Chapitre I



 


Hitler, médium de satan…

 

 Soixante ans avant l'an 2000, Lucifer sera déchaîné pour un temps…

   
   


Tandis que Thérèse Neumann était en extase, c'est-à-dire dans un état où les sens physiques sont abolis, un visiteur eut l'idée de placer entre ses mains une carte postale représentant Hitler. Elle rejeta la photo, comme si ce contact la brûlait, et s'écria, horrifiée : « Fumée et feu de l'Enfer ! »






Joseph Greiner, qui a bien connu le jeune Hitler, rapporte qu'il possédait des notions d'occultisme et de rites secrets, il pratiquait la télépathie, s'intéressait aux fakirs et aux yogis…







 

 

 

 

  Les prédictions de Zacharie…

   
   


Zacharie écrivit sa prophétie en 1807. Elle demeura secrète jusqu'en 1865, date à laquelle l'abbé Fatacioli la publia sous le titre : « Le jour de la colère, ou la main de Dieu sur un empire. Vision prophétique d'un Voyant d'Israël. D'après Fatacioli, Zacharie était, comme Nostradamus, un juif converti.






Zacharie nous décrit la montée du IIIème Reich et l'avènement de Hitler. »
« …Au milieu des orages, il régnait ; parmi les orages, il disparaissait. Des secousses violentes furent toujours sous ses pieds et ébranlèrent son siège, mais toujours son bras inflexible arrêta, contint… toujours le poids de son bras retombait, vengeur, inexorable, dévorant… »
«…passions éternelles des âmes damnées… faces dévastées du roi des enfers, tel est cet homme… Œil dévorant, veillant sur le noir dépôt de l'usurpation et de l'iniquité, main sanglante… et faisant dans l'ombre des exécutions ténébreuses au moindre soupçon d'une opposition quelconque de leur part à la marche du Dragon… Et je compris que tout ce qu'allait faire le monstre et tyran, était l'œuvre de Satan, le démon, et que son Esprit était leur esprit.

[…]

Et le tyran disait : "Que les peuples tremblent, que la Terre connaisse son dominateur ! Le jour du triomphe universel et dernier arrive. C'est moi qui le dis, qui le veux…"
De toutes parts arrivèrent des hommes vêtus des habits sacrés du sacerdoce et portant sur leurs habits, avec les divers signes de leur ordre et de leur dignité, une croix imprimée à rebours. Le signe sacré semblait crier vengeance et appeler les foudres des cieux… Le Seigneur me dit : "Vois-tu l'homme dominateur ? Il a broyé le front de ses esclaves. Il s'est joué de toutes les choses saintes, il va maintenant allumer une guerre formidable et exciter contre lui deux nations puissantes sur les terres et les eaux du soleil couchant. Mais il tombera mort dans les enfers". Il s'ouvrit devant moi, une salle grande, obscure, toute tendue de noir et toute pleine d'effroi. Dans un coin de la salle sombre, j'entendis quelqu'un se débattre pendant quelque temps au milieu de convulsions lamentables, affreuse agonie, solitaire et sombre des hommes voués à un destin tragique… Quelque chose de livide que l'on traînait fut jeté sur le pavé semé de sang et ce quelque chose resta immobile et muet ; c'était le cadavre de celui qui venait de régner sur le dos du Dragon. Le tyran était mort de sa mort. Mort qu'il s'était donnée. » [Voyance et prophétie - Eric Muraise - Ed. Lanore]







 

 

 

  Le plus étrange de tous les siècles…

   
   


Enfin, un moine inconnu, qui vécut au XVIIe siècle, eut une vision assez remarquable de notre siècle. Elle parut dans l'ouvrage de Louis Emrich : Die Zukunft der Welt : L'Avenir du monde.
« Si étrange qu'ait été l'un ou l'autre siècle, le XXème sera cependant le plus étrange.
Il viendra un temps rempli de terreurs et de misères pour tous les Hommes sur cette terre. Tout ce qu'on peut imaginer de mauvais et de déplaisant arrivera dans ce siècle. À son commencement, dans beaucoup de pays, les princes s'insurgeront contre leur père, les citoyens contre l'autorité, les enfants contre leurs parents, les païens contre Dieu et les peuples tout entiers contre l'ordre établi.
Et il éclatera une guerre où les boulets tomberont du ciel…
Alors éclatera une seconde guerre au cours de laquelle presque toute la création sera bouleversée. De grands désastres de fortune et de biens se produiront et beaucoup de larmes seront versées. Les Hommes seront sans âmes et sans pitié. Des nuages empoisonnés et des rayons brûlants, plus brûlants que le soleil le plus incandescent à l'équateur, des forteresses roulantes de fer et des vaisseaux volants remplis de boulets terribles et de flèches, des étoiles filantes mortelles et du feu sulfureux détruiront de grandes villes.
Ce siècle sera le plus étrange de tous les siècles ; car tous les Hommes seront fous d'eux-mêmes et du monde et se détruiront les uns les autres. »
Tout a commencé en 1914 et donc ne devrait s'achever qu'en 2014 ou 2015.







