• Esprit es-tu là ? Ils sont là !…

 

Spirite

Visa pour l'Au-delà…

 


 
   

Quelle journée, enfants, pourrait se terminer sans ces instants de prédilection où, réunis dans une étreinte d’amour, nous allons retrouver comme toujours, la tendresse d’un moment d’échange ?…
Regardez !
L’aile d’un ange a battu au-dessus de cette salle et là-haut, perdus dans le noir, penchés au balcon de leurs jours, ils se penchent, regardent et attendent… Regardez dans ces lointains bleutés ces troupes qui arrivent d’un pas pressé pour retrouver la tendresse de ces moments que nous allons partager ! Je ne vous avais pas oubliés, enfants, mais des instants lourdement chargés en découvertes de paroles passées -et déjà un peu trop oubliées- avaient accaparé vos jours, mais je n’allais pas vous laisser partir sans détour, sans venir vous offrir une dernière caresse, sans venir espérer une autre promesse, un engagement venu du fond des cœurs, du fond des âmes, sans avoir apporté de nos Plans lointains un souffle plus frais pour ranimer ces flammes qui, vacillantes, sont quelquefois sur le point de s’éteindre…
Nous suivons avec attention les pas d’un ami que nous aimons dans ce combat engagé pour faire briller, sur la Terre, une forme de spiritualité qui apportera la preuve qu’il a compris, sans détour, ce que voulait dire le mot « amour » dans la bouche de Dieu.

Patience, ami, patience… Les jours seront longs encore où tu continueras à te battre et à te débattre mais, courage et confiance, enfant, car notre main sans cesse se tend pour accompagner tes pas.
Reste, enfant, sur ces lancées qui sont les tiennes, que nous avons essayé d’offrir à tes jours ; ne renie aucun de nos conseils, enfant chéri de nos cœurs ; bats-toi, bats-toi avec ces éléments que depuis des temps, nous essayons de t’offrir à travers Marie-Madeleine. Donne le meilleur de toi sans compter, mais fais-le comme nous te l’avons conseillé, dans la sagesse définitivement acquise…

Un Esprit, près de toi, enfant, se penche et regarde… il suit tes pas ; tes dilemmes d’aujourd’hui ont été les siens un jour, et il a fait ce long parcours pour revenir de ses Plans de repos pour t’inciter, avec à propos, à écouter et à mieux comprendre…
Va à ton pas, ami chéri, car tu n’en auras pas fini de faire ce que tu dois ; pas d’impatience, mais nous t’avions dit que tes pas devraient encore avancer longuement sur un chemin de travail et d’évolution.
Sais-tu la joie qui a été la nôtre, enfant chéri, lorsque nous t’avons vu assis parmi ces êtres que nous aimons ?… Des pas que nous espérions depuis tant de temps, une attente qui nous donnait impatience dans ce constat d’une réalisation qui tardait tant à se faire, mais nous avons formulé des prières pour que ton cœur s’ouvre, que ton Esprit s’envole vers ces Plans d’infini ou nous voulions t’offrir, ami chéri, le meilleur de nous-mêmes…

Savez-vous, enfants, la joie du cœur des parents lorsque l’enfant que l’on croyait parti revient se blottir près du nid ? Nous n’en avons pas fini de parler de ces oisillons si fragiles que nous aimons !…
Nous étions pourtant habitués au silence, à l’absence, mais nous avons essayé de tromper la monotonie de nos jours au départ de ces enfants que nous aimions toujours, que nous aimions si fort…
Nous avons souvent regardé dehors pour voir si leurs silhouettes aimées commençaient à approcher de cette maison qui les attendait toute vibrante d’espoir, de tendresse et de joie… et le soir étendait son aile et nous n’entendions pas ces pas qui rapprochaient ces êtres tant aimés de ces foyers maintenant fermés.
Et puis un jour, le miracle s’accomplit et on le découvre là, sans l’avoir vu entrer, cet être que l’on espérait… et il est là, assis, devant nous et nos yeux éblouis contemplent ce visage et contemplent ces traits, et des larmes de joie coulent sur nos joues fluidiques et nous regardons, et nous contemplons et nos cœurs se gonflent d’une joie indicible, et nos mains se tendent… et de bénédiction, le geste devient caresse car elle est accomplie cette promesse d’un retour dans la joie pour un enfant que, cette fois, on voudrait vraiment garder près de soi, pour des temps et des temps…

