L'accusation
«
Sur instructions de Monsieur le Procureur de la République
de Tarbes, Ephphata est convié à comparaître
pour être jugé sur les faits suivants :
Pour l'enseigne Ephphata dont la nature est susceptible
de solliciter l'attention des usagers dans des conditions
dangereuses pour la sécurité routière.
L'enseigne est visible hors agglomération d'une
autoroute ou voie express de part et d'autre de celle-ci sur
une largeur de 200 m.
L'enseigne a été placée sur la
façade sans autorisation écrite du propriétaire
»
Nos argumentations
face à la justice
Qu'en sortira-t-il
?
l'enseigne
« Ephphata » est jugée conjointement dangereuse
par la DDE, la gendarmerie de Lourdes et
le Procureur
de la République.
La
loi [art. 11] autorise l'autorité investie du pouvoir
de police, dans l'intérêt de la sécurité,
à faire procéder d'office, aux frais des intéressés,
à la suppression du dispositif et à la remise
en état des lieux.
Or, l'enseigne "dangereuse" est restée en
place plus d'une année
Nous
sommes passés et repassés devant cette enseigne
et nous ne voyons pas en quoi elle est dangereuse pour l'automobiliste
nous l'avons voulu grande
et sobre tant par la couleur (bleue sur fond blanc) que par
le libellé : www.ephphata.net. et sa taille que nous
ne voulions pas exiguë pour faciliter sa lecture
En quoi cette enseigne est-elle dangereuse pour la circulation
? L'est-elle plus que celle du propriétaire qui la
précédait accompagnée, sur le même
espace, d'un panneau publicitaire de plusieurs mètres
carrés vantant les mérites du « restaurant
des 3 Vallées à Lugagnan » plantés
face à la voie "rapide" et qui semblaient
ne déranger personne
le propriétaire a
rétorqué : c'était plus discret !
Ils n'ont pas été considérés dangereux,
ni hors-la-loi
car comme l'a dit l'O.P.J. « l'infraction
aurait été relevée et la procédure
lancée à l'encontre des contrevenants. »
En quoi l'enseigne « Ephphata » est-elle plus
dangereuse que celles qui les précédaient, accompagnées
d'un panneau publicitaire ? Nous ne comprenons pas !
L'enseigne est-elle dangereuse pour l'automobiliste, ou pour
les sanctuaires, comme le laissait entendre un hebdomadaire
tarbais
« Que veut Ephphata ? A quoi joue Ephphata
? » [voir notre site - rubrique « intrigues autour
du site »]
D'autres enseignes et préenseignes
sont en place sur le parcours de cette 2x2 voies, bien en
deçà des 200 mètres, et ne semblent déranger
personne
Des enseignes et préenseignes, il y
en a sur tout le parcours -hors-agglomération- de
Lourdes à Toulouse
de
part et d'autre de l'autoroute
[les
photos] mais voilà !
Le gendarme l'a dit : « Nous n'en voulons pas à
Ephphata en particulier, nous constatons des infractions tous
les jours et la procédure est la même pour tous
» la loi étant la même pour tous, il
reste du pain sur la planche !
Nous n'irons pas jusqu'à dire qu'il y a mauvaise foi
mais des enseignes hors la loi, nous en avons constaté
à foison
et certaines sont en place depuis plusieurs
années à en croire leur vétusté
!
C'est vrai que les gendarmes reconnaissent eux-mêmes
manquer de personnel, mais ceci explique-t-il cela ?
Tout cela pour dire que nous avons essayé de convaincre
les gendarmes à plusieurs reprises du non-danger de
l'enseigne
apparemment, nous n'avons pas réussi
puisque la formulation des exactions est identique, à
une exception près : le gendarme a changé l'appellation
de la 2x2 voie qui, de « voie rapide » est devenue
maintenant, « voie express » car nous avions fait
remarquer que rapide, elle ne l'était pas, au moins
à cet endroit
un terme qui ne figure même
pas sur l'article de loi que le gendarme reprend sur la convovation
Que dit la loi ?
Art.
9
En dehors des agglomérations,
la publicité, les enseignes et préenseignes
visibles d'une voie rapide, sont interdites de part et d'autre
de celle-ci sur une longueur de 200 m.
A l'intérieur des agglomérations,
la publicité, les enseignes et préenseignes
visibles d'une voie rapide sont interdites de part et d'autre
de celle-ci sur une largeur de 40 m.
Mais la loi dit aussi : « toutefois, l'autorité
investie du pouvoir de police peut les autoriser dans les
limites et aux conditions qu'elle prescrit. » C'est
une porte ouverte à tout
Un
exemple :
L'aquarium,
à la sortie de Lourdes -après le panneau de
signalisation- construit sur un terrain marécageux,
est considéré par l'autorité investie
du pouvoir de police, comme étant à l'intérieur
de l'agglomération et ses préenseignes sont
donc à proximité de la R.N. 21
en toute
l'égalité
légalité
La
loi parle de « voie rapide » la convocation de
« voie express », « d'autoroute ».
Qu'est une voie rapide ? Une voie limitée à
70 km/h pendant plusieurs années, puis à 90
km/h à la fin des travaux (inauguration du pont face
à l'hôtel du Lavedan dont l'enseigne est visible
-elle- dans les deux sens de la circulation
) ? Qu'est
une « voix express » ?
Quand est-on en dehors ou à l'intérieur d'une
agglomération quand il s'agit d'un village de quelque
300 habitants, ici en l'occurrence à Aspin ?
