• Médiumnité = dangers…
• La médiumnité est-elle variée ?…
       • Les médiums à effets physiques ;
       • Les médiums à effets intellectuels ;
       Les médiums à effets moraux ;

• Les médiums intuitifs sont très nombreux ;
• Le médium semi-mécanique ;
• Caractéristique frappante des phénomènes mécaniques ;
• Médium guérisseur en général,
       • Joao de Deus (Joao Teixeira da Faria) en particulier
• La médiumnité : un acte sérieux et grave ;
• Humilité ;
• Etre parfait…

 

 

 

Spirite

Visa pour l'Au-delà…

 


médiumnité : dangers…

 
   

Le don de médiumnité tient à des causes souvent bien lointaines, puisque la médiumnité qui s'exprime dans cette incarnation est la résultante de vies antérieures que l'on a su utiliser, comme elle est dans cette vie, la concrétisation, dans une vigilance de tous les instants, d'efforts et de persévérance pour affiner et embellir des qualités morales et spirituelles qui permettront au médium d'être l'écrin où sera déposé le joyau précieux de l'expression spirituelle.

En fait, le médium est en quelque sorte le poste récepteur qui captera l'émission lointaine dont l'émetteur est l'Esprit.

Mais parce que l'Esprit est libre, nul ne peut affirmer qu'il viendra au moment précis où il sera appelé. S'il accepte le contact, il pourra, je le rappelle, se manifester suivant son évolution, de différentes manières : par des coups, des bruits, la vue, l'audition, le toucher, le mouvement des objets, la peinture, la sculpture, la broderie, la musique, l'écriture, la parole, et ces différents modes de manifestation créent, je le rappelle aussi, les différences de médiumnité car l'Esprit cherche pour se manifester le canal qui lui convient.
Les médiums, comme tout le monde -et peut-être même plus que tout le monde- subissent l'influence occulte des Esprits, bons ou mauvais, car selon les sympathies de leur esprit personnel, ils les attirent ou les repoussent.
Aussi les Esprits mauvais et taquins profitent-ils des travers des médiums pour s'immiscer à leur insu, non seulement, dans les communications, mais encore dans tous les actes de leur vie courante, flattant l'orgueil, l'amour propre, la vanité… en se parant de noms chéris ou de noms pompeux poussant quelquefois le jeu de leur influence jusqu'à l'obsession.
Mais les médiums, fascinés, au lieu de réagir, rentrent dans ce jeu et se laissent aller à ces influences négatives repoussant l'intervention des Esprits sérieux, paralysant l'action des Esprits valables qui s'éloignent d'eux, ne venant plus qu'avec réticence puisque rejetés et ignorés… et des communications de valeur sont perdues, car de même que nous ne confierions pas une mission délicate et nos intérêts à un individu taré ou fréquentant un monde interlope et suspect, de même, les Esprits éclairés, les Esprits Supérieurs ne sauraient choisir, pour transmettre des instructions élevées, des médiums qui se complaisent dans des contacts peu sérieux.

Alors, même si la perfection absolue n'est pas donnée à l'Homme, il conviendrait toutefois que le médium, avec volonté et persévérance, sache garder une triple cuirasse de simplicité, de modestie et de sincérité qui le protégerait contre ces forces négatives qui essaient d'entraver sa mission d'altruisme et de charité.
Le médium qui sait se créer un climat pur et élevé et qui sait se souvenir que l'ignorance, l'orgueil, la sensualité exacerbée, les abus en général, et l'abus de la médiumnité en particulier sont de grands ennemis, pourra être l'instrument de merveilleux contacts.

Dans son « Livre des Esprits » Allan Kardec écrivit :
« Les bons Esprits n'assistent que ceux qui servent Dieu avec humilité et désintéressement, et ils répudient quiconque cherche dans la voie du Ciel un marchepied pour les choses de la Terre… »

