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La
violence ! La violence !
Oh ! que ce mot est difficile à prononcer !
Car la violence, ami, cest la triste réaction
du cur orgueilleux blessé au vif,
cest la réponse à la parole juste qui
touche
et que lon refuse dentendre,
cest le geste qui blesse et déchire
en écrasant la tendresse et lamour,
cest le dard acéré que l'on lance sur
celui qui apportait loffrande de ses conseils et de
son amitié,
cest le refuge désespéré de celui
qui se sent touché brutalement par une vérité
cinglante quil nose affronter.
Ce
nest point la manifestation de la force virile, mais
la manifestation de la faiblesse.
Oh
! Hommes violents, vous dont le cur brusquement se
serre, dont les poings se crispent, dont le regard se durcit
et dont les mâchoires se contractent, vous dont les
muscles se bandent, vous dont les paroles se déchaînent,
que nacceptez-vous, quelquefois peut-être seulement,
de rejeter lorgueil démesuré qui, comme
le carcan et la fraise, vous font redresser la tête
!
Que
nacceptez-vous de vous laisser sensibiliser à
un peu dhumilité !
Chassez
la violence de vos âmes, chassez lorgueil de
vos êtres, car il ny a pas de violence sans
orgueil, et de même, il ny a pas dorgueil
sans violence.
Ouvrez
vos âmes à la tendresse ineffable, à
lacceptation des conseils donnés avec amour,
et vous verrez, vous comprendrez que la haine que vos gestes
odieux font naître souvent, cèdera le pas à
lamitié.
Raphaël
Archange
extrait du livre Ephphata
médium : marcelle olivério
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