• Travail intense des Esprits…
• Devoirs de médium…
• Qu'est un médium confirmé ?…

• Dans un sanctuaire, il n'est point de voyances…

 

 

 


 

Spirite

Visa pour l'Au-delà…

   

Amis, nous étions présents depuis ces premiers instants où dans une communion étroite de pensées et d'élans vous laissiez s'envoler, vers notre région lointaine, une demande pour que vous soient apportés, dans des vibrations d'amour, l'aide, le réconfort et la lumière. Le propos n'était pas aujourd'hui de communiquer longuement mais d'aider et de porter, et pourtant il nous a fallu, tant la concentration était intense, venir à vous qui confusément, attendiez quelque chose, avec au cœur une prière informulée et pourtant puissante.

Les jours ont passé, lourds et souvent difficiles après une confrontation douloureuse à des événements qui auraient pu ne pas peser si lourd sur ce plateau de la Lumière et des Ombres si des cœurs humbles, si des êtres moins braqués, moins orgueilleux avaient enfin accepté d'ouvrir leurs âmes et leurs esprits à l'appel puissant d'un autre Plan. Nous avons suivi, pas à pas, jour après jour, heure après heure, vos pensées, vos souffrances, vos questions ; nous avons analysé vos doutes, nous avons tendu la main pour apaiser vos peines, et nous avons souvent essuyé les larmes qui, avec amertumes, coulaient sur des joues pâlies et brûlantes d'une fièvre inhabituelle.
Nous savions, depuis tant de jours, depuis tant de mois, qu'elle serait l'issue, et pourtant !… avec tout l'amour que nous pouvions donner, nous avons essayé de briser ce mur dressé entre la Lumière et des cœurs noyés de brume. Nous avons, avec amour et patience, essayé de nettoyer ces Esprits et ces êtres ; nous avons, avec tendresse et compréhension, essayé de projeter d'autres vibrations pour purifier ces corps baignant dans des vibrations négatives et sournoises. Mais, vains, tous ces efforts ont été vains, et vos tentatives humaines les ont ramenées à la dimension d'un geste d'avilissement et de haine.
Nous avions mis une enfant en garde contre des gestes qu'elle extériorisait jusqu'au-delà des murs de ce Centre. Nous lui avions demandé de recomposer sa vie dans plus de propreté et de pureté ; nous l'avions mise en garde contre ce désir profond de serrer dans ses mains les projecteurs puissants qu'elle braquerait sur l'iniquité du Plan Spirituel et de ses instruments et lui avions demandé de garder entre ses mains la petite boîte d'allumettes où elle aurait pu inlassablement puiser pour faire renaître la flamme qui aurait pu éclairer ses pas. Nous lui avions dit : « Attention ! attention, amie Renée, car dans un pas de trop, avec un élan de trop, tu tireras sur ce fil et tu le débrancheras, et tu seras plongée dans les ténèbres obscures… »