Léon Denis confirme cette affirmation en disant :
« L'expérimentation, présente des dangers surtout en ce qui touche le monde occulte plus difficile à pénétrer, à analyser que le nôtre. Là comme ici, le savoir et l'ignorance, la vérité et l'erreur, la vertu et le vice se mêlent, avec cette aggravation que, tout en faisant sentir leur influence, les habitants du monde invisible restent masqués à nos yeux.
Il faut unir les connaissances théoriques à l'esprit de contrôle et à l'élévation morale pour être apte à discerner dans le Spiritisme, le bien du mal, le vrai du faux, la réalité de l'illusion.
Il faut se rendre compte du véritable caractère de la médiumnité, des responsabilités qu'elle entraîne, des fins en vue desquelles elle nous est accordée…
[…] L'expérimentation en ce qu'elle a de beau et de grand, la communication avec le monde supérieur, ne réussit pas au plus savant, mais au plus digne, au meilleur, à celui qui a le plus de patience, de conscience, de moralité… »

Et lorsque ces conditions sont remplies, la médiumnité s'exprime dans toute sa valeur.

La médiumnité est-elle variée ?…
Les médiums se classent en trois grandes catégories :
     - les médiums à effets physiques,
     - les médiums à effets intellectuels,
     - les médiums à effets moraux.

Les médiums à effets physiques sont ceux par l'intermédiaire desquels se produisent les coups frappés, les bruits, les mouvements de tables, le déplacement d'objets inertes, les apports, les matérialisations.
Les médiums à effets intellectuels transmettent les enseignements des Esprits en tout ce qui touche aux connaissances humaines et c'est par les médiums à effets moraux que nous est tracée la ligne de conduite de notre vie ; c'est par eux que nous recevons et que nous apprenons à connaître la loi supérieure de bonté, de charité et d'amour qui est l'essence même du Spiritisme. Dans le cas des médiums à effets physiques, les qualités morales toujours précieuses ne sont cependant pas la condition indispensable à la production des phénomènes, et la médiumnité physique qui se résume à une question de fluides, n'exige pas les qualités nécessaires aux deux autres catégories.
Dans l'échelle spirituelle, ce sont les Esprits peu avancés qui ont rapport avec cette forme de médiumnité.
Des Esprits plus élevés interviennent dans les communications établies avec les médiums à effets intellectuels qui, en règle générale, sont des Esprits cultivés, mais qui ne sont, dans tous les cas, que des instruments. Encore faut-il que l'instrument soit bon, car si l'instrument est faussé, l'Esprit ne pourra se communiquer qu'en messages tronqués ou imparfaits, comme le musicien ne pourra tirer de son instrument désaccordé que des sons inharmonieux.
Les médiums à effets moraux qui pratiquent la morale dont ils tracent les préceptes, se prêtent, par leur qualité, aux communications et aux instructions d'Esprits élevés, d'Esprits Supérieurs, et ces communications révèlent un tel caractère de grandeur, de vérité, de pureté, qu'en les entendant, on sent qu'elles sont l'œuvre des Esprits les plus avancés. Elles sont d'un grand profit pour ceux qui, non contents d'en admirer et d'en apprécier le style, savent et veulent s'en imprégner
Ces médiums, qui suscitent trop souvent l'envie et la jalousie, ont en fait suivi une évolution antérieure à cette incarnation, et ont le mérite d'avoir su utiliser les tremplins de leurs vies successives pour s'élever et se grandir, se transcender, afin de pouvoir venir dans ce monde tout préparés à cette mission, car il s'agit réellement d'une mission…
Aussi, que ces médiums ne soient pas grisés par la rareté de leurs dons ! Qu'ils se gardent du seul défaut qui pourrait leur faire perdre le mérite de cet apostolat : l'orgueil.

La médiumnité peut être intuitive, c'est la plus répandue et la plus facile ; semi-mécanique, mécanique, elle est alors peu commune et peu convaincante ; parlante, dormante ou somnambulique, auditive, voyante.

Les médiums intuitifs sont très nombreux ; c'est la manifestation la plus commune qui a existé de tout temps ; apôtres, disciples, prophètes en étaient.
Le médium qui entre en communication avec les Esprits s'y prépare par la méditation, rendant ainsi la tâche plus facile aux Esprits. Par ce recueillement, le périsprit du médium se dégage, ce qui permet aux Esprits d'entrer en relation avec lui et de dérouler dans son cerveau, l'image à découvrir. Hélas ! on n'a pas toujours pleine confiance en cette médiumnité car les médiums et les assistants doutent quelquefois de la véracité des faits ; elle pourrait pourtant être d'une grande utilité dans des résolutions, dans des décisions à prendre ou dans des discussions à engager.
Dans la médiumnité semi-mécanique, on range souvent les médiums psychographes.

