• Les groupes de prières…
       • Quand… prière, rime avec… Lumière.
       • Le vrai temple de la prière, c'est un cœur pur et dévoué.
       • Pourquoi la souffrance ? Est-elle vaine cette souffrance ?
       
       
- un message de l'archange Raphaël




La prière est la sœur tremblante de l'amour : la prière est la porte et l'amour est la clé.

Victor Hugo

La prière devient une manière de vivre.
On prie de même qu'on aime, avec tout son être.

Alexis Carrel

Dieu aide le marin dans la tempête,
mais le timonier doit être à la barre…

Proverbe allemand

 

 

 

 

 

 


Le vrai temple de la prière, c'est un cœur pur et dévoué.

 

Ainsi soit-il !

Prières…

   

Retrouvant le geste des premiers chrétiens qui se réunissaient pour prier en communauté ou en petit nombre chez l'un ou l'autre d'entre eux, des groupes de prières se sont créés depuis quelques années, en complète autonomie, dans une totale indépendance vis-à-vis de l'Eglise, pour tenter, peut-être, d'échanger des pensées mais, souvent, pour essayer d'apporter aux malades apaisement ou guérison, tant il est vrai qu'une prière de compassion pour un malade ou un affligé est une force vive qui, soutenant celui qui souffre, provoque les secours dont il a besoin.

Certains de ces groupes -ou plutôt certaines communautés de réflexion ou de méditation- retrouvent d'ailleurs, peut-être pour ne pas se couper de leurs racines, les gestes rituels empruntés à la liturgie tel le partage du pain et du vin. Mais ceci est plus rare et s'accompagne d'une vie communautaire qui n'existe pas dans d'autres associations qui ne se rencontrent qu'à jour et heure fixes pour élever leurs pensées.

Au-dessus de nous, les Esprits suivent ces efforts avec attention et bienveillance et, conscients de l'importance de ces démarches, ont à cœur de donner leurs conseils afin que ceux qui participent à ces réunions puissent en comprendre toute la gravité, et orienter leur travail vers une finalité plus positive encore d'entraide dans l'amour, car, je l'ai dit, la prière en commun est des plus puissantes lorsque toutes les âmes sont unies dans une même pensée tendant vers un même but.
[N.d.l.r. - C'est le cas chez João, le guérisseur brésilien (Casa de Dom Inacio) ou des centaines de croyants prient -toutes religions confondues- et permettent ainsi la réalisation de "miracles" sur des malades]

Ces groupes sont, en effet, souvent attristés du peu de résultats obtenus en dépit de leurs intentions louables de prières et le découragement s'ensuit.
Ignorant tout, pour la plupart, des contacts établis entre le Plan terrestre et le Plan spirituel, beaucoup abordent trop souvent ces moments de réunion -qui devraient être des moments de communion- comme on aborderait une réunion amicale, avec sérieux bien sûr, mais dans ce que l'on pourrait appeler une "anarchie" spirituelle.
Après, quelquefois, la lecture d'un texte destiné à préparer les Esprits à l'œuvre à accomplir, texte trop rarement commenté, après quelques notes de musique, les intentions de prière sont énoncées et chacun alors prie à son gré, en silence, avec ses propres élans, dans le seul sens de sa conception de l'offrande à ces inconnus qui souffrent.
Quelquefois, certains participants "magnétisent" des sujets ou, fort fréquemment, les malades ne participant pas à ces réunions, ils magnétisent leur… "visualisation".

Pour que ces efforts et ces élans puissent offrir davantage à l'attente douloureuse des êtres, je soumets à l'attention des groupes ce message que mon guide, l'Archange Raphaël, a délivré à l'intention de l'un d'entre eux. Peut-être pourra-t-il les aider, à canaliser leurs efforts vers le but souhaité dans une approche plus précise et plus efficace des réalités.