Ne repartez pas, enfants, lorsque la porte ouverte, vous avez offert à ces êtres qui espéraient, qui attendaient, la joie d’un retour ; restez près d’eux encore et toujours, enfants ; bien sûr, sortez, allez, marchez, agissez et faites, mais, en vous souvenant toujours qu’il y a, pas loin de vous, des êtres qui attendent car remplis d’espoir… Ne décevez pas l’attente et revenez, sans attendre, vous blottir dans leurs bras pour qu’ils puissent avoir l’impression de retrouver, ne serait-ce qu’une fois, l’enfant qu’ils avaient bercé ; car vous êtes toujours ces enfants pour nos cœurs aimants, oh vous que nous accompagnons.
Nous vous berçons, nous vous chérissons, nous éclairons vos chemins, nous aplanissons les difficultés des routes, et même si quelquefois il nous coûte de franchir ces distances lointaines, nous venons -quelquefois dans la peine- pour nous mettre à vos genoux et vous supplier de changer vos voies.
Allez-vous nous écouter cette fois, enfants que nous aimons ?

La porte restera bien sûr largement ouverte, pour que vous puissiez vous précipiter, avec un peu plus de gaieté, que la tristesse de nos murs, pour aller vers d’autres aventures vous ébattre au loin, mais cette porte restera encore ouverte pour attendre le retour de ces éléments d’amour qui comblent le vide des vies.
Quel geste de charité -ou quel geste de respect retrouvé- lorsque vous venez, enfants, vous blottir à nos pieds !… Nous vous regardons, et ce soir notre cœur est rempli de joie car nous espérons cette fois que vous aurez compris, que vous reviendrez dans ce nid que nous avons garni, avec attention, des plumes les plus douces…

Regardez, enfants, regardez les graines qui poussent dans les jardins pourtant abandonnés, elles croissent, elles montent, elles s’épanouissent et de graines deviennent délice d’une fleur embaumée qui va illuminer la vie… Aujourd’hui, nous semons et nous semons encore dans des terrains nouveaux, dans des terrains déjà longuement binés, sarclés et préparés ; nous avons jeté l’engrais d’un amour fertile et nous avons jugé utile de venir, encore une fois, arroser dans un baiser de larmes qui cette fois sont larmes de bonheur pour toucher le fond de vos cœurs et faire s’ouvrir à une autre clarté, ces Plans encore un peu trop fermés.

Voilà, enfants, quelques mots simplement car sous l’aile duveteuse de la nuit, nous avons apporté de nos Plans lointains un joyau que nous voulons offrir à votre attente, à vos espoirs ; vous le porterez loin et haut pour illuminer le chemin qui s’en va dans le noir de vies souvent encore trop feutrées, vous le porterez très haut et il illuminera les coteaux de cette colline que vous apercevez et où vous allez vous aventurer pour enfin découvrir la vie, car il est venu ce moment, enfant, de la découverte de nos Plans…
Ne tardez pas, transformez-vous… modelez-vous… mettez de côté suffisance, vanité, indifférence et nonchalance.
Nous tendons encore la main, encore et toujours pour répondre à vos appels au secours, mais enfants, croyez que nous serions si heureux de vous voir répondre à nos vœux, et ne pas attendre que le drame sonne sa cloche d’alarme pour venir très vite vous réchauffer à la flamme d’un amour sans cesse dispensé…

Ils sont là, ces millions d’Esprits, penchés sur votre assemblée, main tendue, cœur ouvert…
Nous entendions une enfant chérie questionner, questionner encore :
– « Mais où est-il ?… Est-ce qu’il dort ?…
Pourquoi ne vient-il pas ?…
Je voudrais qu’au-delà du trépas, il puisse ouvrir la porte pour venir à côté de moi ! »
Mais non, enfant, mais non !… Que de preuves données de la présence de cet être que tu aimais !…
Laisse les morts à leur sommeil, enfant chérie, laisse-les commencer leur Vie dans un Plan d’Infini qui n’est que beauté et clarté… Laisse-les découvrir cette joie nouvelle, laisse-les comprendre cette fois que la Terre qu’ils ont laissée n’appartient plus qu’à ce passé qu’il leur faudra un moment délaisser pour aller vers une autre vie.
Présent, toujours présent,
aimant, toujours aimant,
attentif oh combien, il est là et il tend la main mais perdue dans tes pensées, tu ne vois ni n’entends, et lorsque sa main se pose sur toi pour caresser d’un geste ta joue, tu ne veux plus le geste, tu ne veux que la voix car tu veux encore plus et encore et toujours !…
Non, enfant, non ! Apprends la sagesse du geste, de la demande, et sois dans le remerciement de ce qui t’a été donné car tu as été fort gâtée, enfant chérie, enfant que nous aimons ; mais cela te servira-t-il de leçon ? Sauras-tu refermer la porte à ces curiosités que nous souhaitons voir mettre de côté ? Ne sois ouverte qu’à la tendresse, ne sois ouverte qu’à l’acceptation de ces messages qui sont venus t’apporter preuves sur preuves, sur la réalité de la présence de cet être que tu aimes et que tu veux à tous prix retrouver.
Et pourtant, quand il vient vers toi, tu ne le vois pas ; quand il élève la voix tu ne l’entends pas, mais tu cherches et tu cherches…
Mais pourquoi toujours diriger tes pas sur un chemin qui n’est pas le chemin des clartés infinies et des bonheurs puissants ?…