Dans la médiumnité semi-mécanique, on range souvent les médiums psychographes : le médium semi-mécanique participe à la fois du médium purement mécanique et du médium intuitif puisqu'il sent l'impulsion donnée à sa main en même temps qu'il a la conscience de ce qu'il écrit au fur et à mesure que les mots se forment. Mais bon nombre de ceux qui ont l'intuition de ce qu'ils écrivent ou disent au moment même où ils agissent, ne s'en souviennent pas après. Dans cette catégorie se rangent également les médiums artistes : musiciens, peintres, dessinateurs, sculpteurs ainsi que les médiums polyglottes.
Cette forme de médiumnité est très appréciée des Esprits qui, par la facilité qu'ils ont à s'exprimer, se communiquent aisément ; elle est en outre pour le médium celle qui est la plus susceptible de se développer. Mais cette médiumnité est souvent, par ailleurs, la plus profanée par des médiums sans scrupule qui se disent "médiums-écrivains". Alors ils improvisent, ou ayant composé d'avance leur message, jouent un rôle qu'ils ne peuvent pas tenir bien longtemps, car leur mémoire leur faisant souvent défaut, ils hésitent, réfléchissent, leurs phrases n'ont plus de sens et ils s'arrêtent court ou alors, voulant à tout prix finir ce qu'ils ont commencé, tout se termine dans un galimatias et un verbiage décousu et sans suite.

La caractéristique frappante des phénomènes mécaniques est l'inconscience absolue du médium qui demeure dans cet état de transe - « Etat du médium dépersonnalisé comme si un Esprit étranger s'était substitué à lui » selon la définition du Robert- jusqu'à la fin de la communication, agissant sous l'influence d'une intelligence étrangère qui est toujours fonction de l'évolution du médium : le médium est passif et ce qu'il exprime ne vient point de lui. C'est cette forme de médiumnité que les Esprits de Haut niveau, les Esprits des Plans Supérieurs utilisent surtout dans la psychographie et dans l'incorporation.
Le médium prête son corps à l'Esprit qui peut alors écrire et agir, parler et s'exprimer ; la voix est quelquefois celle du médium, mais elle est souvent différente, variant selon l'Esprit qui se manifeste : c'est la médiumnité de prédilection des Esprits Supérieurs qui peuvent alors délivrer des messages de moralité et de spiritualité dont aucune interférence intellectuelle ou volontaire du médium ne viendra entacher la pureté.

Certains "médiums-voyants" qui perçoivent des scènes des vies passées, présentes et futures, voient également les entités qui peuvent se présenter mais elles ne les voient pas avec leurs yeux ; en réalité, c'est l'âme qui voit, c'est pourquoi, même des aveugles sont des… "voyants".
Cette faculté qui permet de décrire les Esprits tels qu'ils étaient de leur vivant, est précieuse quand le "médium-voyant" est animé d'un sentiment d'amour, du désir sincère d'apporter la consolation à des êtres désemparés. Mais cette faculté n'est pas toujours utilisée valablement, car, dans leurs communications, ces médiums ne font passer qu'un message de preuves, faisant constater l'effet sans éclairer la cause, et ceux qui reçoivent ces messages, bien que réconfortés, bien qu'apaisés ou consolés, vont très rarement bien loin sur le chemin d'une acceptation spirituelle et d'un vouloir d'évolution.

 

 
 

La guérison spirituelle…

 
Spirite
   

Il me reste enfin à mentionner la plus belle, la plus valable des médiumnités : la médiumnité guérissante, cette merveilleuse médiumnité qui opère en vertu du commandement de Christ à ces apôtres :
« Rendez la santé aux malades, ressuscitez les morts, guérissez les lépreux, chassez les démons, et donnez gratuitement ce que vous avez reçu gratuitement. »
Certaines personnes possèdent ce don de guérison sans le secours d'aucune médication, par imposition des mains. Cette faculté de guérir qu'il convient d'exercer dans l'esprit du plus pur désintéressement, sans exiger en retour quelque rétribution que ce soit, a évidemment son principe dans le magnétisme proprement dit puisque cette guérison s'opère par projection fluidique sur le malade.

