"une bonne année…"








 

Spirite

Visa pour l'Au-delà…

   

Si vous vouliez, simplement, faire une pause nécessaire à la compréhension, et si vous vouliez vous offrir comme la terre passive, mais riche, que décrivent nos prières, vous pourriez devenir des éléments de Lumière et de force destinés à éclairer le chemin de doute et d’erreurs de ceux qui gravitent autour de vous.

On ne peut naître à la Lumière des vies que si la graine qui est semée, est semée dans un terrain propre et dégagé des ronces et des broussailles.
Je souhaite que cette année qui commence vous voit… merveilleux jardiniers, en train de sarcler… de gratter… de nettoyer… de bêcher… afin d’offrir une terre grasse et riche pour qu’y germent les graines d’Amour qui seront projetées de notre Plan de Lumière sans cesse et sans discontinuer, à travers ces rencontres que je souhaite définitivement sincères et amicales.

Pourquoi ce symbole de l’offrande ?
Simplement pour vous faire toucher du doigt qu’après cette évolution que vous pouvez accomplir, vous pourrez faire le plus merveilleux des dons, pas le don matériel de l’argent ou du bibelot -tout ceci étant très secondaire- mais comme Marie-Madeleine a su offrir le souvenir précieux d'un amour qui était au fond de son cœur, vous pourrez offrir l’élan précieux de vos âmes pour que chacun de vos gestes, dans une pureté retrouvée, vous fasse avancer et œuvrer davantage encore pour aller au-devant des souffrances et les décharger d’un poids trop pesant.
Ô, Seigneur, en ces moments de premiers contacts retrouvés avec votre Plan, je voudrais au nom de tous ceux qui, silencieux et émus, écoutent et espèrent, formuler la demande d’une aide et d’une assistance permanente dans un amour définitif et tendre.

Nous sommes en ce jour, Seigneur, comme l'être assis sur une pierre dans le silence de l’aube, qui contemple le voile sombre du velours de la nuit qui se déchire peu à peu pour laisser passer de petites flammes de douceur, et qui regarde monter ces fleurs roses et safranées comme un voile d’espoir dans une traînée lumineuse et pure qui peu à peu éclairera le monde en chassant les ombres…

Assis, silencieux, le cœur battant, puis tout à coup le cœur arrêté, car trop de beauté et trop de douceur pèsent trop lourd sur des épaules un peu ployées, l’être immobile contemple et contemple encore… et ses yeux écarquillés, agrandis, ne sont pas assez grands ouverts pour contempler le spectacle de cet éventail de moire rose et pure qui s’ouvre lentement et s’inscrit dans un ciel où les bleus de nuit se fondent avec les roses transparents et perlés de rosée.
Assis, immobile, il contemple, Seigneur…
Autour de lui tout est silence, tout est calme, tout est repos…
La terre, encore engourdie, commence à frissonner d’un long frisson qui peu à peu se communique aux plantes, aux choses et aux êtres. La nature bruisse de mille bruits délicats ; la terre s’éveille ; les fleurs semblent ouvrir leurs corolles pour s’offrir aux perles de cristal d’une rosée bienfaisante.
Les feuillages lentement bougent et s’agitent, et un souffle frais caresse le front du penseur attentif et émerveillé comme pour offrir la caresse lointaine de doigts de lumière et d’amour qui apportent l’apaisement et la joie.

Tout est calme est tranquille…
une paix bruissante envahit le monde…

Dans des nids douillets, les oiseaux gonflent leurs plumes humides et immobiles, attentifs, ils attendent le moment où, à gorges déployées, ils pourront lancer vers Toi le cri de reconnaissance de leurs cœurs éperdus, ils pourront lancer les trilles du chant de leur vie, du chant qui scandera, instant après instant, le chant glorieux -et quelquefois douloureux- de cette terre qui battra au rythme des souffrances et des joies, qui battra comme un cœur immense au rythme des sanglots, des appels au secours, mais aussi au rythme des espoirs et des attentes…

Les rideaux sombres de la nuit sont tirés par Ta main d’amour, Seigneur, et au loin, silhouette de pureté sur un ciel rosi puis rougi par ces rayons que tu offres, la vie, de nouveau, se découpera avec sa beauté juvénile, sa richesse mûre et pleine, et avec aussi le spectre froid, douloureux et ridé de la vieillesse qui se traîne dans des regrets et dans des larmes.

Seigneur, pourquoi ces jours de lumière, pourquoi la douceur de ces moments de communion où, immobile et tremblant, l’être attentif sent son corps et son âme se fondre et fusionner dans et avec ce Plan où vous vivez, éternel message d’amour et d’espoir, ne durent-ils pas éternellement ?
Pourquoi, Seigneur, pourquoi ?…
Pourquoi la paix si douce et si lumineuse de ces instants doit-elle se transformer si vite en tumulte, en vacarme et résonner de sanglots et de hurlements ?…

Le chant des oiseaux commence à se faire, Seigneur, et leur doux gazouillis semble vouloir chasser vers le lointain obscur, le spectre de cette souffrance et de cette mort que tous redoutent mais vers lequel peu tendent la main pour apporter l’effort de leur élan pour soutenir et réconforter encore.

Le jour se lève… et comme le jour se lève sur la terre qui lentement s’agite en se réveillant, fais, Seigneur, que ce jour béni entre tous où nous nous retrouvons au milieu de cette clarté diffuse et pure, soit pour nous un jour de gloire ; fais, Seigneur, que ces portes de l’aube qui se sont ouvertes dans la nuit sombre et lourde, soient pour nous les portes qui s’ouvriront sur le chemin d’espoir et de vie que nous voulons fouler pour aller enfin nous incliner… un jour, en toute humilité, en toute pureté, en toute valeur, devant ta Gloire.

Archange Raphaël
médium : marcelle olivério

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