Pourquoi tant de conseils donnés auxquels tu t'es efforcée de rester sourde ?
Dans la révolte haineuse, tu rejetais nos paroles, tu attendais de nous le mot "perverse" qui n'avait pas été prononcé, mais hélas ! enfant, aujourd'hui nous nous devons de reprendre ce mot que par une réaction de défi, tu as, dans le geste d'attaque de celui qui veut forcer le barrage pour ne pas être touché, dit tout haut ce qu'avec désespoir, nous ne pouvions que constater.
Oui, enfant, perverse et lâche, tu l'es !…
Qu'ont été tes gestes depuis ces instants où dans la souffrance et dans l'amour, nous venions t'appeler à plus de raison et à plus de propreté ? Qu'ont été tes quêtes ? Tu es allée de porte en porte, d'ami en ami, de questions en questions pour essayer de te faire offrir les confirmations qui apporteraient le discrédit sur ces conseils et ces constatations que nous nous devions de faire de toi…
Dans l'hypocrisie du geste et de l'élan, avec une mine de chien battu et un repentir apparent qui n'était que de façade, avec une souffrance qui n'était que de façade, avec un désespoir qui n'était que masque parce que trop consciente au fond de toi de tes éléments intérieurs bas vils et méprisants, tu as essayé de jeter dans l'esprit d'amis qui pouvaient s'ouvrir à d'autres contacts, des éléments négatifs qui, dans la persuasion fielleuse, pouvaient jeter l'anathème sur des êtres qui n'étaient qu'instrument d'un Plan plus lumineux que celui dans lequel tu gravites.
Où est ta sincérité ?
Où est ton repentir ?
Tu vas, avec des paroles qui voudront paraître humbles, avouer que tu acceptes de revenir sur les bancs de l'école comme l'enfant qui doit apprendre patiemment, lentement et avec persévérance ; tu vas peut-être même, poussée par les Ombres qui te manipulent -et qui ne cesseront de te manipuler dans les jours à venir- demander à d'autres amis de prendre en main les destinées du Centre en te retranchant derrière le fait qu'instruits par mes soins, tous peuvent agir, tous peuvent remplacer, tous peuvent être efficaces, et tu chercheras encore, ce faisant, non à prouver une bonne foi qui n'existe pas, mais à apporter la preuve que tu n'étais pas l'élément indocile et orgueilleux, révolté et haineux que tant d'êtres de Lumière, que tant d'êtres qui commencent à s'ouvrir à la spiritualité ont pu apercevoir devant leurs yeux effarés.
Nous avions dit à Marie-Madeleine : « Attention amie très chère, à ces offrandes qui ne seront point !… »

Ah, humains ! Pourquoi vouloir toujours, poussés par l'orgueil, accéder au sommet des honneurs ?
Pourquoi cette amie lointaine qui aurait dû pourtant s'ouvrir à des réalités plus puissantes, est-elle en train de vaciller de la Lumière aux Ombres, poussée par un orgueil qui lui faisait espérer une place honorifique qu'elle briguait depuis fort longtemps ?
Pourquoi cette amie lointaine agit-elle ainsi ?…
Lorsque sa main tendue appelait au secours, lorsque son être profond bouleversé par des réalités difficiles et ténébreuses, tremblant d'une angoisse qu'entretenaient les Ombres chez elle, demandait de l'aide, une main s'était tendue avec amour, bonté, et même abnégation pour l'aider à chasser de dessous son toit, ces Ombres meurtrières qui, petit à petit, lançaient un filet qui de plus en plus, de jour en jour, se resserrait sur tous ces êtres vivants qui tremblaient en percevant ces présences qu'ils ne pouvaient exprimer.
Pourquoi ce vouloir, amie Nelly ? Pourquoi ?…
Médium, tu l'es certes, enfant ! Au cours d'une de ces dernières séances, nous entendions tes paroles, alors que tu disais à un ami débutant dans sa médiumnité :
« Tu vois que même des médiums confirmés peuvent avoir des problèmes… »
Qu'est-ce qu'un médium confirmé, amie ?
Est-ce un médium qui capte des messages ?
Est-ce un médium qui donne des messages ?
Est-ce un médium qui ne sait analyser un message ?
Ou est-ce un médium qui vibre de toutes ses fibres profondes dans un élan puissant et universel,
un médium qui sait toujours ouvrir son cœur à la souffrance des êtres,
un médium qui sait tendre la main pour apaiser les larmes et adoucir les douleurs intimes,
un médium qui, certes, recevra des messages, donnera des messages, mais qui saura non seulement analyser les messages, mais faire passer les messages !
Un médium est celui qui, en plus de ces qualités, saura s'abstraire pour aider, et non pas ramener à lui tous les éléments et ramener à lui toutes les lumières.

Ton attitude, amie Renée, a été trouble, trouble et difficile !…
Tu as combattu pour la Lumière, mais en donnant trop souvent raison aux Ombres car, tu… louvoyais, amie, et comme le rameur qui, une pagaie à la main, plonge cette pagaie dans le courant, tantôt à bâbord, tantôt à tribord, tu tendais la main pour apporter un peu de ta chaleur au Plan de la Lumière brillante qui te dominait, mais tu tendais aussi la main au Plan qui était près de toi et… sous toi, des Ombres épaisses pour essayer de faire miroiter un peu de ta lueur.
Pourquoi, enfant, ne pas avoir, en toute conscience d'esprit, opté pour une voie et une seule ?