Si le magnétisme médical est la faculté d'agir sur les forces occultes qui nous entourent et que nous appelons fluides, la médiumnité guérissante est le moyen qu'utilisent les Esprits pour projeter sur les incarnés, les fluides spirituels et vitaux, combinaison des fluides émis par le Ciel et par le médium. C'est cette combinaison qui donne aux fluides des propriétés, une puissance qu'ils n'auraient pas séparément.
Le concours des Esprits est parfois spontané ; il est souvent sollicité par le médium qui s'appuie sur la prière, sur une foi intense.

En cette époque où la somatisation est rendue responsable de tant de maux, ces guérisons sont souvent contestées car on veut toujours expliquer que s'il y a guérison, il ne s'agit que d'un problème de suggestion capable d'annihiler cette somatisation des êtres.
Ce qui pourrait être possible lorsqu'il s'agit d'adultes qui peuvent somatiser avec toutes les conséquences que cela peut entraîner, mais ce phénomène n'existe pas chez les bébés, les très jeunes enfants et les bêtes chez lesquels des guérisons spectaculaires ont été réalisées, guérisons durables, sans rechute à travers le temps.

Il existe une autre forme de médiumnité guérissante, plus rare, infiniment plus rare, qui a fait couler beaucoup d'encre et dont on a beaucoup parlé, mais dont on a trop souvent parlé avec scepticisme en la taxant d'imposture.
On a en effet beaucoup débattu sur les cas des chirurgiens aux mains nues philippins comme on a souvent évoqué le cas d'Arigo qui a été un des médiums brésiliens les plus connus dans cette discipline.
Qu'en conclure ?… Supercherie ?… Imposture ?…
Exploitation de l'attente douloureuse et de l'espoir ?… ou réalité solide de matérialisations d'interventions d'Esprits guérisseurs qui utilisent un médium -souvent peu instruit et qui ne possède aucune notion médicale ou chirurgicale- à ces fins de récupération des corps et d'apaisement de ces souffrances.
Il reste bien certain que les affirmations et les preuves qui peuvent être faites et apportées recevront encore sarcasmes et reniement… mais, devant un problème aussi grave, ne faudrait-il pas aborder -sans a priori- des manifestations aussi importantes qui, au Brésil par exemple sont reconnues dans leur valeur intrinsèque.

João Teixeira de Faria ou João de Deus…
En effet, cette chirurgie "parallèle", cette chirurgie spirituelle n'est-elle pas le secours de ces êtres qui, démunis car abandonnés par la médecine, démunis et désemparés devant le peu de résultat des thérapies courantes, ont recours à cette médecine des Plans divins pour dépasser l'épreuve de la maladie.

Marcelle à Abadiania assistant, par une méditation intense, João (qui lui prend la main) lors de ses interventions de guérison spirituelle.

Je viens de plonger au cœur même de ces interventions à Abadiania, petite ville du Brésil située près de Brasilia. J'ai vu ces interventions faites soit par chirurgie visible, le médium se servant d'instruments chirurgicaux ou plus simplement d'un couteau de cuisine ou d'un cutter -cette chirurgie peu sanglante d'ailleurs eu égard à l'importance des opérations et ne se pratiquant qu'à la demande du malade qui souhaite apporter la preuve de l'intervention- ; soit par la chirurgie spirituelle invisible : les malades recevant directement les soins d'entités qui œuvrent pour apporter apaisement et guérison.

Le médium est "incorporé" par un ou, alternativement, par plusieurs chirurgiens désincarnés qui interviennent après anesthésie spirituelle.

J'ai vu des hommes, des femmes, des enfants, endormis, anesthésiés par une simple imposition de la main du médium en transe, subir des opérations diverses.
J'ai vu au cours d'opérations importantes -pourtant faites sous seule anesthésie spirituelle locale- le malade souriant, s'entretenir avec des personnes de l'assemblée.
J'ai vu opérer des yeux avec un simple couteau et partant, des aveugles retrouver la vue.
J'ai vu des handicapés physiques quitter leurs fauteuils ou jeter leurs béquilles, leurs corsets, leurs minerves après que la main du médium les eut touchés.
Oui, les paralytiques marchent, les aveugles voient et les malades guérissent…