Nous avons appris aux gendarmes et à la DDE [bien que
nul ne soit censé ignorer la loi] que la loi (art.
14) donnait un délai de 2 ans prévu à
l'alinéa 7 de l'article 3 de la loi du 3 juillet 1934
modifié par la loi n° 55-434 du 18 avril 1955 dont
le départ est la date d'ouverture au trafic de la voie
avec ses nouvelles caractéristiques. » un article
que la DDE et la gendarmerie de Lourdes semblaient ne pas
connaître
Sur la convocation, cet article a encore
été
"oublié".
Il
n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !
La
DDE refuse de préciser la date de mise aux normes de
la voie express
Pourquoi ?
Quant au propriétaire, il a loué un entrepôt
2 500 F par mois. C'est le terme figurant sur le document
rédigé par huissier
la location est de
23 mois : c'est un bail dit « précaire »
Comment peut-on dire qu'il y a infraction parce que Ephphata
n'est pas en possession d'une autorisation écrite
elle était verbale, et de toute façon, coulait
de source. Nous avions carte blanche, mais les pressions aidant
Nous n'avons pas été entendus et n'avons pu
nous en exprimer auprès des gendarmes car cette "infraction"
est nouvelle et nous la découvrons sur la convocation
Quand on veut tuer son chien
Le propriétaire a seulement insisté pour que
nous nous engagions à ne pas exercer une activité
commerciale afin de ne pas avoir d'intérêts éventuels
à verser en cas de départ
l'activité
d'Ephphata n'est pas commerciale
tout y est bénévole,
comme toujours, ce depuis 1977, et nous ne comprenons pas
cet acharnement des pouvoirs publics face à une enseigne
cultuelle ; s'en est presque ridicule ; « lamentable »
un qualificatif qu'un hebdomadaire tarbais se plaît
à utiliser dans ses rubriques judiciaires
On a l'impression
que le but inavoué est de faire
retirer cette enseigne car elle est dérangeante bien
plus que dangereuse
Il semblerait que ce soit plus Ephphata
qui dérange que l'enseigne elle-même. C'est vrai
qu'il est dangereux de montrer du doigt des gestes vils et
bas que l'on voit ici ou là
ici et là
par des êtres qui disent uvrer au nom de Dieu
Comment Monsieur le Procureur a-t-il pu donner suite à
cette affaire
il n'a pas dû se donner la peine
d'emprunter la RN 21 et de constater sur place qu'il y a affabulation
Les explications dont nous n'avons jamais été
avares, n'ont servi à rien
on a l'impression
qu'on veut atteindre -explications ou pas- un but inavouable
: le retraît coûte que coûte, de l'enseigne
Nous n'osons penser à une cabale
Ephphata au Tribunal de Lourdes
Faut-il
se présenter à l'audience le 3 mai à
14 h 00 ?
Qu'aurons-nous a ajouter à un tribunal que nous n'ayons
déjà exprimé aux gendarmes qui restent
sur leur position et qui ont encore oublié l'article
14 que nous avons mentionné à plusieurs reprises
Nous rendrons-nous sur place pour juger ?
Même Monsieur le Procureur a été convaincu
par les gendarmes, malgré nos explications et courriers
puisque c'est sur ses instructions que ceux-ci ont apporté
à Aspin, la convocation à comparaître
devant le Tribunal.
Quels mots forts, quelles phrases percutantes pourront faire
changer le juge d'avis ?
Jésus s'est-il exprimé face à ses Juges
?
Nous doutons de nos capacités à convaincre car,
qui croire ? Ephphata ou les gendarmes assermentés
? Nous déplacerons-nous sur place pour voir qui à
tort ou raison ?
Nous avons notre conscience pour nous, et si, en son âme
et conscience, le juge décide de faire retirer l'enseigne,
nous la retirerons
car nous respectons les lois, même
si elles ne semblent pas être les mêmes pour tous
« Secoue la poussière de tes pieds
»
dit Jésus. Nous suivrons ses conseils. Le seul jugement
que nous craignons est le jugement de Dieu
Que chacun
aille vers son destin !
Nous avons délibérément opté pour
une relation épistolaire en réponse à
une convocation afin de nous laisser le temps de l'expression,
et de permettre peut-être au juge, avant de délibérer
en son âme et conscience, l'initiative de se rendre
sur place pour juger, de visu, si l'enseigne est dangereuse,
et en quoi elle est plus dangereuse que celles, enseignes
et préenseignes, qui figurent sur le trajet de Lourdes
à Argelès
et se rendre compte si, comme
l'ont affirmé les O.P.J. QUADRI et CARAZE « l'enseigne
est parfaitement visible dans les deux sens de la circulation
»
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«
et l'enseigne EPHPHATA est parfaitement visible
de l'axe RN21 dans les deux sens de circulation. »
Paroles de gendarmes
N.d.l.r.
- S'il est vrai que l'enseigne est parfaitement visible
sur la RN21 dans le sens Lourdes-Argelès, comment
les Adjudants QUADRI et CARRAZE peuvent affirmer que
l'enseigne Ephphata est parfaitement visible dans les
deux sens, comme ici pour le chauffeur de la voiture
rouge, alors qu'il a l'enseigne dans le dos
?
|
Priez pour Ephphata,
et priez pour ses ennemis !
Nous
nous faisons très peu d'illusions quant à l'issue
du jugement
Deux
poids
deux mesures ?
Qu'en est-il des enseignes situées sur le même
axe
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