Pourquoi
rechercher dans lidentité du sexe le plaisir
et le bonheur ?
Nous
ne blâmons pas, sache-le, mais ton libre arbitre est
là pour te guider et souvent il est facile et simple
détouffer en soi la voix qui murmure : «
Non, pas cela, tu as tort... »
On
rejette avec un léger haussement dépaule
et on se sécurise en disant :
« Cest ma vie et je me moque des autres...
»
Ten moques-tu, ami, au fond de toi ?
Nas-tu pas quelquefois la réticence intense
qui tempêche davouer tes élans
? Nen rougis pas, ami, tu as pris le courage dassumer
tes recherches, garde le courage de relever la tête
car nous ne jugeons ni ne tranchons.
Il est certainement difficile de bouleverser sa vie et de
diriger ses pas sur une autre voie, mais tu le peux.
Vos
âmes troublées, fortes de la puissance dune
décision de vie prise au mépris des exigences
sociales, cherchent cependant une lumière nouvelle
pour éclairer leurs élans.
Nous
ne blâmons ni ne jugeons, car, que sommes-nous, sinon
des messagers de conseils et de paix ?
Vous
avez, amis, choisi la porte étroite pour aller vers
les sommets de lamour humain.
Dieu a offert lamour dans cette gerbe étincelante
de tendresse et délans partagés, à
ces êtres nés de sa volonté : lhomme
et la femme.
Sans juger, sans blâmer, la tristesse est en nous
de ces élans qui poussent lêtre vers
lêtre que dautres élans auraient
dû attacher.
Lamour,
mes amis, est ce don partagé dattirance complémentaire,
et pourtant...
Votre société est ainsi faite que la complémentarité
nest plus toujours admise, et quil vous faut
rechercher dans lidentité du sexe cet élément
qui enrichira vos vies.
Sachez, il me plaît de le répéter, que
lamour est un don de Dieu qui laurait voulu
pur.
Que pouvons-nous ajouter en conseil ?
Analysez,
amis, analysez en profondeur
et si les portes fermées
ne doivent jamais être ouvertes, il importe quelquefois
doser jeter en se penchant, un dernier regard par
le trou de la serrure avant que la poussière et la
rouille du temps ne le ferment hermétiquement.
Raphaël
Archange
médium : marcelle olivério
extrait du livre Ephphata
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