Que ce que vous allez lire ne vous empêche en aucune façon, de venir, nombreux, vous recueillir à la Grotte…


 

Lourdes…

 

A Lourdes…
le Business coule de source…

   
 
 

 

   

Chaque saison, les croyants envahissent en masse, la grotte où ruisselle la source miraculeuse. Et pour les accueillir, les commerçants ont transformé leur ville en supermarché de la piété. Avec des méthodes pas toujours très catholiques…

Les pèlerins accèdent à la grotte par les biens nommés boulevard et rue de la grotte. 400 marchands y sont massés pour leur fourguer toutes sortes de bigoteries.

A Lourdes, certains hôteliers ont un moment cessé de prier le Ciel pour s'en remettre à un logiciel. Ils l'avaient nommé « BITP » pour « Black in the pocket » traduire : du liquide dans la poche, et l'on sait aujourd'hui pourquoi : ce programme mis au point par une société informatique du coin, les dotait d'une double comptabilité. En quelques clics, une partie de la recette disparaissait ainsi que des documents présentés au fisc et à l'URSSAF. Grâce à quoi, une dizaine de tauliers (n.d.l.r. - de taule. Lire : hôteliers) pas très scrupuleux ont pu arrondir leurs fins de mois sans trop d'effort pendant l'année 2000. Hélas ! Même ici, les miracles n'ont qu'un temps. A l'issue d'une enquête serrée, la maréchaussée locale a découvert l'astuce et brutalement mis fin à ces dérives pas très catholiques.

La deuxième cité hôtelière de France après Paris.
Bah ! Les Lourdais n'ont pas besoin de ça pour faire de l'or. Depuis que, en 1858, la vierge Marie est (paraît-il) apparue à Bernadette Soubirous dans une grotte de la basse ville, cette bourgade pyrénéenne de 15 000 habitants s'est muée en Disneyland de la piété. D'avril à octobre, six millions de pèlerins en quête de miracle s'y ruent, dont plusieurs milliers en fauteuil roulant et quelques autres en robe de bure. Selon la municipalité, ces pieux voyageurs séjournent en moyenne trois nuits dans la cité sainte et y claquent environ 40 euros par jours. Le calcul est facile à faire : chaque année, c'est une manne de 720 millions d'euros qui se déversent sur ce chef-lieu de canton béarnais. soit 48 000 euros par habitants !
N'allez pas croire pour autant, que ce pactole tombe du ciel, ni que Lourdes soit devenue la deuxième cité hôtelière de France derrière Paris. (avec 255 hôtels répertoriés) par l'opération du Saint-Esprit. Grassement financé par la taxe de séjour [840 000 euros par an], l'office de tourisme se donne, en réalité, un mal de chien pour attirer le chaland. Il publie des brochures, drague ouvertement les directeurs de pèlerinage et fait donner ses V.R.P virginaux jusqu'aux antipodes. Résultat : la ville de Bernadette est devenue l'un des premiers lieux de pèlerinage de la planète, presque une sorte de Mecque. Quatre visiteurs sur dix sont français, trois sont italiens, deux proviennent d'un autre pays européen et près d'un sur 20 déboule directement d'Amérique ou d'Asie. Quel pratiquant, même colombien, ne serait pas tenté de se rendre au moins une fois dans sa vie, à la grotte divine ?
Mais le tout n'est pas d'attirer les pèlerins dans la zone : il faut encore en tirer profit. Les Lourdais se sont organisés pour cela. Sur le demi-kilomètre qui sépare la grotte miraculeuse du centre ville, ils ont installé près de 400 échoppes craquant sous les bondieuseries et les colifichets divins. Vierges en plastiques qui chantent et/ou clignotent, T-shirts œcuméniques, briquets à l'effigie de Bernadette Soubirous, cierges, médailles, chapelets en os, plastique, ambre ou métal précieux, boules de neige emprisonnant Marie et parfois son propre fils, santons, bénitiers, sans parler d'une infinité de croix et de missels… En un mot, l'un des plus extraordinaires bric-à-brac de la chrétienté et aussi l'un des plus rentables ; même si la plupart de ces objets sont cédés à des prix très modiques. « On se rattrape sur la quantité » confie l'un des 1 000 vendeurs qui officient ici.
Ce n'est pas Philippe Fialho qui le démentira. Avec sa famille, il possède les deux plus gros de ces commerces. Créés en 1920, ses Palais du Rosaire sont devenus de véritables supermarchés de la foi. L'an dernier, ils ont réalisé ensemble 3,5 millions d'euros de chiffre d'affaires et ont fait vivre 34 salariés. Piété ou pas, la guerre est telle entre les magasins, qu'une ligne blanche a dû être tracée par la municipalité le long du boulevard de la grotte : interdiction d'étaler ses quincailleries au-delà sous peine d'amende.

