• Le Centre médiumnique en Live…
• Manifestation d'Esprit : Barbe le pirate…
• Humilité et médiumnité…
• Prière…



 

Spirite

Visa pour l'Au-delà…

 


 
   

Amis !…

En prononçant ces mots, je m’adresserai aujourd’hui non seulement à vous qui attendez et écoutez, mais à d'autres amis lointains et perdus, douloureux ou haineux qui se pressent et s’agitent dans ces profondeurs lointaines… ou dans des Plans plus proches : à l’intérieur de ces murs…

Il y avait longtemps que nous attendions le moment où s’ouvriraient toutes grandes les portes d’un havre de paix et d’amour pour laisser se présenter des Esprits pleins de rancune, de révolte et de haine.
Il y a quelques instants, par le canal de notre ami Xavier, un Esprit, un pirate, se présentait dans la violence pour vous défier en pensant apporter la preuve de sa puissance dominatrice. Souvenez-vous des paroles qu'il proférait en s'adressant à Marie-Madeleine qui intervenait pour le ramener à plus de correction :

[Xavier, un médium du Centre incorporait un Esprit difficile. Cela faisait plusieurs semaines que Marcelle voyait Barbe "hanter" la maison. Quand la réunion médiumnique a commencé, il s'est présenté en rampant au sol pour prendre place dans le corps du médium… Il avait comme… raidi le corps de celui-ci et lui avait fait prendre une posture difficile… Marcelle (Marie-Madeleine) lui a demandé de s'exprimer et lui précise qu'elle n'acceptait pas de tels gestes dans ces murs… Que s'il était venu, c'était pour s'exprimer, et non pour… "jouer".
L'Esprit dit qu'il est trop fatigué… d'où la raideur imposée au corps du médium, mais il donne aussitôt une attitude convenable au médium ; Marcelle lui suggère de prendre le crayon et d'écrire sur les feuilles mises à sa disposition… l'Esprit prend le crayon et le casse avec violence.
Eh bien, lui répond Marcelle, pour quelqu'un qui était fatigué et n'avait pas la force de bouger… L'Esprit refuse le crayon mais écrit avec un stylo et menace… il signe son message : Barbe, le pirate]

– « Je reviendrai bientôt… Je te déteste, je te hais, car tu es la Lumière de cet être que je déteste : tu es la Lumière de Dieu… Je hais ce Dieu, je te hais aussi… Je déteste tout ce que tu fais : tu aides les mauvais, tu consoles les affligés…
Marie-Madeleine, je sais que tu es élue du Christ ; je sais que tu es une perle dans la fange où je vis…
c'est pour tout cela que je ne peux supporter ta Lumière, et pourtant, comme beaucoup de mes amis, je voudrais, poussé par une force incompréhensible, embrasser la trace de tes pas…
Oui, nous sommes des monstres issus des profondeurs abyssales et le crime, le viol, la torture, le vol, la violence, le vice ont été les compagnons chéris et fidèles de nos jours !…
En te regardant, je revois les femmes que j'ai violées et égorgées, que j'ai éventrées… Quel plaisir de sentir couler leur sang chaud sur mes mains qui fouillaient leurs ventres pantelants !…
J'aimais, ô comme j'aimais jouer avec leurs intestins qui s'enroulaient autour de mes mains sanglantes comme des longs serpents vivants mais… chauds, et si doux !…
Je te dégoûte, hein ?… »
- Marie-Madeleine : « Non, tu ne me dégoûtes pas ;
je suis triste pour toi et je te plains. »
- « Marie-Madeleine, fleur de pureté dans ma nuit sinistre, je suis poussé par une force puissante à laquelle je ne peux résister à exprimer ce que je ressens…
mais non, je ne le ferai pas car présent dans ces lieux depuis de longs jours, je suis partagé entre la haine que j'ai pour toi et, je suis forcé de le dire, le respect que tu m'inspires. Mais ne te réjouis pas, je ne veux pas te demander de m'aider…
Je suis le Maître !… »
– Marie-Madeleine : « Il n'y a qu'un Maître ici, c'est Dieu. »
– « Je suis le Maître !…
Tu m'énerves, je vais partir…
Pourquoi donnes-tu toujours l'amour quand moi, je ne veux donner que la haine ?…
Adieu !… Non, pas ce mot !…
je me couperai la langue si j'avais encore un corps pour me punir d'avoir prononcé ce mot !…
Je vais retrouver mes compagnons d'aventure ; ils m'attendent pour monter à l'abordage, mais je sais que même les sabres les plus tranchants ne pourront t'empêcher de continuer ton chemin de Lumière.