J'ai dit un jour, amie :
« Attention, tu marches en ce moment sur deux fils tendus au-dessus d'un gouffre profond, et tes pas qui se hasardent lentement ne pourront, même en glissant avec précaution, te conduire plus loin que le milieu du gouffre et la chute sera inévitable… »

D'autres amis, près de toi, ont su prendre au fond de leurs êtres la décision d'un chemin qui allait les conduire vers la Lumière en les écartant des Ombres.

Notre protection est sur vous tous, certes, mais, enfant, pourras-tu nous en vouloir d'accorder une pensée de plus, une pensée de tendresse à ces êtres qui ont su, à partir de leurs éléments intérieurs et d'éléments fournis, faire le choix de leur voie en toute sincérité, en toute propreté, en toute pureté ?…

Tu disais :
« Je jure que Raphaël est un Esprit de Lumière !
Je jure que Raphaël m'a aidée !
Je jure que je reconnais Raphaël comme un messager du Plan Spirituel !
Je jure que je n'ai pu, au travers de mes contacts avec lui, que recevoir des éléments positifs !
Je jure que je maintiendrai ma position devant tous ceux qui me parleront !… »
L'as-tu fait, enfant ? L'as-tu fait ?
Le trouble était en toi… or, qu'est le trouble, enfant, sinon le bouillonnement profond, d'abord imperceptible, puis, plus fort et plus tumultueux d'une eau stagnante et boueuse, trouble et noire, que le regard ne peut percer comme l'élan ne peut pénétrer.

Il est des tourbillons d'eau claire qui cascadent sur des cailloux, qui coulent dans des gorges profondes et, bien que bouillonnants, laissent apercevoir les graviers et les pierres qui tapissent les fonds…
et tout est limpide et tout est pur.
Mais il est des eaux limoneuses, il est des eaux jaunâtres qui bouillonnent aussi, certes, qui roulent certes aussi sur les cailloux et les galets qui tapissent une gorge profonde, mais que le regard ne peut pénétrer, et l'écume qui devrait danser sur ces flots est une écume jaune et terreuse qui porte jusque vers les cieux, dans la projection de mille gouttelettes fangeuses, l'insondable de l'épaisseur de boues gluantes.

Comment est ta source, amie… cascadante et pure, limpide, cristalline, ou furieuse, grondante et boueuse ?…
Eloigne-toi de la berge glissante, éloigne-toi de cette berge dangereuse !
Tu crois voir briller de l'autre côté des lumières qui t'attirent et t'appellent, et ton inconscience te pousse à te hasarder sur ce terrain glissant et mouvant ; et malgré les voix qui retentissent près de toi et qui te crient : « Attention ! », tu te crois assez forte pour braver les flots et tu te dis que, par la puissance qui est en toi, tu pourras franchir la distance qui te sépare de cette rive tentante où des lumières factices t'attireront vers un gouffre -le gouffre de ta désolation intérieure- et tu seras déchirée.
Ne te laisse pas séduire par les eaux tourbillonnantes et grondantes, va vers le petit ruisseau clair et limpide qui murmure sagement entre deux berges fleuries. Là, la ramure épaisse étend ses bras au-dessus de l'eau et la lumière ne peut passer que difficilement à travers l'épaisseur du feuillage, et l'ombre est fraîche…
Mais regarde ces quelques rais lumineux qui percent les feuilles : semblables à des flèches d'or, ils pénètrent l'ombre, et la lumière est encore plus palpitante, plus douce, et si tu laisses tes regards un moment fixés sur ces rayons si beaux, il te semblera que les gouttes d'eau du ruisseau ont été transportées autour de ces rayons, et que des gouttes de lumière éclaboussent alentour pour retomber comme des perles brillantes dans les coins les plus reculés de l'ombre…

Laisse-toi baigner de lumière, laisse ton front fiévreux se rafraîchir à ce courant limpide et si, comme nous le pensons, un jour vient où, après analyse profonde, tu sens une nausée monter à tes lèvres, un écœurement envahir ton être, alors, n'attends pas, cours vers cette eau limpide et murmurante, plonge tes mains et, dans une coupe, porte à tes lèvres cette eau, cette eau vive et fraîche qui pourra te purifier et te nettoyer.
Bois à longs traits cette eau, enfant,
bois à longs traits cette eau bénie et poudrée de lumière car tu boiras l'eau de la source de Vie qui te gardera loin des portes de l'antichambre obscure de la mort lente et douloureuse, et ton esprit enfin libéré pourra aller vers un chemin montant qui te conduira plus haut.