 

« Tandis que dans des salles glacées aux vibrations inhumaines, des corps déchirés par une souffrance intolérable s'enfoncent dans l'horreur de la découverte d'heures qu'ils n'auraient jamais voulu vivre devant le ballet souvent difficile d'une équipe médicale attentive, certes, à apporter des éléments d'apaisement et de guérison, tandis que, sous ces lumières quelquefois trop vives des scialytiques braqués sur des corps ouverts et sanglants, s'écoulent des heures douloureuses et trop pesantes, trop difficiles, vous voilà réunis… cœurs vibrant à l'unisson d'une décision d'amour pour essayer de projeter à travers l'espace, à travers le temps, les éléments d'apaisement à ces tortures insoutenables, avec quelquefois au cœur, le déchirement intense du spectacle que vos yeux souvent ne voudraient plus contempler.
[N.d.l.r. - Ce groupe comprenait plusieurs infirmières et des médecins…]

Ah, la torture des corps déchirés et celle si difficile des âmes qui, chancelantes sous le fardeau trop lourd de ces douleurs, nous appellent dans le silence des jours et des nuits en disant :
"Mais, Seigneur, s'il est vrai que tu existes, mets un terme à cette vie… cette vie de souffrance, et n'accepte plus que cette douleur effroyable torture mes chairs dans cette brûlure qui n'en finit pas de se faire et qui détruit mon corps, certes, mais qui aussi détruit mon âme et que je voudrais voir emporter ma vie…"

Tandis que le ballet des blouses se fait, tandis que, regroupés au pied d'un lit, on consulte une feuille de température, on s'inquiète des progrès du mal, tandis que dans des salles stériles on se bat pour essayer de lutter contre un mal qui, inexorablement, instant après instant, déchire et emporte, nous… Esprits de lumière, projetons sur cette humanité douloureusement touchée tout ce que l'amour du Plan spirituel peut offrir pour apporter déjà l'apaisement et régénérer des êtres perdus à une source plus lumineuse d'amour, et parce que d'amour, une source de vie…

Un chemin difficile, enfants, que ce chemin terrestre où la souffrance semble être le maître d'œuvre de devenirs insondables…
Parce qu'on ne peut voir que dans les limites étriquées d'un Plan humain trop proche de soi, on ne peut pas comprendre, on ne veut pas admettre que des vies, instant après instant, seconde après seconde, goutte après goutte, coulent et partent…

Oh ! la révolte des âmes dans ces moments, enfants !…
Oh ! ces reproches qui montent vers Dieu, ces reniements difficiles et douloureux !…
– "Pourquoi, Seigneur… mais pourquoi, Seigneur ?…
Qu'a-t-il fait ?… Qu'ai-je fait ?… Le méritait-elle ?…
D'autres vivent et sont heureux, accomplissent les gestes de leur vie, et ils rient… et la joie est en eux… et là, sur ce lit de souffrance, visages livides, corps exsangues, ils subissent et attendent dans la révolte quelquefois, avec au cœur ce sentiment haineux qui rend si difficiles ces instants monstrueux.

Pourquoi, Seigneur, pourquoi cette souffrance qui broie les corps et déchire les âmes ?…
Ah ! elles se sont éteintes les flammes qui semblaient les flambeaux de ces vies, et l'ombre sinistre d'une mort horrible plane sur ces lits de supplice…

Comme on guette sur les visages… les cernes, la douleur et l'horreur dans le silence de ces chambres où montent des râles et des plaintes !…
On veut se jeter à genoux et crier comme des fous, vers toi, Seigneur mon Dieu, pour que tous ces malheureux puissent enfin trouver la paix…"

Vous, enfants, avez compris ces sacrifices que vos cœurs aimants et pleins d'élans peuvent offrir à ces supplices. Vous plongez très profond au fond de vos âmes, enfants, pour en arracher les élans et les jeter à tous les vents vers des créatures qui souffrent certes, mais combien sur cette pauvre Terre se lamentent et geignent et dans un dernier sursaut, tendent les mains plus haut, pour essayer de trouver Dieu !…

Ah ! la prière, enfants, la prière qui unit vos âmes, qui soude vos élans est la plus belle des bannières à faire flotter sur ces mourants…
Oui, priez, enfants chéris, priez et tendez vos vies vers cette offrande spirituelle. Donnez le meilleur de vous-même mais, enfants, c'est un chemin difficile, douloureux, un chemin plein de pierres et d'ornières, car la voie du sacrifice est comme celle du supplice, la voie la plus exaltante certes, mais la plus douloureuse, et au prix de quels efforts, de quels élans et de quels dons !…

Vous élevez vos pensées et vos prières montent pour ces affligés.
Enfants très chers, je vais aussi faire une prière pour ce groupe que nous bénissons.

Changez vos vies… changez vos âmes… Régénérez-vous à la flamme d'un Plan divin qui sans cesse vient tendre la main pour accompagner vos efforts.
L'élan est un don, mais il est des gestes à faire… d'autres gestes à ne plus faire… pour devenir ces êtres brillants dont la pensée et la parole, la prière qui s'envole, auront en retombée les joies les plus merveilleuses et les apaisements les plus forts.