 

 

 

  Les Cavaliers de l'Apocalypse…

   
   


En l'an 1939 du siècle étrange, parut, en France, la traduction d'un livre terrible : « Les Vêpres hitlériennes ». Publié par Fernand Sorlot, il était l'œuvre de Konrad Heiden, Juif allemand, qui racontait en détail la fameuse Kristallnacht, nuit du 9 au 10 novembre 1938, où furent saccagés, pillés, détruits, tous les biens appartenant à ses coreligionnaires : magasins, fabriques, appartements, maisons, cimetières, synagogues ; nuit d'horreurs où furent giflés, battus, matraqués, arrêtés, envoyés en camps de concentration, des milliers d'hommes et de femmes, de jeunes et de vieux…
Toutes ces atrocités sont connues à présent, et nous n'y reviendrons pas. Cependant, comment ne pas relater ce qui se passa dans une ville d'Autriche ? Heiden ne donne aucun nom de lieu ni de personne pour ne pas compromettre ceux qui, à l'époque, survivaient encore…
Les S.A. font irruption dans un appartement occupé par un Juif et son épouse. Ils les arrêtent. La jeune femme supplie qu'on lui laisse emmener son bébé âgé de 10 mois. L'officier refuse, fait apposer les scellés et place devant la porte un homme de garde.
L'enfant resta donc seul dans l'appartement désert. Et pendant deux jours, on l'entendit crier, pleurer gémir, sans que personne n'intervînt. Enfin, il se tut… définitivement. Les voisins avaient-ils fait semblant de ne pas entendre ?…
En cette Nuit de Cristal (ainsi nommée à cause des débris de verre qui jonchaient le sol après le passage des casseurs dans les grands magasins juifs), les livres de prières et les bibles hébraïques furent déchirées, souillées ou brûlées, les tables de la Loi et les chandeliers à sept branches brisés et foulés aux pieds.
Un journal national-socialiste de province, l'Amstettner Anzeiger du 17 novembre 1938 titra, triomphant : "Faillite de Jéhovah". Il s'agissait bien d'une guerre de religion sous sa forme la plus hideuse…






Les Vêpres hitlériennes, avertissement on ne peut plus clair, n'eurent pas le même impact que « Hitler m'a dit » de Hermann Rauschning. Il se réfugia en France en 1934, s'efforça de nous faire connaître ce qui se passait en Allemagne et eut autant -ou aussi peu- de succès que Kravchenko quand il dénonça les crimes du stalinisme.
C'est de son texte de 1940 dont j'ai tiré mes citations.
Les conversations que Rauschning rapporte ont eu lieu à Berchtesgaden de 1931 à 1934. Il les a transcrites immédiatement après les avoir entendues. Hitler exprime dans le désordre, sans précautions oratoires, le fond de sa pensée, ce que son interlocuteur appelle… son ésotérisme :
– « Le dessein véritable d'Hitler, qu'il entend réaliser par le moyen du national-socialisme, on ne le trouvera pas dans « Mein Kampf », car ce livre est écrit pour la masse. Mais la doctrine a aussi son ésotérisme qu'on professe et divulgue dans un petit nombre de Cercles restreints, devant une sorte de super élite. »
Cette super élite, le régime lui réservait tous ses privilèges…






Et Hermann Rauschning -l'auteur de "Hitler m'a dit" (février 1940)- mettait en garde les molles et insouciantes démocraties occidentales : « Hitler m'a dévoilé ses véritables buts politiques et sociaux… il m'a été donné de les entendre de sa propre bouche. »
Comme s'il avait lu les prophéties d'Anne-Catherine, Hermann Rauschning s'écrie : « Aujourd'hui seulement, le monde est mûr pour discerner que Hitler et ses adeptes sont en réalité les cavaliers apocalyptiques d'un nouveau chaos mondial. »






