Lettre de l'au-delà…

ou

le manuscrit de l'enfer

 


Conclusion

 
   


Nous venons de lire cette manifestation d'une âme condamnée à l'enfer. Quelle peine affreuse ! Comment un Dieu qui est la Bonté, la Puissance, la Sagesse même, peut-il admettre de pareilles douleurs… définitivement… pour un grand nombre de ses créatures ?

L'esprit reste confondu. Comment expliquer un tel mystère ?
Tout ce que nous avons… d'Etre, de pensée… d'amour… tout vient de Lui.
En dehors de Lui, rien…
Alors, en vérité, que pèsent nos idées à côté des siennes !

Qui sommes-nous ?
Que devenons-nous ?

Tout est là.

Pour conquérir le Ciel, il faut aimer Dieu, en vérité, et pour aimer Dieu, en vérité, il faut L'aimer librement. Voilà pourquoi Dieu nous a fait libres… libres de nous donner ou de nous refuser… Et ce choix, ce vouloir de chaque instant, peu à peu, nous forme "êtres d'amour" à la ressemblance divine, ou "être de haine" en opposition avec Lui…
Chacun de nos actes précise peu à peu notre devenir : ou nous nous en éloignons, ou nous nous rapprochons de Celui qui est l'Amour même ; et c'est cela qui est critère et jugement de ce que nous sommes en vérité…

Au Ciel, en raison même de la lumière éblouissante qui nous environnera, nous ne pouvons qu'aimer l'Amour, mais ici-bas, au milieu de la semi-obscurité dans laquelle nous nous trouvons par rapport à Lui, notre Etre profond peut s'exprimer en toute liberté…
Tendons-nous à nous opposer et à le haïr ? C'est la duplicité… l'égoïsme… l'orgueil… la violence… l'inconstance… qui sont au fond de nos cœurs.
Au contraire, tendons-nous nos efforts à Lui ressembler et à L'aimer, et c'est l'humilité… la patience… la douceur… la fidélité… la vertu… sous toutes ses formes, la charité surtout qui formeront le fond de notre Etre…

Peut-être avons-nous encore de la difficulté à admettre que le Ciel suppose l'enfer ? Considérons donc que cette difficulté n'existe qu'au niveau infime de notre pensée. Celui qui nous a fait, nous demande de L'adorer dans la Confiance et dans l'Amour…
Lui-même d'ailleurs, dès ici-bas, nous rend témoignage du sien, et de quelle façon !

Bienheureux mille fois, ceux qui l'auront aimé ici-bas !

M. M. Chausfoin


 
 


N.d.l.r. - A propos de peines éternelles infligées par Dieu, il n'a pas échappé au lecteur attentif qu'Annette était décédée depuis huit jours seulement, et que cela lui semblait une éternité : « Il y a une semaine, je parle selon que vous comptez ; en regard à la douleur, je pourrais dire très bien que je brûle en enfer déjà depuis dix ans… Il y a une semaine, donc, mon mari et moi…… » Ce qui donne cette impression… d'éternité de la peine, ce côté… définitif, de la peine.
En est-il vraiment ainsi ?
Pensez-vous qu'un Dieu, infiniment juste, bon et miséricordieux, qui connaît ses enfants et leurs faiblesses, va les condamner dé-fi-ni-ti-ve-ment aux peines éternelles, restant insensible à leurs souffrances et peut-être même à leur repentir,
rabaissant ainsi le Créateur au-dessous des vices de l'humanité… ?

Pensez-vous que Dieu ne sait pas pardonner, et que les peines infligées soient irréversibles ?… Que sa condamnation soit immuable : pas de remise de peine ?…

Pensez-vous, vraiment, que Dieu soit pire que les Humains ?…

Nous ne le pensons pas.

 

Quant au mot « brûler » ne dit-on pas…
        - brûler des vieux papiers, de mauvaises herbes ;
        - brûler de l'encens : le consumer ;
        - brûler quelqu'un… sur le bûcher ;
mais, ne dit-on pas aussi…
        - brûler quelqu'un… dans le sens de… compromettre ;
       
- brûler les planches… ou le pavé : il a hâte de partir ;
        - brûler un feu rouge…
        - brûler les étapes…
        - brûler de fièvre…
        - brûler d'amour…
        - brûler d'impatience…
        - brûler d'envie…
        - se brûler la cervelle… se tuer avec une arme à feu ;
        - la bougie brûle…
        - laisser brûler la lumière…
        - la soupe a brûlé…
       
- que le torchon brûle… entre deux êtres ;
        - « Vous brûlez ! » à qui est prêt de trouver la solution…

Quelques expressions :
        - « La fumée brûlait ses yeux… » [Mauriac]
        - « Ces escarres qui le brûlaient comme un fer rouge… » [Martin du Gard]
        - « J'entendis autour de moi des mots qui me brûlèrent… » [Fromentin]
        - « Ces magistrats qu'il brûlait de confondre… » [France]
        - « Il s'est brûlé lui-même avec ses femmes et ses richesses… » [Bossuet]
        - « La lumière divine, trop intense, brûle souvent les yeux trop longtemps habitués à l'obscurité… » [archange Raphaël]

 

FIN

 


Lettre de l'au-delà…

 


L'Enfer nest-il pas "simplement" un lieu de désordre et de confusion ?… Ne dit-on pas, même sur Terre : « Je vis un véritable enfer… » ou « Cette maison, c'est l'enfer !… » ?

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le manuscrit de l'enfer

     
 
la lettre de l'Au-delà