leurs chemins ;
et le chemin de la paix, ils ne le connaissent pas.
Nulle crainte de Dieu devant leurs yeux. »

Nous souvenons-nous des paroles de Jésus ?
« Quand vous entendrez parler de guerres et de bouleversements, ne soyez pas terrifiés car il faut que cela arrive d'abord mais ce ne sera pas aussitôt la fin.
On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume et il y aura de grands tremblements de terre, et selon les lieux, des pestes et des famines. Il se passera des choses effrayantes et il y aura de grands signes venant du Ciel. »
Jésus [selon Luc 21]
« Or tout cela ne sera que le commencement des douleurs de l'enfantement. Alors on vous livrera aux tourments, on vous fera mourir et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Et alors beaucoup succomberont. On se trahira mutuellement. Il surgira une foule de faux prophètes qui égareront la moitié des gens, et l'iniquité se multipliant, la charité de la masse se refroidira. Mais celui qui tiendra jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. » Jésus [selon Matthieu - 24]

Et alors viendra la fin…

« Il y aura en effet une grande tribulation, telle qu'il n'y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu'à maintenant et qu'il n'y en aura plus jamais. Et si ces jours-là n'avaient été abrégés, aucune créature n'échapperait ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés. Alors, si l'on vous dit : voici le Christ ! ou bien : le voilà ! n'en croyez rien. Car il surgira de faux messies et de faux prophètes qui opéreront de grands signes et de grands prodiges, jusqu'à égarer, s'il était possible, les élus eux-mêmes.
Vous voilà prévenus.

Si on vous dit : le voici dans le désert ! n'y allez pas ; le voici dans des lieux retirés ! n'en croyez rien. Comme l'éclair en effet part de l'orient et brille jusqu'à l'occident, ainsi en sera-t-il de l'Avènement du Fils de l'homme. Où que soit le cadavre, là se rassembleront les vautours. Mais aussitôt après ces jours de tribulation, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté, les astres tomberont du ciel et les puissances du ciel seront ébranlées. Et alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme ; alors toutes les tribus de la Terre se frapperont la poitrine, et elles verront le Fils de l'homme venir sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire.
Du figuier, apprenez cette comparaison. Dès que son bois devient tendre et poussent ses feuilles, vous comprenez que l'été approche. De même, vous aussi : quand vous verrez tout cela, comprenez qu'il est proche, aux portes, l'avènement.

Mais ce jour et cette heure, nul ne les connaît, ni les anges des Cieux, ni le Fils, ni personne sinon le Père et lui seul. »
Jésus [selon Matthieu - 24]

 

 

 

 

En parallèle de ces diverses prophéties, celles de l'Apocalypse, révélation de Jésus à Jean « pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver… » Révélation des différents châtiments que subiront les hommes s'ils ne veulent pas comprendre la nécessité de changer avant qu'il ne soit trop tard, n'est-elle pas une incitation à une conversion, à une transformation des êtres ?
Messages prophétiques que l'on ne peut rejeter.

L'esprit prophétique n'est-il pas inhérent à l'Eglise catholique ?
Alors, ne pas croire aux prophéties, aux manifestations d'un autre Plan, même si ces manifestations se font à notre époque, n'est-ce pas refuser la réalité vivante d'un Plan spirituel toujours présent pour nous entourer, nous conseiller, nous guider, nous protéger, nous instruire des mises en garde et des conseils divins, mais aussi nous apporter consolation en nous faisant découvrir l'action de Dieu ?
N'est-ce pas refuser des manifestations divines ?
Ces messages, peut-on les dénier ?
Souvenons-nous que toutes les religions ont eu leurs révélateurs : médiums inspirés, auditifs ou voyants, par le canal desquels est transmise la parole de Dieu.
Mais souvenons-nous également de l'attitude de l'Eglise face aux révélations. Attitude de bon aloi, sans doute, car il importe de plonger au cœur des choses pour accepter et admettre. Mais pour ne faire référence qu'aux apparitions de Fatima, l'autorité ecclésiastique n'a-t-elle pas feint tout d'abord d'ignorer ces événements mystérieux, interdisant à son clergé d'y prendre part, et s'interdisant d'ailleurs de le faire même lorsque l'opposition des autorités amena celles-ci à procéder à des interrogatoires sévères assortis de menaces de mort terrifiantes, véritable torture morale pour les petits voyants ?
Ces temps sont révolus et Fatima est objet de culte, mais, triste constat, de nos jours encore, nous retrouvons la même attitude, le même scepticisme, les mêmes réticences qui conduisent l'Eglise à nier l'évidence et la valeur de communications faites à d'autres médiums que ceux reconnus par elle. En veut-elle l'exclusivité pour satisfaire quelque intérêt ?… Jour après jour, elle tente de jeter l'anathème sur ces autres médiums choisis par Dieu pour d'autres communications tendant, par là même, à discréditer ces communications.
Mais, ce faisant, n'est-ce pas pour elle l'affirmation d'une volonté formelle de refuser de se commettre avec cette philosophie spirite qui, au-delà des clichés stéréotypés, étriqués et fallacieux, a apporté à travers le temps et la démonstration par les faits, la preuve que les inspirations d'un Monde supérieur descendent sur l'Humanité. N'est-ce pas réfuter et nier cette possibilité de communication avec des Esprits supérieurs, cette révélation permanente qui, émanant de leurs Plans, est une initiation de l'homme aux lois suprêmes à travers des paroles de vérité et de lumière qui éclairent les obscurs problèmes de la destinée ?…