On sait maintenant que, dès 1941, Himmler, le gardien des mystères de la Mort, avait élaboré un plan qui devait méthodiquement dépeupler les Pays-Bas, la Belgique et la France.
– « Ce qu'il nous faut » déclare-t-il au Dr Kersten, « c'est une France agricole, vache à lait du Reich. Les paysans survivront toujours, mais les citadins, donc les ouvriers et les intellectuels, vont périr. Une douzaine de millions environ. Nous avons fait le calcul. »






– « Que signifie : dépeuplement ? » s'inquiéta Rauschning. « Avez-vous l'intention de supprimer des nations entières ?»
– « Eh bien, oui, c'est à peu près cela. La Nature est cruelle, nous avons le devoir de l'être aussi… [Dans l'ébauche de "Histoire monumentale de l'Humanité" il disait tout le contraire : « La Nature n'est jamais cruelle. La cruauté, c'est la joie devant une souffrance gratuite. »] Au moment où je vais lancer, dans l'ouragan de fer et de feu de la guerre future, la fleur du germanisme, sans éprouver le moindre regret du sang précieux qui va couler à flots, qui pourrait me contester le droit d'anéantir des millions d'Hommes de race inférieure ? Exterminer le juif n'est donc pas un crime contre l'Humanité, puisqu'il ne fait pas partie de l'Humanité. La seule race véritable est la race aryenne, elle seule a la possibilité de participer à la grande aventure magique qui attend l'Humanité nouvelle. »






On récupérait tout : les lunettes, les prothèses et les appareils dentaires des déportés, leurs cheveux pour faire des semelles, leurs tatouages pour faire des abat-jour, leurs os pour faire du savon et bien entendu, leurs vêtements : tous ces malheureux marchaient à la mort entièrement nus. Le plus horrible, c'était ces montagnes de vêtements d'enfants.
À ce propos, comment effacer du regard, comment oublier ces milliers de photos atroces que nous avons triées à Vienne, en décembre 1945, pour préparer la grande exposition "crimes nazis" organisée par les Français du gouvernement d'Autriche ? Car si les Hitlériens récupéraient tout, ils avaient également -Satan merci- la manie de tout photographier, laissant ainsi d'irréfutables pièces à conviction.
Voici pour illustrer ces cauchemars, le récit d'un témoin oculaire, Hermann Gräbe, récit rapporté par William Shirer dans son livre : Le Troisième Reich - Livre de poche :
– « Tout au long des quinze minutes pendant lesquelles je restai près de la fosse dans laquelle les S.S. avaient fait descendre ces juifs ukrainiens complètement nus, je n'entendis aucune plainte, ni un appel à la pitié. Une vieille femme aux cheveux blancs comme neige tenait dans ses bras, un enfant âgé d'un an ; elle lui fredonnait une chanson et le chatouillait. L'enfant roucoulait de joie. Ses parents le regardaient, les larmes aux yeux. Le père serrait la main d'un jeune garçon âgé d'environ dix ans, auquel il parlait doucement. Le jeune garçon luttait pour refouler ses larmes. Le père, lui montrait le ciel du doigt… il lui caressait les cheveux et parut lui expliquer quelque chose… »
Mais comment lui expliquer l'inexplicable ? Tous ces malheureux étaient debout sur les cadavres de ceux qui les avaient précédés. Sur le bord de la fosse, un sous-officier S.S. mitraillette en bandoulière, attendait…
– « La mort de millions de Français » continuait Himmler, « tombera sur les trafiquants du marché noir, c'est-à-dire des Français pur sang. À eux la responsabilité. Nous ; nous garderons les mains propres… »






Hermann Rauschning, en tant que protestant, connaît bien son Apocalypse, conclut ainsi sa préface :
– « Aujourd'hui, la Bête surgit de l'abîme, et tous, sans distinction de nationalité, les Allemands autant et plus que les autres, il nous faut nous coaliser en vue d'un seul et commun effort : refermer l'abîme. »
– « À la doctrine chrétienne du primat de la conscience individuelle et de la responsabilité personnelle » clamait Hitler, « j'oppose la doctrine libératrice de la nullité de l'individu et de sa survivance dans l'immortalité visible de la nation. Tu n'es rien, le parti est tout…
Je supprime le dogme du rachat des Hommes par la souffrance et par la mort d'un Sauveur divin. Je propose un dogme nouveau de la substitution des mérites : le rachat des individus par la vie et l'action du nouveau Législateur-Führer qui vient soulager les masses du fardeau de la liberté…
Tout acte a son sens, même le crime. Le mot même de crime est une survivance d'un monde passé. Je ne distingue qu'activité positive et activité négative. N'importe quel crime dans le vieux sens du mot est encore un acte de plus grande valeur que l'immobilité bourgeoise. »