Circulation alternée…
Et pour ne pas faire de jaloux entre les boutiquiers du boulevard de la grotte et ceux qui triment rue de la Grotte, la circulation est alternée sur ces deux axes tous les 15 jours. « Quand les voitures montent, le chiffre d'affaires des riverains baisse d'environ 20 % décrypte Paul Durand de l'Union des Commerçants. En précisant que « sans cette mesure égalitaire, certains risqueraient de boire la tasse ».
En vérité, ils ne semblent pas menacés grâce notamment au succès de leur produit phare, une petite fiole de plastique translucide. A l'intérieur, à peu près 1 centilitre d'eau de la grotte garantie d'origine. « J'en vends des dizaines de milliers par an », confesse la tenancière d'une échoppe. A 1,20 euro l'unité, la marge est plantureuse, car le contenu de la fameuse fiole ne coûte rien : l'Eglise, propriétaire de la source, s'oppose en effet à la commercialisation de son eau, dont il s'écoule 10 000 mètres cubes par an.

L'eau de Lourdes s'écoule à prix d'or sur Internet, ce que condamne le clergé local…
Dans son bureau tendu de moquette râpée, sur les hauteurs de la ville, Michel Roger, le fabricant de cette fiole controversée, se moque de l'interdiction ecclésiastique. A la tête de la Société d'édition religieuse et d'articles de Lourdes [SERAL] qui emploie 35 salariés pour un chiffre d'affaire de 1,3 million d'euros en 2001, il est le principal fabricant local de bondieuseries. Et il envoie régulièrement ses salariés remplir de pleins bidons à la source sacrée qu'il propose, via ses fioles, aux commerçants et sur Internet dix fois plus cher qu'un Chivas de 20 ans d'âge ! « Je ne vends pas l'eau, mais uniquement le contenant en plastique, » s'emporte le sexagénaire, « et j'interdis à tous les journalistes d'évoquer le sujet. » Il n'est pourtant pas le seul à exploiter ce filon. Sur Lourdes-store.com, on peut acheter des bonbons à l'eau miraculeuse [6 euros] et des bouteilles en forme de vierge remplies d'eau sacrée [13 euros]. Idem sur Lourdesdirect.fr créé par Patrick Vinualès, dont la famille détient quatre hôtels dans la ville. Sur son site, il propose un chapelet de gadgets religieux, dont la fameuse fiole, le tout pour 15 euros.

« Tout est pourri par le fric ! »
déplore-t-on au Secours Catholique.
Cette histoire d'eau a pris une telle ampleur que le père Jacquin, délégué par l'Eglise pour diriger la grotte, a convoquée en décembre dernier les 17 grossistes locaux et les commerçants. Et à défaut de les empêcher de la vendre, les a convaincus d'informer le client par voie d'affichage, que l'eau est « gratuite » et provient de la source miraculeuse. « Il nous faut montrer un meilleur visage que ce côté mercantile que l'on nous prête habituellement » écrit l'Union des commerçants dans un courrier à ses syndiqués. Un vœu pieux ?
« Ici, tout est écrasé par le fric » déplore Jean-Jacques Fayard, responsable du Secours catholique. Du fait, dans cette ville qui ne vit que du tourisme, la bourgeoisie n'a pas l'air dans le besoin.
L'essentiel des dividendes de l'apparition est trusté par une poignée de famille : Vinualès, Cazaux, Wagner, Rancoule, Guinguené, Marthe, Failho, sans parler des Douste-Blazy (apparentés au maire de Toulouse et ancien ministre) qui possèdent des parts dans la seule ciergerie locale. Pourtant l'argent à Lourdes reste un sujet tabou : « Aucun Lourdais n'achète ses billets d'avion chez moi » se lamente Pierrette Tempia, directrice d'une agence de voyages installée dans le haut de la ville.
Histoire de ne pas montrer qu'on va en vacances à Hononulu. Les Mercédes aussi restent au garage. On va à la messe en Twingo.
Au reste, toute ostentation risquerait de choquer les pèlerins. En général désargentés, ceux-ci se contentent d'une hôtellerie médiocre. Sur 255 établissements, 172 affichent 2 étoiles ou moins. Pour se justifier des conditions d'accueils, les directeurs de pèlerinage répètent à l'envi : « Faites pénitence » C'est le maître mot d'Emanuele Boero. Son association caritative italienne, UNITALSI, attire ici 80 000 pèlerins par an. Pas question pour elle de mettre plus de 25 euros par jour en pension complète dans un deux étoiles et 58 euros dans un 4 étoiles. Les hôtels n'ont pas d'autres choix que de suivre. « Certaines pensions ne dégagent plus de bénéfice » soupire l'adjoint au maire au tourisme. Une quarantaine serait au bord de la faillite.
Pendant ce temps, l'Eglise elle, vit sa petite vie en essayant d'échapper à l'économie de marché. Avec ses 400 salariés laïques, c'est la plus grande entreprise de la ville. Son budget annuel de 17 millions d'euros provient uniquement des dons des pèlerins. Selon les bilans communiqués par le diocèse, cet argent est entièrement réinvesti dans l'accueil des malades : une partie des 70 000 handicapés que le site accueille chaque année sont reçus dans deux bâtiments médicalisés, proches de la Grotte. Sur ce domaine accessible gratuitement 24 heures sur 24, on ne trouve aucun marchand. Après la traversée des rues commerçantes, cela ressemble à un miracle.

