Brésil… la détresse.

 

 

Spiritisme…

…état des lieux

 

Favelas à Rio de Janeiro…

 

   

Près d'un quart des 10 millions des habitants de Rio (les Cariocas) au Brésil, vit dans les 500 bidonvilles (les favelas) de l'agglomération, qui ont connu une expansion croissante depuis le début du siècle et sont devenus le berceau d'une forte délinquance. Pour la plupart accrochés aux flancs des collines, ces quartiers pauvres et sous-équipés sont régulièrement victimes de glissements de terrains lors de fortes pluies, particulièrement meurtriers.

Parallèlement, en aval des favelas, les classes moyennes et aisées de la ville (18 % des Cariocas) occupent les quartiers résidentiels qui bordent le front de mer. Ce contraste social est à l'image de l'ensemble du Brésil où 10 % de la population contrôlent la majeure partie des richesses du pays alors que près de la moitié vit au-dessous du seuil de pauvreté.

Environ 25 millions de personnes habitent dans ces bidonvilles au Brésil, et plus de 50 millions doivent vivre avec moins de un euro par jour…

 

 
 

Un immeuble de São Paulo…

 

    Plus de 5 millions de Paulistanos -habitants de São Paulo- vivent au sein de banlieues ouvrières sous-équipées, dans des immeubles au confort précaires. Véritable moteur de l'économie nationale, elle compte plus de 36 000 entreprises, fournit la moitié des produits manufacturés du pays, et abrite près de 45 % de la main-d'œuvre ouvrière brésilienne.

Dans cette ville pourtant la plus prospère du pays, près d'un million d'enfants vivraient dans la rue (soit un sur cinq) livrés à la mendicité, la petite délinquance et… la prostitution.

Dans tous le Brésil, on estime que 7 à 8 millions de mineurs sont abandonnés à eux-mêmes dans les rues des grands centres urbains…

 

 
 

Après Senna, Ronaldo…

 Après Senna, le pilote de F1 dont on connaissait la générosité légendaire pour les défavorisés, l'interview de Ronaldo…

 

   

Télé 7 Jours : Plus qu'un footballeur, vous êtes pour certains, un Dieu vivant. Vous servez-vous de cette notoriété pour aider votre pays ?
Ronaldo : J'ai la chance d'avoir une certaine crédibilité dans l'opinion, donc les messages que je délivre rencontrent un écho très large… J'utilise cette influence pour exprimer ma solidarité avec les exclus, surtout au Brésil…

Télé 7 Jours : Leonardo, votre ex-coéquipier brésilien en Seleçao a créé une association pour aider les jeunes issus des favelas. Comment le soutenez-vous ?
Ronaldo : J'ai peu de temps pour m'investir vraiment, mais depuis quatre ans, je reverse à des œuvres caritatives toutes les primes gagnées dans les compétitions internationales. J'ai même donné la moitié de ma cagnotte du Mondial à Leo…

 

N.d.l.r. - Mais le Brésil, c'est aussi cela… un peuple généreux, car Senna, Ronaldo ne sont pas une exception et bon nombre de sportifs ou d'artistes (acteurs, chanteurs, musiciens ou peintres, sculpteurs) redistribuent une partie de leurs recettes… aux plus défavorisés.