Permettez-moi ces conseils, enfants que nous aimons.
Lorsque ces moments de recueillement vous uniront pour lancer vers ces souffrances des prières intenses, préparez-vous à ces instants.
Retrouvez-vous, certes, avec l'élan qui unit les âmes dans ces gestes d'amitié qui disent la joie de se retrouver, mais n'abordez pas la prière avec en mains une cafetière…
Laissez de côté café et thé, cigarette quelquefois car il y a une ombre sur la foi quand ces choses matérielles, destructrices, ô combien, viennent mettre comme un frein à la pureté de vos âmes…
Nous n'en faisons pas un drame : un café… un thé… peu d'importance, mais vous qui avez la chance de pouvoir, dans un élan, dans un bond, franchir soudain ces distances qui vous séparent de nos Plans, acceptez de comprendre qu'il vous faut apprendre à vous présenter devant nous.
Nous ne voulons pas d'êtres à genoux, car nous sommes sans cesse présents près de vous, mais nous demandons à ceux qui nous servent d'interprètes et de messagers de bannir de leurs vies, pour plus de pureté, tout ce qui pourrait, un peu, atténuer ces dons que nous souhaitons donner.
Lorsque vous venez à ces réunions de prières, présentez-vous tels que vous êtes, poussés par votre élan et n'en demandez pas plus à ces instants…
Vous partagerez, après, le café de l'amitié ou l'eau fraîche qui purifie car elle régénère la vie.

La prière…
la prière qui monte et qui atteint nos Plans ne reste jamais sans réponse, enfants, mais à vos élans personnels, il faudra ajouter encore d'autres étincelles : il vous faudra apprendre à lever plus encore les yeux, non pas pour implorer Dieu car vous le faites déjà, mais pour plonger dans ces Plans divins où la Lumière brille sans fin, et c'est vers cette Lumière que vous devrez aller pour puiser, puiser et prendre, et puis, vous irez, sans attendre, projeter sur l'être démuni tout ce que ce Plan béni vous aura offert d'attentions… d'attentions d'amour et d'offrandes de vie…
La lumière, enfants, faisceau brillant, étincelant, crépitant, sortie de ces Plans lointains que vos regards encore ne peuvent contempler et qui, en faisceau puissant, pourra, en un instant, brûler les tissus nécrosés, assainir des plaies, faire bourgeonner des tissus lésés, faire se cicatriser ces plaies qui ne fermaient point…
La lumière, enfants, chaleureuse et puissante, qui ira jusqu'au tréfonds de ces êtres malheureux et perdus, leur apporter la chaleur du réconfort, la projection de l'amour, la présence divine qui n'en finit pas de se faire en quelque point de cette Terre…
La lumière… votre instrument d'amour, et si vous savez, un jour, faire appel à elle, vous ferez jaillir l'étincelle de la vie que vous croyiez perdue…

Lumière divine… Valeur divine… Puissance divine…

Sachez, enfants, que lorsque dans ces réunions, vos pensées montent et s'élancent, au-dessus de vous, attentifs, des Esprits, par milliers, vous assistent et tandis que vos mains sont unies pour une chaîne d'amour, leurs mains fluidiques se posent sur les vôtres pour vous insuffler toutes les forces vives nécessaires à votre œuvre.

J'ai, tout à l'heure, dans un souffle, offert à une amie présente une puissance supplémentaire, et si l'élan de son cœur, la force de son amour, l'intensité de sa pensée ont pu projeter dans la main qu'elle tenait ce que j'ai mis en elle, elle aura accompli l'œuvre merveilleuse du don, et vous serez tous réceptacles de cette force puissante, lumineuse et vraie, de cette force de vie qui vous animera dans ces moments où vous lutterez contre les souffrances, contre les agonies… et contre la mort.