Olivia Elkaim.



Nos réflexions…
et quelques précisions cependant pour être tout à fait objectif :

Lourdes n'est pas en Béarn mais dans les Hautes-Pyrénées, en Bigorre… Ceci rétabli, les Lourdais n'ont pas installé les 400 marchands sur le parcours du centre ville à la grotte, mais comme le dit le dicton : là où sont les rapaces, là est le cadavre… les marchands se sont installés là eux-mêmes… Il ne faut pas confondre la ville haute où la vie n'est pas toujours facile pour les commerçants et la ville basse… qui elle, vit de l'apport des pèlerins de passage et dont les Lourdais de souche ne sont pas très fiers…


Le Palais du Rosaire est le seul -ou presque- à être fermé le dimanche ; tous les autres travaillent le jour du Seigneur, ce qui est un comble pour Lourdes et pour des croyants… Peut-être le Palais du Rosaire est pour la foi ce que Leclerc est pour l'écologie, mais c'est ainsi, et nous n'avons pas à juger…

Il ne faut pas oublier les commerçants qui envahissent les trottoirs…

et non plus, les Cafés et restaurants et brasseries qui eux aussi envahissent de tables et de chaises, les trottoirs, à tel point que les pèlerins, à Lourdes, marchent carrément sur la route -qui, elle, n'est pas piétonne- parce que les trottoirs, encombrés, ne permettent pas la libre circulation des piétons.

Certains même envahissent la route avec leur carte présentée sous forme de pupitre, sous l'œil complice de la police minicipale -et nationale- en toute impunité.

Il y a aussi les hôteliers peu scrupuleux qui louent plus de chambres qu'ils n'en possèdent et qui font dormir dans la même chambre deux personnes qui ne se connaissent pas sous de faux prétextes comme le départ retardé d'un avion… Puis les hôteliers qui emploient de faux stagiaires polonais rémunérés bien moins que le salaire minimum et hébergés de façon insalubre… Ils ont été condamnés par le Tribunal.

Autre idée reçue : tous les magasins font fortune… Il semble que les panneaux « A LOUER » restent plus longtemps sur les rideaux fermés et que certains magasins restent fermés pour la saison… C'est nouveau.
Peut-être est-ce dû au fait que les boutiques sont vidées de leur contenu après chaque saison et que les murs sont "offerts" chaque année aux plus offrants… là aussi la pratique est douteuse car le commerçant qui a loué les murs une saison, n'est pas sûr de retrouver le même espace l'année d'après… c'est une rumeur difficile à vérifier, et personne ne parle du montant de son loyer et des conditions de locations… c'est tabou ! et certains -les propriétaires- en profitent bien.