Quelle adversaire terrible et terrifiante tu es !!!…»

Comme toi, ami Xavier, trois éléments dans ce Centre seront les interprètes de la débauche, du vice, de la haine, de la rancœur, de la vengeance implacable, sournoise et perverse, nous en avons décidé ainsi et les canaux sont déjà préparés, comme sont préparés à cette venue ces Esprits nombreux qui veulent se précipiter pour défier et peut-être essayer encore de détruire, comme a été préparée Marie-Madeleine pour être l'interprète d'Esprits de Lumière.
En suivi de cette intervention, n'a-t-elle pas été la messagère d'une Entité d'amour qui formulait une prière de pardon pour ces êtres perdus ?…

Cette prière il me plaît de la rappeler :

– « Seigneur ! regarde avec amour ces êtres perdus et malheureux qui lourdement chargés d’un passé difficile et terrible, viennent vers ces êtres que nous aimons, la haine au cœur, la révolte grondant au fond de leurs êtres perdus, dans la violence qui leur fait serrer les poings pour écraser et détruire…
Regarde-les, Seigneur, et ne lève pas une main pour arrêter leurs pas ; laisse-les, mon Dieu, avancer ; laisse-les passer, Seigneur, pour qu’ils aillent vers cette lointaine Lumière qui éclaire le fond de leur horreur.

Ils ont été, mon Dieu, attirés par des notes mélodieuses qu’ils guettent comme ils guettaient la cloche qui sonnait la rencontre qui allait faire d’eux les maîtres d’océans tumultueux et déchaînés, comme ils guettaient la cloche qui sonnait l’heure où allaient s’assouvir les instincts sanguinaires et bestiaux de leurs âmes perverses et dépravées.

Faites, enfants, que résonnent pour eux ces notes douces et délicates pour qu’elles prennent la place dans leur mémoire de la cloche qui tintait… qui tintait… qui tintait, et des hurlements qui se faisaient, des râles de souffrance, des appels au secours, des gémissements de ceux dont la vie s’échappait goutte à goutte avec ce sang qui rougissait les ponts et teintait l’écume de vagues déchaînées qui roulaient inlassablement des corps dépecés et sans vie…

Tends ta main, Seigneur, vers leurs lointains obscurs ; écarte tes bras, mon Dieu, pour les enserrer dans un geste d’amour et même s’ils se débattent et résistent, que ta main soit douce et ferme, Seigneur, pour les attirer près de ton cœur afin que, bercés par cette musique qui monte jusque dans ces lointains sombres, ils puissent entendre, rythmée par les battements d’un cœur généreux et pur, venir vers eux sur l’aile de l’amour, l’offrande divine d’affection, de paix et de pardon… »

Nous espérons que vous aurez compris -que vous aurez admis- sans penser déchoir car médiums de ces êtres perdus, vous contribuerez à leur instruction et partant à leur élévation.

Nous déplorons, enfants, une certaine attitude de curiosité passive qui fait que certains d’entre vous s’éparpillent au lieu de concentrer dans un élan profond, toutes leurs forces sur le médium qui travaille. Nous demandons que pour l’avenir, des rideaux obscurcissent cette perspective attrayante et agréable sur laquelle bien des regards se sont égarés pendant que, dans la souffrance, des êtres se présentaient et que d’autres êtres les recevaient. Les rideaux seront ouverts lorsque nous descendrons vers vous, car seuls les Esprits habitués à la lumière et vivant dans la Lumière peuvent accepter la Lumière et se présenter dans la Lumière.