Vos questions sont là, souvent :
"Pourquoi ?…
Pourquoi cette souffrance immense ?…"

Est-elle vaine cette souffrance ?
Vous faites vos premiers pas sur un terrain que vous ne connaissez pas encore et cette souffrance qui s'exprime aujourd'hui, enfants chéris, n'est que la résultante de tant d'autres vies,
et tel qui souffre aujourd'hui, a une fois détruit.
Il va vous falloir apprendre à comprendre le pourquoi de vos vies, le but de vos vies, car à travers la compréhension de ces choses obscures, vous allez abattre les murs qui vous empêchent et vous retiennent.
Vies successives, enfants…
Les gestes d'aujourd'hui sont générateurs d'effets pour les vies de demain…

Vous avez osé vous prendre la main pour, vous démarquant des autres, vivre autre chose de plus beau, de plus grand, de plus chaud, dans le don de vos êtres… aux autres.
Nous entendons toutes les prières et nos mains se tendent si souvent, mais…
Voulez-vous, enfants, qu'ensemble nous fassions ces premiers pas sur ce chemin qui va vous conduire à demain, un demain plein de paix… de joie… de… lumière.

Donnez le meilleur de vous-même. Mais que peut-on donner, enfants, que l'on ne possède ?…
Pour donner beaucoup, il faut posséder beaucoup,
et pour posséder beaucoup, il faut pouvoir recevoir beaucoup…
Cercle éternel… Boucle immense qui lie indissolublement l'offrande, le don, l'attente et la réception.
Vous donnez et vous recevez, mais pour donner plus encore, enfants, apprenez à vous transformer : pureté des élans, mais pureté des fonds.
Débarrassez-vous de ces… "trop-pleins" qui encore, trop souvent, empêchent le cadeau que nous vous faisons de pouvoir trouver sa place.
Evolution nécessaire dans les sphères que vous venez d'aborder, car plus l'être est pur, plus le don est puissant, plus la pensée projette et plus rien ne l'arrête et elle franchira les distances, et elle donnera une chance à ceux que l'on croyait perdus…
Aussi, nettoyez vos âmes !…
"Mais", allez-vous dire, "pourquoi nous juger ?… N'avons-nous pas eu cet élan de pureté d'essayer d'apaiser les souffrances ?…"
Oui, enfants… Mais comme les lambeaux de brume qui s'accrochent aux épines des buissons dans le crépuscule qui tombe, il reste quelquefois, accrochés dans vos fonds, des voiles impalpables que vous devez tirer.
Avez-vous vu ces paysages où tout semble étouffé ?… On aperçoit, certes, la lueur d'un soleil, mais le coton d'un brouillard est là qui voile toutes choses et vos sens engourdis ne peuvent plus apercevoir aussi distinctement les bruits environnants… et il semble que tout soit feutré… ouaté…
On a envie tout à coup de frotter, frotter encore ces yeux qui ne peuvent voir plus loin que ce voile cotonneux…
"Je voudrais tant voir les choses distinctement ! Si ce brouillard pouvait se lever !…"
Et tout d'un coup, ô miracle, comme si une main la tirait, la brume s'effiloche aux pentes du coteau… la campagne jaillit, teintes brillantes, comme lavée et polie et le soleil est là : les couleurs chatoient et tout semble beau, pur, merveilleux, et vous n'en croyez plus vos yeux car vous aviez pensé un temps avancer éternellement enfermés dans cette coque.

Comme la main a tiré le voile de brume, enfants, nous souhaitons vous aider à dégager vos cœurs, vos âmes et vos Esprits de ce qui, encore, obscurcit et arrête ces élans que nous bénissons.
Vous donnez et nous vous offrons, mais, enfants, si votre coupe n'est plus pleine, nous allons pouvoir y déposer l'offrande de notre amour vibrant, la puissance de nos Plans, et vous offrirez doublement… car, ayant reçu, vous donnerez et vous offrirez ce qui vous a été apporté. Vous ferez l'offrande divine et à travers l'amour immense, l'amour sublime que vous porterez à l'autre, vous y ajouterez l'offrande de vos vies, car il vous faudra souvent, enfants, dans ce combat contre la mort, faire toujours, toujours plus d'efforts, et peut-être, comme cette amie (le médium par qui le message a été délivré) donner le meilleur d'une vie.

Pour aider, il faut aimer…

Nous souhaitons, enfants, que vous puissiez ressentir en ce moment la chaleur que nous projetons sur vous !