J'ai vu de fort nombreuses personnes revenir s'agenouiller devant le médium en transe pour remercier les entités de ces guérisons inespérées.
J'ai vu des médecins, des chirurgiens, contrôler des opérations qu'aucun homme de l'art ne pourrait désavouer tant la technique opératoire est précise.
J'ai vu leur surprise, leur étonnement admiratif…
J'ai vu aussi la longue file des malades qui venaient dans l'espoir prier dans cette « maison d'amour » pour supplier Dieu de mettre fin à leur calvaire, malades venus de tous horizons sociaux, les plus humbles côtoyant les plus connus, les plus célèbres, malades venus par cars entiers des points les plus reculés du Brésil, des Etats-Unis, d'Europe, du Japon, car la réputation d'un tel médium est immense et celle de João Teixeira de Faria dépasse largement les frontières du Brésil. Il a d'ailleurs été convié plusieurs fois à exercer ses dons aux Etats-Unis et au Portugal comme dans plusieurs pays d'Amérique du Sud : en Argentine en Bolivie, au Paraguay, au Pérou.
Partout, les contrôles scientifiques réalisés ont porté reconnaissance des résultats des soins faits par les entités qui assistent le médium et les preuves officielles, les témoignages de ces guérisons merveilleuses accomplies par de simples passes, par des opérations spirituelles et par l'utilisation d'eau fluidifiée s'accumulent.


João Teixeira de Faria… médium guériseur
des photos et ses coordonnées…

Oui, Dieu peut tout !… et ces entités qui œuvrent, invisibles mais agissantes, n'apportent-elles pas la preuve -à travers ces extraordinaires guérisons- de la puissance et de l'amour infini de Dieu qui jamais ne reste sourd à une prière, jamais ne demeure insensible à la souffrance.
Mais pour que tout ceci s'accomplisse il faut que les médiums qui ont été élus, choisis comme canaux, comme "instruments" soient ou deviennent très "spiritualisés" et restent dignes par leur vécu de pouvoir être encore et toujours les interprètes de ces volontés d'action agissantes d'un autre Plan.
Ce faisant, ces médiums qui, par un travail sérieux, pourraient atteindre à ces Plans de valeur transcendés, pourraient dépasser le stade de ces interventions "sanglantes" que personnellement je déplore d'autant plus que je sais que la chirurgie invisible -preuves en ont été faites- pourrait accomplir plus proprement et plus délicatement les mêmes miracles.

 

De nos jours, la médiumnité guérissante est celle qui est la plus recherchée ; mais c'est une médiumnité difficile qu'on ne peut exercer que comme un acte très grave après avoir imploré l'assistance d'un Guide sûr et dévoué.

Plus le médium sera spiritualisé, plus sa force sera grande.

Par ailleurs, le médium guérisseur doit être détaché de tout orgueil, être prêt à un très grand dévouement car c'est dans l'oubli complet de lui-même, avec un désir ardent de faire le bien… d'aider, de… soulager, qu'il devra œuvrer.
La médiumnité guérissante est une lourde responsabilité qui implique une vie de dévouement où aucun sacrifice n'est trop grand, comme elle implique l'élan d'un cœur où toutes les souffrances doivent trouver un écho.
La médiumnité guérissante est le prix, la résultante d'acquis de dévouement, de travail et d'amour, et elle prendra toute sa valeur par l'amélioration du médium qui sera soutenu et porté par des Esprits puissants et supérieurs qui l'assisteront.

Que les médiums guérisseurs remercient Dieu de cette mission de dévouement qui leur permettra, s'ils savent épurer leurs pensées, de s'améliorer sans cesse pour tendre la main pour décharger la souffrance, de… « passer en faisant le bien… »

Que les médiums guérisseurs comprennent que c'est à cette seule condition que ces dons leur seront conservés car ils ne le seront qu'en fonction de leurs mérites et combien a-t-on vu de médiums tombés tout à coup en phase de stérilité spirituelle définitive à cause des exagérations et des abus de leurs vies orgueilleuses !…

 
Visa pour l'Au-delà…
 


Pureté et spiritualité…

 
Spirite
   

Pour que la médiumnité conserve toute sa puissance de radiation, elle devrait s'exprimer en communications toujours parfaites ; mais, cette perfection existe peu car les médiums n'étant pas parfaits eux-mêmes, peuvent donner accès, par un travers quelconque, à des Esprits arriérés ou mauvais, légers ou menteurs, puis peuvent altérer la pureté des messages et induire en erreur les médiums et ceux qui s'adressent à eux.
Ceci est grave.