Une pointe d’orgueil en toi, ami Xavier, que nous aimerions ne plus sentir ni constater dans ces moments où tu te fais l’interprète d’un Plan que vous devez aborder dans l’humilité profonde du geste et en courbant la tête.
La médiumnité, ami, n’est pas une scène où l’on évolue sous les feux de la rampe ;
la médiumnité ne peut s’exprimer que dans la simplicité pure et nette, sans attendre l’admiration de ceux qui s’extasieront sur un message reçu, qu’il soit de Lumière et d’Amour ou d’horreur et de drame.
C'est pourquoi il importe, enfant, que tu recomposes tes éléments si tu veux continuer à avancer sur un chemin que tu aspires ardemment trouver, car, souvenez-vous, enfants : quel que soit le moment, quel que soit le contact, vous n’êtes que des instruments qui répondront à ce que nous souhaitons.

La mélodie enchante et l’être se laisse emporter vers des sommets de plaisir et de joie parce qu’un violon chante dans la nuit ; mais que ferait ce violon sans les doigts de l’artiste qui tient l’archet ?… Vous n’êtes que des violons, enfants, et nos mains invisibles jouent sur ces cordes que nous avons façonnées des refrains de tristesse ou des chants glorieux.

Ah, enfants ! lorsque sur les chemins de halage les chevaux étaient amenés et que l’on attachait les cordes et les brides qui allaient les lier à ce bateau qu’ils devaient faire avancer pas à pas, le cheval docile et quelquefois craintif, baissait la tête sous le licol et, sachant ce que l’on attendait de lui, n’exigeait même plus le signal d’un maître brutal et bourru pour commencer, de toutes ses pauvres forces, à tirer cette masse pesante qu’il allait lentement faire glisser le long de la berge pour la conduire au point où elle pourrait s’en aller ou jeter l’ancre…

Pourquoi, enfants, ne prenez-vous pas exemple sur ce pauvre cheval blessé ?… Comme lui, n’exigez pas toujours que nos injonctions vous parviennent pour faire ce que vous devez.

Je vous ai déjà donné l’image de ces mouettes et de ces goélands, maîtres de l’azur infini, pour vous rappeler que lorsque vous vous contemplez, vous vous transposez dans ces réalités de pureté et de beauté alors que, hélas, vous n’êtes actuellement que l’image du goéland et de la mouette qui avancent, gauches et maladroits, en traînant dans l’eau leurs longues ailes blanches et grises.
Secouez vos plumes, enfants, car les plumes mouillées ne permettront jamais à l’oiseau de voler tout à fait aussi haut qu’il le souhaiterait…

Nous aimerions que vos cœurs soient débarrassés de vos images pour ne conserver, après l’avoir reçue, que celle de ce Dieu qui, seule, devrait s’y réfléchir et y rester pour toujours, et parce qu’enfants, vous aurez accepté d’écouter, de comprendre et d’agir, c’est un jour vous qui, en nos lieu et place, pourrez apprendre à d’autres à dire trois mots :

« Gloire à Dieu… »

 

Remets, ami, ces notes que ces pauvres Esprits attendent comme un « au revoir » ; ce sera un geste d’amitié envers leur souffrance et leur détresse.
Ils ne peuvent se décider à quitter ces lieux ; silencieux, immobiles, même les plus farouches dont la haine est domptée, attendent, troublés, émus, l’instant de vérité où confrontés enfin à l’horreur de leur drame, ils lèveront les yeux pour voir briller la flamme portée à bout de bras, dans un élan grandiose, par cette femme aimée, cette femme qui ose tendre la main vers eux et essuyer leurs larmes.
Ils sont là, enfants, et toutes leurs alarmes s’estompent dans la nuit…
Ils regardent… ils attendent… ils espèrent…
Ils gardent dans des cœurs serrés et douloureux l’espoir de ce flambeau qui brillera pour eux.
Aimez-les, enfants, aimez-les !…
Aidez-les, enfants, aidez-les !…
Et faites que leur nuit tout à coup s’illumine ; faites que par vos œuvres ils sortent de l’abîme.
Lancez des mots d’amour, et ils sauront un jour garder et chérir dans la joie, le sourire, ce mot qui maintenant est à eux, ce mot abhorré et… aimé par eux : le mot de… Dieu.

Et à leur tour, enfants, émus, heureux, tremblants, le bonheur et la joie chantants en eux, ils pourront enfin dire :

– « Gloire à Dieu !… »

Archange Raphaël
médium : marcelle olivério

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