« A 1,20 euro l'unité, la marge est plantureuse, car le contenu de la fameuse fiole ne coûte rien : l'Eglise, propriétaire de la source, s'oppose en effet à la commercialisation de son eau… » Heureusement ! L'Eglise n'est que dépositaire de la source ; le Ciel lui en a confié la gestion… la vierge est-elle catholique ?
« Je ne vends pas l'eau, mais uniquement le contenant en plastique… » Olivia Elkaim reprend les propos de Michel Roger. Ce sont les mêmes arguments avancés par le sanctuaire de Lourdes quand nous avons déjà soulevé ce problème… Car même si l'eau de la grotte est gratuite, elle est envoyée par le sanctuaire de Lourdes lui-même, à des prix qui restent exorbitants… Le sanctuaire justifie ces prix par des frais d'expédition « dont ils ne sont pas les bénéficiaires », le carton, le bidon et les charges salariales… dixit : le journal « La Semaine des Pyrénées » à l'occasion d'un article sur Ephphata.
Voir sur le site « Intrigues sur le site ».

   
  Alternance des sens : une question d'argent !…
   
   

« Pour ne pas faire de jaloux… »

Démonstration !

Le premier de chaque mois…
Le 15 de chaque mois…
 
Le premier de chaque mois…
Le 15 de chaque mois…
   
   


« Pendant ce temps, l'Eglise elle, vit sa petite vie en essayant d'échapper à l'économie de marché. » : Olivia n'a pas lu les derniers envois de l'évêché quant aux deniers du culte, ni écouté les prêches où on essayait de faire comprendre à l'adepte qu'un euro, même s'il ressemblait à une pièce de 10 francs, avait une valeur moindre et qu'il fallait y penser pour la quête… et l'Eglise craignait une diminution de ses dons…

« L'essentiel des dividendes de l'apparition est trusté par une poignée de famille… »
Pas tout à fait vrai…

sans commentaire…

Pas tout à fait vrai…puisque la somme des dons récoltés auprès des pèlerins et avouée par les sanctuaires sur Internet est de l'ordre de 13 millions d'euros pour la saison dernière…et que la journaliste révèle elle-même que le budget des Sanctuaires est de 17 millions d'euros « Son budget annuel de 17 millions d'euros provient uniquement des dons des pèlerins. » et aussi de quelques subventions reçues de la Région, du Département, et même de la mairie. Lire aussi notre article : «le démenti de Monsieur Malvy, président de région ! » dans le dossier : « Lourdes Actualités » mais les Sanctuaires n'aiment pas en parler…

« …une partie des 70 000 handicapés que le site accueille chaque année sont reçus dans deux bâtiments médicalisés, proches de la Grotte. » Bien que le personnel soit bénévole, il faut savoir qu'à l'accueil Saint-Fray et à l'accueil Notre-Dame, les nuitées sont payantes pour l'handicapé… Ce qui s'apparente fortement à de la concurrence déloyale vis-à-vis des hôteliers qui, eux, paient leur personnel…
Les mots « sont reçus » semblent faire croire que l'hébergement y est gratuit… Que nenni !


L'art et la manière !
« Sur ce domaine accessible gratuitement 24 heures sur 24, on ne trouve aucun marchand. Après la traversée des rues commerçantes, cela ressemble à un miracle. » Olivia semble avoir été fascinée par l'attaché de presse du sanctuaire.

Pierre Adias

Il a dû bien faire son travail car ce n'est pas parce qu'il n'y a pas d'enseignes lumineuses qu'il n'y a pas commerce…
car commerce il y a, aux Sanctuaires :


une librairie, un service "photocopies" bien plus chères qu'en ville…

Des médailles à vendre…


et les cierges, bien sûr…
[Bientôt, les déclarations du Sanctuaire à ce sujet sur les journaux, et les photos prises par « Ephphata » et qui vont à l'encontre de ces déclarations.] On ne reviendra pas ici, sur certaines rumeurs qui circulent à Lourdes (ou à Nevers) et sûr que les cierges ne sont pas un "commerce", d'ailleurs la participation -pardon… l'offrande- est non imposée et seulement conseillée… étant donné les prix proposés, on peut se demander si le conseil est très sage… ?
De tout façon, quand on "propose" un cierge (bien) plus cher qu'on ne l'a acheté, cela s'appelle : du bénéfice ou du vol…

Un scoop…

D'aucuns disent que les sanctuaires ont passé un contrat exclusif avec la ciergerie de Lourdes… pour la fabrication et la livraison de cierges : « 7 au kilo ». Ceux vendus par les commerçants sont dits « 8 au kilo » donc plus petits et reconnaissables par les spécialistes chargés de les brûler au pied de la Grotte… Ils ne font pas long feu…
« Rendre à César ce qui est à César… »
Un conseil : prenez un cierge de petite taille, (les gros fument) ; payez l'offrande que le Sanctuaire vous invite à régler ; conservez-le allumé pendant votre méditation à la Grotte. La méditation et les prières terminées, soufflez la flamme et ramenez-le chez vous : il pourra vous servir pour vos méditations futures : orages, tempêtes, maladies, examens etc…