Pourtant, ces communications mauvaises qui font toucher du doigt la faiblesse du médium ont leur utilité et peuvent devenir une valable leçon si l'on sait en profiter en reconnaissant ses imperfections.

Les contacts avec un autre Plan devraient se faire dans un recueillement intense, en appelant sur le médium et sur l'assemblée la protection spirituelle solide, et, si l'on ne veut pas être dupe des Esprits légers, il convient de passer au crible les enseignements reçus car une trop grande confiance dans l'invariable supériorité des messages et des Esprits qui les communiquent est une erreur et une faiblesse qui peuvent entraîner des conséquences graves.
Analysons donc les messages, rejetons les noms pompeux, les noms trop glorieux sans relation avec la médiocrité et l'inconsistance des messages ; rejetons l'expression grossière ou inconvenante, l'orgueil et l'outrecuidance, les conseils contraires à la saine morale qui sont la marque probante des communications sans valeur.
Comme nous reconnaissons un arbre à ses fruits, reconnaissons les messagers à leurs messages, car le langage des Esprits éclairés est constamment digne, noble, pur, sans contradiction, empreint d'une grande beauté et d'une inaltérable bienveillance, même dans des conseils difficiles pour celui qui les reçoit parce que donnés pour aider à dépasser des situations troubles et peu reluisantes.
N'accusons pas ces Esprits supérieurs d'être des Esprits vulgaires parce qu'ils ont osé éclairer d'une lumière crue les zones d'ombres de nos êtres. Acceptons de comprendre que ce geste qui nous semble insupportable n'est que l'expression d'un vouloir d'assistance dans un amour et une patience infinis.
Mais l'Humain est ainsi fait qu'il ne veut jamais entendre dire que « le flatteur qui le perd est toujours mieux accueilli que l'ami qui le sauve en le désapprouvant… ».
Alors, les communications qui l'aident, sont trop souvent rejetées et seules sont trop souvent admises les communications mensongères et flatteuses…
Le jugement nous est donné, servons-nous en donc et passons au crible de la raison et de la logique les paroles reçues, passant outre, ce faisant, aux demandes des Esprits ignorants ou pervers qui, craignant l'analyse et l'examen de leurs messages répètent sans cesse :
« Acceptez nos paroles, ne les jugez pas… »
N'acceptons donc pas aveuglément ce qu'ils disent ; l'archange Raphaël l'a plusieurs fois confirmé dans ses messages de mise en garde…
Parce que nous les voyons, parce que nous les côtoyons, nous nous opposons aux Humains qui nous choquent par des propos mensongers, mauvais ou malsonnants ; nous devons avoir avec le Plan Spirituel la même attitude, la même réaction ; et parce que nous aurons réagi, nous échapperons à la fascination qui ne peut hélas, être dissociée de l'obsession et qui pousse certains médiums à donner des communications ridicules que l'entourage, également fasciné, trouve admirables ; tout ceci entraînant souvent de graves conséquences.

La spiritualité, la moralité doivent ressortir de chaque page, de chaque phrase, de chaque mot d'un message, et rien ne doit être accepté sans avoir été disséqué et analysé.
Considérons donc la médiumnité comme un acte sérieux et grave.
Ne demandons jamais à l'Au-delà des conseils pour des affaires terrestres, des affaires matérielles car nous avons reçu, pour les résoudre, le jugement et le libre arbitre.
N'exigeons pas des Esprits la solution à des grands problèmes métaphysiques ou l'explication des lois secrètes de l'univers que nous ne pourrons pénétrer -comme eux- que plus tard.

Parce que nous avons besoin d'être sans cesse guidés dans ce voyage vers l'Inconnu avec lequel nous voulons entrer en relation, appelons nos Guides et remettons-nous à eux du soin de nous diriger, comme du soin d'amener ceux que nous avons aimés et perdus, quand le moment sera venu, c'est-à-dire, quand suffisamment éveillés à l'autre vie, ils pourront -s'ils le veulent- se manifester sans souffrance.