Pourquoi ne pas se souvenir des paroles de Saint Paul :
« Ne refusez pas les prophéties ; recevez tout, discernez, et ce qui est bon, retenez-le. »

Puisse donc ceci être et s'accomplir dans le plus grand respect, la plus grande tolérance et la plus parfaite objectivité.

 

 

 

 

« …Je suis la Mère de Dieu… qui te prie de proclamer en son nom le message suivant au monde entier… »

Manifestations de messagers divins, manifestations d'Esprits, car ces apparitions définies comme mariales à travers les concepts dogmatiques et l'imagerie populaire ne sont en fait que des manifestations d'Esprits de Lumière envoyés par Dieu pour faire, avant qu'il ne soit trop tard, d'ultimes mises en garde, d'ultimes incitations à une évolution rendue inéluctable par la gravité des faits et les péchés des hommes ; expression d'un… Père qui ne pourra un jour que châtier l'inconsistance et le défi pervers…
Manifestations : symboles de la présence permanente de Dieu et de ces Plans ignorés des Humains, ou peut-être plus simplement, volontairement oubliés par eux…
Preuves tant de fois données de l'amour patient et attentif de Dieu qui, sans cesse, pleure sur une Humanité qui, sans cesse, danse sur un volcan… Chagrin d'un Dieu de miséricorde qui, sans cesse, dans sa charité, tend la main pour arrêter les pas trop pressés qui conduisent les êtres à la désolation et au gouffre…

Célèbres messages occultés… secret… mystère entretenu qui avive l'attente curieuse -mais angoissée- des Hommes…
Aucune manifestation ne peut se faire sans l'autorisation, sans la volonté de Dieu qui sait mieux que n'importe quel humain -fut-il Pape- ce qu'il doit offrir à l'attention et à la réflexion ; pourquoi alors l'Eglise catholique va-t-elle à l'encontre des désirs divins de voir porter à la connaissance des masses ces communications qui pourraient, dans le libre arbitre de l'analyse, éclairer le destin des êtres ?

La troisième partie du secret de Fatima fut écrite par sœur Lucie entre le 22 décembre 1943 et le 9 janvier 1944 et remise à Mgr l'Evêque de Leira le 17 juin 1944.
L'enveloppe fermée contenant le secret fut envoyée à Rome en 1957. Le Pape Jean XXIII a lu le secret et l'a donné à des Prélats de la Curie et à quelques autres personnes.
Les Papes Paul VI et Jean-Paul II l'ont lu également, mais ont jugé prudent de ne pas le publier. [Extrait de "Les apparitions de Fatima" - R.P. Fernando Leite S.J.]

Ce que Dieu veut, qui peut le contrecarrer ? Qui peut augurer les conséquences de ses volontés auxquelles nul être ne devrait refuser de souscrire car sa volonté est notre seul guide ?
Affrontement des hommes avec Dieu ?
Désobéissance à ses ordres ou désertion devant l'impossible gageure de mettre les individus face à face avec leurs gestes, face à face avec une nécessité de transformation et d'épuration, ou plus gravement pour l'Eglise, refus d'accepter ce face à face avec ses carences,
car reconnaître l'effritement des valeurs morales et spirituelles, n'est-ce pas reconnaître une incompétence au maintien de ces valeurs ?
Lorsque l'on sait qu'un Monde peut s'effriter car une gangrène le ronge, n'est-il pas important de procéder très vite aux mesures d'urgence qui s'imposent ?
Que fait l'Eglise ?… Cacher, celer dans le but peut-être louable de ne pas effrayer les masses, mais, ce faisant, laisser une gangrène ronger et détruire, est-ce donc cela que Dieu souhaitait ?… Pourquoi aurait-Il envoyé des entités, symboles de Lumière, de Pureté et d'Amour, si la nécessité et l'urgence ne s'en faisaient sentir, s'Il ne souhaitait rappeler que les épreuves et les malheurs sont souvent des manifestations de la justice divine ?
Se taire, n'est-ce pas se faire complice des gestes destructeurs qui bouleverseront le Monde car l'Homme n'est-il pas capable du meilleur comme du pire même lorsqu'il s'agit de son propre devenir ?
Transposons dans une question un constat de l'Archange Raphaël :
« l'Eglise qui aurait dû être la fille de Dieu, n'est-elle pas en train de crever les yeux des masses qui la contemplent et qui attendent ?… »