Des Esprits se penchent, enfants, qui regardent des chaises vides et qui souffrent et pleurent… Auront-ils enfin ce bonheur de ces retrouvailles qu’ils espéraient tant ?
Nous, du fond de nos Plans, nous regardons silencieux, et nous assistons, malheureux, ces êtres dans la souffrance, car elles n’ont pas fini de pénétrer, ces lances, pour déchirer des cœurs qui pourtant battaient à tout rompre et qui offraient, offraient sans compter, la tendresse infinie de vies qui se sont accomplies souvent dans l’horreur du drame…

Où est la réussite des vies, enfants ?
Où est la réussite des instants ?

Nous allons, enfants, devoir vous quitter et cette troupe d’Esprits attentifs ne va partir qu’avec regrets car ils ont suivi longuement vos échanges, les échanges de ces enfants qu’ils sont venus côtoyer et près desquels ils se sont installés pour recevoir des vérités qu’ils n’avaient jamais connues, qu’ils n’avaient jamais reçues…
Vont-ils partir tout de suite, amis ? Non. Lorsque vos pas vous auront amenés à franchir le seuil de cette porte, ils resteront longtemps dans ces lieux, et ils attendront silencieux la fin de ces notes qui s’envolent qui, comme de nouvelles paroles, vont lancer vers eux le message d’un amour infini et puissant…

Vous allez laisser derrière vous des Esprits malheureux, des Esprits oublieux, des Esprits attentifs, et plus loin derrière, dans leurs hardes fluidiques, ces Esprits moqueurs qui se présentaient tout à l’heure pour écouter quelques plaisanteries jetées avec amour par un être que nous honorons. Ces Esprits ont refermé les plis de leurs manteaux fluidiques car ils ont eu en réplique, à leur intention de sarcasme, la douceur d’une flamme d’amour qui a illuminé leurs jours, en leur faisant comprendre qu’ils pouvaient, sans attendre, trouver d’autres Plans pour devenir meilleurs, pour devenir plus brillants, pour être enfin ces enfants que nous pouvons sans cesse accompagner vers d’autres Plans de Vérité.

Voilà, enfants, vos chemins vont de nouveau vous conduire vers vos demeures, et je dois dire que nous avons eu beaucoup de bonheur à ces moments de retrouvailles.
Faites que ce feu que nous avons allumé ne soit pas qu’un simple feu de paille ; ne le laissez pas s’éteindre, enfants, et remettez sans cesse sur ces braises ardentes un petit peu de bois ; prenez le bois de vos actions passées, le bois des désillusions, le bois des errements, le bois des accaparements, le bois des refus, le bois des reniements, de la colère, de la violence, de l’orgueil… pour alimenter ce feu. Faites-le, faites-le, enfants, c’est le plus cher de nos vœux et vous verrez que ce tas de bois brûlé, il n’y aura pas que le vide, car la pièce où vous aurez allumé ce feu aura maintenant cet aspect chaleureux des maisons remplies de vie…
Le vide des vies sera comblé, et la porte qui s’était entrebâillée va s’ouvrir plus large et plus grande sur cet horizon ruisselant de la Lumière d’un Dieu qui sans cesse projette sur vous sa tendresse, son amour, et qui, ayant peut-être encore beaucoup plus d’espoir, car vous aurez su brûler tout ce bois, cette ébène trop noire, vous fera ce don définitif de vous offrir encore et toujours, avec je le répète, son Amour… la Lumière brillante qui illuminera vos jours,
La lumière infinie, vibrante et éternelle de sa Gloire…


Ecoutez ces notes qui s'envolent, enfants ! Quel symbole !…
Ascension… évolution… détermination…
Puissance… grandeur… beauté…
Elévation vers une éternité de Vie et d’Espoir…

message reçu par incorporation
de l'archange Raphaël
médium : marcelle olivério