Humilité…
Ne cherchons pas à atteindre les sommets de la médiumnité par des pratiques extraordinaires, par des moyens d'investigations peu sûrs et dangereux.
La seule façon d'y parvenir est l'évolution dans la recherche et l'approche de la perfection car, le phénomène complet de la médiumnité est révélateur de la puissance des âmes.

La médiumnité remplit l'histoire et elle éclairera la marche de l'Humanité.

La tâche du médium est belle même si elle est souvent douloureuse et difficile, et il importe de ne pas se laisser aller au découragement comme il importe de s'affiner sans cesse pour avancer et se grandir dans l'effort.

Dans son livre « Dans l'Invisible », Léon Denis conseille :
« Chers médiums, chassez tout découragement, évitez toute défaillance.
Elevez vos regards au-dessus de ce monde passager ; appelez à vous les secours divins.
Etouffez le « moi » ; affranchissez-vous de cette affection trop vive que nous avons pour nous-mêmes.
Vivre pour les autres, tout est là !
Ayez l'esprit de sacrifice.
Restez pauvres, plutôt que de vous enrichir par la fraude et la trahison.
Restez obscurs, plutôt que de trafiquer de vos pouvoirs.
Sachez souffrir, en vue du bien de tous et de votre propre progrès.
La pauvreté, l'obscurité, la souffrance ont leur beauté, leur charme, leur grandeur ; c'est par elles que se forment lentement, à travers les générations silencieuses, des trésors de patience, de force, de vertu. C'est par elles que l'âme se détache des vanités matérielles, s'épure et se sanctifie, devient capable de gravir les âpres sommets.
Dans le domaine de l'esprit, comme dans le monde physique, rien n'est perdu, tout se transforme.
Toute douleur, tout sacrifice est un enfantement.
La souffrance, c'est l'ouvrière mystérieuse qui travaille dans les profondeurs de notre âme, et elle travaille à notre élévation. En prêtant l'oreille, vous entendriez presque le bruit de son œuvre.
Souvenez-vous d'une chose : c'est sur le champ de la douleur que se construit l'édifice de nos puissances, de nos vertus, de nos joies à venir ! »

Etre parfaits…
Si donc, les médiums que nous sommes, acceptent cette dure loi d'évolution vers la perfection en se souvenant
       • qu'être parfait, c'est avoir su dominer la matière au point de ne plus entendre ses cris ;
       • qu'être parfait, c'est agir en toutes circonstances avec une telle pureté d'intention qu'aucun sentiment d'égoïsme, aucun sentiment d'indifférence, aucun sentiment passionné ne vienne en ternir la limpidité ;
       • qu'être parfait, c'est s'oublier toujours… c'est se donner sans cesse, c'est offrir joyeusement non seulement tout son travail, mais toute sa vie et toute douleur pour l'œuvre générale ;
       • qu'être parfait serait se mettre tellement au-dessus de la douleur elle-même qu'on ne la sentît plus.
S'ils savent, en s'élevant vers des sommets, entraîner avec eux des êtres perdus et désemparés pour contempler, après la souffrance des tempêtes, un horizon plus vaste et plus pur, alors un nouveau souffle passera sur le Monde.

Et c'est dans cet espoir que je laisse le mot de la fin à Léon Denis :
« Mais, seules la science et la révélation des Esprits peuvent donner à l'Humanité la notion exacte de ses destinées. Un grand travail s'accomplit dans ce sens à l'heure présente ; une œuvre puissante s'élabore.
L'étude constante et approfondie du monde invisible, qui est aussi le monde des causes, sera la grande ressource et le réservoir inépuisable où devront s'alimenter la pensée et la vie.
La médiumnité en est la clé.
Par cette étude, l'homme arrivera à la vraie science et à la vraie croyance, celles qui ne s'excluent pas l'une l'autre, mais s'unissent pour se féconder ; par là aussi, une communion plus intime s'établira entre les vivants et les morts, et des secours plus abondants découleront des espaces vers nous.

L'homme de demain saura comprendre et bénir la vie ; il ne craindra plus la mort
Il réalisera par ses efforts le règne de Dieu, c'est-à-dire de la paix et de la justice sur Terre, et, parvenu au terme de l'étape, son dernier soir sera lumineux et calme comme le coucher des constellations à l'heure où l'aube matinale commence à poindre à l'horizon… »

marcelle olivério

 
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