« Que nul ne s'abuse ! » écrit Saint Paul dans son Epître aux Corinthiens.
La sagesse n'est-elle pas d'accéder aux volontés de Dieu ?
Souvenons-nous des paroles de Jésus :
« Rien n'est voilé qui ne sera dévoilé, rien n'est secret qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans l'ombre, dites-le au grand jour ; ce que vous entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les terrasses. » [Matthieu 10 - 26.27]

L'issue est proche !
Ne dédaignons rien ;
la vie est un boomerang qui trop souvent revient implacablement sur la cause de son envol.
Chocs en retour… Regrets…
Trop tard !… L'inéluctable ne peut être repoussé.

Peu importent l'année, le jour, l'heure, peu importe le lieu. Si ces jours sombres arrivent -quand ces jours sombres arriveront- essayons, puisque seul l'enjeu terrible de la souffrance de l'Humanité compte, d'accomplir dans l'amour, dans la charité, dans l'abnégation, ces changements nécessaires pour pouvoir alors affronter ces moments difficiles avec, au cœur, le sentiment que des gestes d'amour peuvent ouvrir une porte sur d'autres réalités plus lumineuses et plus pures.
Essayons de nous accrocher à ces mains secourables que tendent vers nous ces êtres d'un autre Plan qui sont tant de fois venus, dans une souffrance immense née d'un amour infini dispensé sans cesse, redonner les mêmes avertissements difficiles, refaire les mêmes mises en garde.
Car la liste est longue de ces lieux où une entité lumineuse s'est présentée pour donner ces messages sans cesse renouvelés, mais combien de fois acceptés, et hélas, combien de fois occultés !…
Au premier rang de ces communications, celles de La Salette, de Fatima mais, à travers le temps, d'autres messagers divins se sont exprimés dans un enchaînement troublant, tel mon guide, l'Archange Raphaël, qui sait si bien dépeindre la tristesse du Ciel, mais aussi son attente et ses espoirs :
« …Le Ciel pleure tristement sur vos destins…
Fasse Dieu que ces larmes qui coulent et roulent de l'Infini jusqu'à vos sphères puissent être suffisantes pour arroser ces terrains qui sont les vôtres, car nous avons essayé d'y enfouir les graines qui donneront les pousses et les plants nouveaux de vies nouvelles : les graines de l'humilité, de la compréhension, de l'acceptation, de la tolérance, de la charité, de l'amour et du pardon… »

Appel permanent de ces Plans de Lumière à une transformation nécessaire, à une évolution indispensable -voire inéluctable- des gestes des Humains.
Enfin grandis et transcendés, les hommes pourront alors, par leurs prières, obtenir que descendent sur leurs cieux tourmentés et noircis les rayons d'une Lumière d'amour qui, comme un message, apportera la Vie.
Combien de sourires sarcastiques accueilleront ces mots, car, quel crédit leur donner ?
Comme on reconnaît un arbre à ses fruits, ne peut-on reconnaître un messager à ses messages ?
« car moi, je vous donnerai un langage et une sagesse que ne pourront contrarier ni contredire aucun de ceux qui seront contre vous. » Jésus [selon Luc 21-15]

L'étrangeté de ces phénomènes ouvre un vaste champ à toutes les hypothèses. D'aucuns le laisseront en friche, mais je garde l'espoir que d'autres le cultiveront.
« Les apparitions ont bien un rôle à jouer, et si l'on a bien compris, on devrait les accueillir avec joie, comme une grâce de Dieu, une étoile dans la nuit de la foi… » Abbé Laurentin.

Alors, acceptons de relever la tête et de faire notre guide de cette étoile brillante, de… cette clarté lointaine, larme sur le lamé d'un ciel noir et lourd où vibre l'Infini…
puis, dans l'offrande définitive de nos âmes, attendons et continuons de penser…

marcelle olivério

 

   
 

car que sommes-nous
sinon des messagers de conseils et… de paix ?

Archange Raphaël