Tu as, une nuit, rêvé que tu allais vers une église délabrée par un chemin de terre, caillouteux et plein d'ornières, et tu étais surprise de ne pas ressentir la souffrance d'un tel chemin.
L'église était en ruines et pourtant remplie de monde…
Quelques personnes méditaient près des vestiges de l'autel devant lequel reposait le corps supplicié d'une jeune fille près duquel se lamentaient une femme et un homme qui hurlait ses remords. Il t'expliqua qu'il avait séquestré et torturé cette enfant et qu'il avait élevé cette église à sa mémoire…
Près de ce couple éploré, des gens se pressaient et accusaient : « Elle fait des voyances !… »
Ce rêve qui te semblait incohérent t'a bouleversée car tu ne comprenais pas ; tu ne comprenais pas que ton chemin, bien que chemin de terre, n'ait pas provoqué de cahots douloureux… Pourquoi ne pas analyser que nous essayons d'aplanir sous tes pieds les difficultés de ce chemin que tu devais prendre ?…
Tu ne comprenais pas le symbole de cette église détruite, de ce père, de cette mère qui entouraient cette enfant suppliciée.
Nous allons, amie, te l'expliquer : une jeune fille torturée par son père, séquestrée par son père, une jeune fille morte à cause de la souffrance, un édifice élevé à sa mémoire, n'est-ce pas là, enfants, le symbole de la vie spirituelle crucifiée par ceux qui devaient l'honorer, et ces Centres spirites que vous fréquentaient dans un élan qui n'est que de surface, ne sont-ils pas les temples élevés à cette enfant crucifiée, des temples qui ne sont aujourd'hui que ruines et que désolation et, si des êtres viennent en disant : « elle fait des voyances… », accepte, enfant, de comprendre le symbole, car il n'était parlé que de voyance…
Et une fois encore, cette sagesse diffuse voulait apporter un élément pour te faire comprendre que dans un sanctuaire, il n'est point de voyances car il n'est que prière et élévation ;
et ce père et cette mère qui rôdaient étaient le symbole de ces êtres dont tu es, amie, qui auraient dû aimer et respecter, et qui n'ont point accompli leur devoir…

Si je me suis, enfants, longuement exprimé sur cette amie lointaine, je ne vous ai pas pour autant oubliés, vous, amis très chers, qui dans la fidélité constante, êtes là avec nous. Ne m'en veuillez si je m'adresse tout de suite à ce jeune enfant qui a été tiré d'un pas dangereux pour être conduit en sécurité sur une berge solide qui ne risquera pas de s'effondrer sous ses pas.
Nous suivons, enfant, tes efforts, ton cheminement intérieur, tes élans, et nous savons tes espoirs. La puissance de pensées amies t'entoure et depuis ces événements douloureux, n'a cessé de faire autour de toi un écran de protection afin que ta jeune médiumnité -balbutiante et timide- n'ait point à souffrir de ces ondes néfastes et négatives, et que tu puisses, sans trop de souffrances, émerger de ce cloaque.
Ton merci est vibrant, vibrant de sincérité même si difficilement exprimé dans le contact.