Ô vous qui commencez ce chemin, je me dois de dire le chagrin que nous éprouvons dans ces Plans, car des êtres que nous avons assistés ont largement dispensé des aberrations : "Médecins du Ciel et de la Terre" !… [N.d.l.r. - allusion au livre de Maguy Lebrun qui affirmait que les malades aidés par le groupe de prière, décédés, assistaient le groupe à peine arrivés dans l'Au-delà en devenant aussitôt des "médecins de la Terre"] Pas de médecins de la Terre, enfants, car ceux que nous assistons dans ce travail difficile deviennent simplement nos messagers d'espoir et de vie, les canaux que nous empruntons pour sans cesse offrir et donner…
Des milliers d'Esprits se pressent et tendent la main, vous assistent et vous portent…
Ne croyez pas, enfants, que lorsque la porte monumentale de l'Au-delà s'est ouverte, chaque être va à son tour pouvoir guérir et aider…
Ce n'est pas la vérité…
Seuls vous assisteront ces Esprits de guérison qui peuvent, sans jamais se lasser, tendre la main et apaiser.

Vous allez vivre souvent les moments difficiles de la séparation d'avec ces êtres que vous vouliez aider. N'ayez point d'amertume, enfants, car la mort qui, sinistrement, vient ravir à vos efforts ces êtres et les endort, la mort va les déposer dans nos mains aimantes, et nous allons les accompagner loin de cette Terre de tourmente.

Ne pleurez pas la mort, enfants…
et si d'aventure dans vos vies, l'être que vous avez chéri est sur le point de s'en aller, lancez l'élan d'une prière en acceptant simplement le départ de cet enfant - ne bondissez pas, amis, en entendant "enfants" sans cesse car n'êtes-vous pas nos enfants, et quel âge ne mérite pas ce nom pour nos cœurs aimants ?

Lancez votre prière dans ces moments où l'agonie va interrompre une vie.
Sachez remettre entre nos mains ce sombre et douloureux destin.

– "Seigneur, tu as vu sa souffrance et tu as vu son drame, et tu as essuyé les larmes qui ont trop souvent coulé sur son visage émacié.
Il lutte et lutte encore et malgré tous mes efforts, je n'ai pu le garder en vie.

Dans ces instants, Seigneur mon Dieu, le plus puissant de mes vœux est de te voir tendre ta main d'amour pour l'accompagner dans ce monde lointain où il va trouver ta paix.
Ta volonté, Seigneur mon Dieu, est mon seul guide, et bien que je sois malheureux de bientôt fermer ses yeux, je te demande encore une fois, avec tout l'élan de ma foi, d'ouvrir la porte de son destin ; et si tu veux tendre la main, Seigneur, tu feras mon bonheur en lui redonnant la vie, mais la vie, mon Dieu, est-ce ici… ou la vraie vie est-elle dans cet Infini où ta Lumière sans cesse brille ?…
Alors apaise ses souffrances, endors-le dans ta paix et ouvre pour lui, toutes grandes, les portes monumentales qui le séparent de ton Infini d'espoir afin qu'il puisse enfin découvrir ta gloire.

Source infinie de vie, tu es le chemin de nos vies, et parce qu'une porte, un jour, s'est ouverte, nous allons faire la découverte de ce chemin merveilleux qui nous conduira, heureux, vers ton sourire, vers ton amour ;
mais aurons-nous assez de jours, assez de foi, assez d'espoir pour, sans cesse, chanter ta Gloire ?"

 
 

C'est auprès du lit des morts, quand on écarte l'ossuaire, qu'on découvre… dans une prière, la Lumière et la Beauté…

 

Ainsi soit-il !

   

Nos bénédictions sont sur vous.
Nous projetons sur vous la force puissante de nos vibrations d'amour…
Paix et protection sur vous… et si, dans le silence de vos vies, peuvent résonner encore en vous ces paroles, que leur empreinte soit puissante dans vos âmes, et vous ranimerez la flamme qui devrait être portée bien haut pour éclairer les horizons et démolir les prisons de la souffrance inhumaine…

Nous bénissons votre chaîne, et dans le silence du soir, nous vous offrirons l'espoir du sourire divin.

 

Continuez, enfants, mais…
n'oubliez jamais que le chemin de l'Eternité ne peut se gagner que par des gestes d'éternelle pureté.
Dégagez-vous, enfants ; faites abstraction de toutes les oppositions ; collez à cet idéal, mais dans un effort sans égal, finissez de nettoyer vos cœurs, finissez de vous ouvrir au bonheur, à la découverte des heures qui ne doivent plus sonner le glas mais qui doivent carillonner la joie des cœurs enfin apaisés…

Ephphata !… ouvre-toi plus encore.

 

 

 

 
ainsi soit-il !