Et Rauschning commente :
– « De telles phrases, prononcées avec l'autorité du Führer et dans le décor de sa vie quotidienne, faisaient à l'interlocuteur, l'impression de révélations profondes. Hitler était d'ailleurs encore plus convaincu de sa propre originalité. Il ressentait comme une injure et une atteinte à sa grandeur tout rappel de doctrines antérieures qui lui auraient frayé la voie…






La tâche de la "Kultur" consiste justement à repérer les types humains supérieurs et à les sélectionner avec méthode.
Himmler se souvint de la leçon quand il fonda les Maisons du Cadeau à Hitler, plus connues sous le nom de Lebensborn : Fontaines de vie. Il s'agissait de sortes de haras humains, de bordels de luxe situés dans les châteaux des Alpes bavaroises. C'est là que, bien nourris et bien divertis, devaient s'accoupler les jeunes S.S. et les jolies Aryennes destinées au repos du guerrier. Les hommes et les femmes astreints à la reproduction devaient être beaux, grands, blonds, élancés, athlétiques, exempts de toute maladie héréditaire, exempts de toute ascendance juive ; bref, de pure race nordique. Ils étaient soumis à des examens psychologiques et psychiatriques très sévères. Les vénériens et les toxicomanes étaient éliminés d'office…
L'enfant né de ces amours planifiées appartenait à l'Etat.
Les Eglises protestèrent, des officiers supérieurs également. Ainsi, le Général Groppe, dans une lettre du 12 décembre 1939 adressée à l'état-major de la Wehrmacht :
– « Je vous adresse ci-joint, un prétendu ordre S.S. qui dépasse en impudence, tout ce qu'on peut imaginer et dont les derniers paragraphes font de nos femmes et de nos filles, des animaux offerts au plaisir des S.S. et des policiers. »
L'organe officiel de la S.S. répliqua au général :
– « Toute jeune femme qui se dérobe devant l'obligation suprême doit être considérée comme désertant les couleurs de notre drapeau et mériter la peine des objecteurs de conscience. » Or, la peine des objecteurs de conscience, c'était… la mort. »
Trois semaines plus tard, le général Groppe parlait à ses soldats :
– « Messieurs, on nous a dit au nouvel an, que 1940 devait nous apporter l'issue finale de la lutte entre l'Angleterre et nous. Mais il semble, à la lumière de l'ordre de Himmler, que le principal conflit à trancher sera entre Dieu et le Diable… » [Cité par Philippe Aziz dans : l'Univers étrange des dignitaires nazis]
Le général Groppe revint à la charge :
– « Le Lebensborn est une institution infâme, absolument contraire à la morale publique. Je déclare que l'honneur des femmes et des filles de mes soldats m'est aussi sacré que celui de ma propre femme et de ma propre fille. » Il fut arrêté et jeté en prison.
Pour tout Allemand au physique aryen, il était moralement obligatoire de participer à l'opération Lebensborn. C'est ainsi que le Directeur de l'Ecole de police de Fürstenfeldbrück déclara à Klaus Hornig, jeune professeur de droit, blond aux yeux bleus :
– « Un homme de votre prestance ne devrait pas gaspiller sa précieuse liqueur virile dans des plaisirs futiles et passagers. Pour assurer l'avenir de la race, vous vous devez d'engendrer de jeunes Aryens en offrande au Führer.
– Fidèle à mes convictions catholiques, répondit Hornig, je n'entends procréer que dans le cadre de ma famille. Je ne suis pas un étalon primé. »

[…]

Le lendemain, il reçut la visite de la Gestapo qui le prévint qu'il aurait à se repentir de son insolence. Il s'est réfugié en Autriche.
Le travail des fontaines de vie était complété par les convois de l'amour organisés par Pia Wagner. Cette super maquerelle était la seule femme à avoir reçu le grade de général. Ses trains, qui suivaient les déplacements de la Wehrmacht, avaient à leur bord quantité de jeunes femmes agréables (sous surveillance médicale) destinées aux plaisirs des guerriers et surtout à une reproduction à grande échelle qui devait compenser des pertes effroyables.

[…]

Le prix minima de la passe est fixé à 1,50 MK soit 30,00 FF ce qui était vraiment donné.




 

 

 

 
 
Hitler, médium de satan…