Nous aimerions vous voir, à travers l'épreuve, fermer une porte sur les zones sombres où mille dangers vous guettent, où mille dangers vous entourent et où tant de mains vous tiennent. Mais assurez-vous que la clef aura tourné à double tour dans ces serrures qui ne doivent plus jamais s'ouvrir, et d'un geste énergique, jetez loin de vous ces clés, car il vous a été offert une autre clé peut-être moins brillante, car l'autre vous semblait lumineuse et dorée, l'autre brillait à vos yeux émerveillés, de mille feux qui vous séduisaient et vous fascinaient tandis que celle-ci est une pauvre clef terne et mate… et ceux qui ne savent pas comprendre qu'en la polissant elle pourra à son tour étinceler, la jetteront très vite parce que dégoûtés par ce contact rugueux.
Gardez-la dans vos mains fermées, cette clef qui vous est offerte, gardez-la, et si vous essayez d'être à l'écoute de vos sensations, vous sentirez entre vos mains fermées, une chaleur intense, une chaleur brûlante qui, pénétrant en vous, vous portera d'une force puissante… et vous saurez que cette clef est la clef qui pourra ouvrir la porte de l'espoir sur un horizon de Lumière et d'Amour.
Laissez-vous imprégner, laissez-vous porter, et si vous savez garder en vous la sensation de ce contact si chaud, vous emporterez avec vous la réalité d'un bagage d'amour où vous pourrez puiser l'essence de vos jours et de vos vies.

Puissiez-vous ressentir, dans vos êtres, la chaleur de l'offrande que nous vous destinons car notre protection est sur vous, intense et puissante.

Ne crains point enfant, les interférences qui encore se feront ; ne crains point, jeune ami, ces sensations difficiles qui souvent viendront te troubler. Tu subis en ce moment des épreuves qui t'apporteront un jour la réponse à tes questions lointaines, et alors ton horizon s'illuminera. Elève tes pensées et ton âme et tu seras puissant pour triompher…

N'abdiquez pas, enfants, ce vouloir d'évolution ; ne craignez point les pas que vous devrez faire ;
œuvrez, enfants très chers, œuvrez de toutes vos forces, de toute votre âme, non comme œuvrent ces êtres qui veulent imposer un refus à des décisions qu'ils ne pourront point empêcher -car une évolution mondiale, voulue d'ailleurs, est en train de se faire dans la souffrance de l'humanité- mais œuvrez patiemment, laborieusement, geste après geste, élan après élan, car, si les manifestations d'inertie sur les voies ferrées ne peuvent paralyser l'évolution nucléaire, les manifestations d'amour et l'expression de vérités profondes et spirituelles pourront faire ouvrir les portes secrètes qui sont fermées dans les tréfonds des âmes.
Oui, enfants, œuvrez ; oui, enfants, agissez. Les lumières que l'on croit brillantes semblent tout à coup ternes quand une porte s'ouvre sur une lumière venue du lointain et qui apporte, dans une gerbe éblouissante de clarté inattendue, une chaleur nouvelle ; et ces lumières qui, jusqu'à ce jour, avaient paru brillantes ne sont plus alors que des lueurs qui s'éloignent et s'estompent… et vous ferez renaître dans cette France perdue une nouvelle vie spirituelle parce que deux mains -aidées d'autres mains- auront su, en puisant dans la petite boîte d'allumettes, faire jaillir la flamme qui pourra rallumer enfin le flambeau.

 

Un bien long message, enfants, donné encore aujourd'hui dans une tristesse infinie car il nous est toujours douloureux -bien que sondant le fonds des êtres, le fond des âmes- de nous rendre compte que votre libre arbitre souvent vous entraîne sur la voie facile des actes sombres.
Mais que pouvons-nous ?…
Le temps viendra, enfants, où dans la souffrance, dans les larmes, le remords rongeant des cœurs troublés, des êtres diront : « Mon Dieu, mon Dieu, qu'ai-je fait ?… »

Priez, enfants très chers pour ces êtres perdus, donnez-leur votre amour, donnez-leur leur chance par cette offrande pure et sincère, mais ne vous laissez pas atteindre en profondeur si vous sentez que ces offrandes d'amour vous sont retournées dans un éclat de boue.
Alors, en continuant à avoir une pensée amie, secouez la poussière de vos pieds et allez vers ces êtres qui silencieusement attendent sans savoir ce qu'ils espèrent, parce que peut-être alors, vous forcerez les Ténèbres et vous ferez naître… la Lumière.

Que cette lumière soit sur vous, enfants !
Laissez-la pénétrer vos cœurs où Dieu restera, je le sais, toujours, comme je sais -comme nous savons - que dans l'élan profond et sincère de vos êtres, vous saurez dire :

« Gloire à Dieu !… »

archange Raphaël

 

 

• médium : marcelle olivério [message reçu par incorporation]