Non,
Olivia, les Sanctuaires ne vivent pas une petite vie tranquille à l'abri de l'économie de marché, c'est l'impression qu'ils veulent donner : ils ne voient rien… ils n'entendent rien… ils ne disent rien… mais toujours en prière… C'est la mission de l'attaché de presse que de le faire croire… et vous l'avez cru !
Un exemple : Un premier contrat signé entre les Sanctuaires et un hôtel de Luxe dont le directeur est le fils d'une famille que vous évoquez plus haut, et pour lequel l'attaché de presse du Sanctuaire a fait savoir son désaccord, ce qui lui a valu sa place ; oui, il a été licencié et remplacé par Pierre Adias le 1er avril 1994… Non ce n'est pas un poisson !
deuxième contrat signé avec un hôtel de Luxe.
Le Sanctuaire de Lourdes vient de vendre une parcelle de terrain de la Cité saint-Pierre à un deuxième hôtel de Luxe pour une somme pharaonique, exigeant des conditions extrêmes pour l'hôtel : fermeture du Domaine et entretien du portail -à vie- par l'hôtel lui-même, etc… Le Sanctuaire dit l'avoir vendu « …parce qu'escarpé et donc inaccessible pour les pèlerins. »
D'où le prix ?…

• « Tout est pourri par le fric ! » déplore-t-on au Secours Catholique.
« Ici, tout est écrasé par le fric » déplore Jean-Jacques Fayard, responsable du Secours catholique.
Le Secours catholique -situé à la sortie principale du Domaine de la Grotte- propose, tout de même chaque clou au prix de 1,50, (soit 10 F.) ce qui n'est pas donné !…

et de 1… et de 2… gros plan…


Humour…
On a essayé, à Ephphata, de faire la même chose, mais cela n'a pas marché…

il faut dire aussi qu'on est moins bien placé…
 
humour …



Que la lecture de ce dossier ne vous empêche en aucune façon, de venir -nombreux- vous recueillir à la Grotte, car ce qui est fait à Lourdes n'est pas l'œuvre de Dieu, mais celle des humains et Il doit être bien triste du constat…



Venez à Lourdes pour prier, remercier, mais pas pour acheter…
Ne rentrez pas dans le système, ne soyez pas complice des "marchands du Temple"

« Ne faites pas de ce lieu de prière… » [Jésus]. Il en est des marchands comme des… clients.

Il faut toujours raison garder, et même pour un journal qui se veut intègre…
« Que celui qui n'a jamais péché, jette la première pierre ! » à méditer…




Les Lourdais ont réagi bien sûr à cet article ainsi que…

« … le maire de Lourdes, Jean-Pierre Artiganave, lors d'une conférence de presse sur […] l'hôtellerie lourdaise, la colère contre un article du magazine « CAPITAL » et la plainte contre X suite à un billet paru dans un bulletin satyrique lourdais distribué dans certaines boîtes à lettres, les trains de Pèlerinage, le stationnement des… En tout 3 heures de discussions à bâtons rompus. »

photo : le Journal








 

   
  Hors-saison…    
   

« Pendant ce temps, l'Eglise elle, vit sa petite vie en essayant d'échapper à l'économie de marché. » [Olivia Elkaim - Capital]
C'est ce que l'on pourrait croire… hors-saison.
Non seulement l'Eglise, mais aussi la ville de Lourdes.

 
Indépendamment de la sérénité qui se dégage de ces archanges, voilà une image de l'esplanade… hors-saison.
On reconnaît, au centre, la Vierge couronnée.

Hors-saison… les pèlerins étant beaucoup moins nombreux…

les rideaux de fer sont tombés, et les trottoirs rendus aux Lourdais et aux pèlerins… absents.


Et l'hiver…



Mais même l'hiver, Lourdes garde tout son charme et nous assure d'une grande sérénité, invitant à une méditation profonde… Le célèbre écrivain brésilien Paolo Coelho ne s'y est pas trompé et vient, chaque année, s'y ressoucer.

Paolo Coelho est l'auteur de nombreux ouvrages dont « l'Alchimiste » et de « Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré » un texte que lui ont inspiré certains lieux des Pyrénées et de la vallée des gaves dont Saint-Savin.

 

   
 
question d'argent
 

Lourdes…