La mort est pour vous Humains, une chose effroyable et horrible, et lorsqu’un jour, un être cher ferme les yeux, le désespoir immense abat et terrasse.
Alors, plus rien ne compte: les convictions, les connaissances, l’espoir, la foi, tout brutalement est balayé et l’on n’est plus que cœur saignant et esprit perdu, et, le visage ruisselant de larmes on essaie de retenir pour quelques instants encore cette vie qui s’en va et que l’on croit sienne.

« Ne me laisse pas », dites-vous.
« Oh ! pourquoi es-tu parti ?... Mon Dieu ! pourquoi lui... pourquoi elle ? Pourquoi pas moi ?... » et les personnes âgées offrent leur vie en holocauste parce que des années trop longues auront pesé sur des épaules fragiles et que des cœurs auront saigné : « Mais il valait mieux me prendre, Seigneur, ma vie était finie, mais elle... mais lui...17 ans... 3 ans... 6 mois... 40 ans... 29 ans... 54 ans... Non, seigneur...Si tu avais voulu !... »

Non, enfants, non… La vie arrive un jour à un terme que nul ne peut reculer et il faut que le départ se fasse. Si le chagrin est en vous, nous ne blâmons point car vous êtes humains, mais que votre foi soit plus forte, que votre confiance soit plus grande en ce Dieu aimant, juste et bon, en ce Dieu miséricordieux qui ne regarde jamais avec indifférence la souffrance des êtres. Accrochez-vous à votre foi, enfants, et quand des éléments, amis, viennent à vous pour vous apporter un message de réconfort dans des explications de lumière, n’agitez pas votre tête en signe de refus, ne repoussez pas les principes de vos réincarnations en rejetant comme horrifiant le fait que l’enfant d’aujourd’hui pourra être le parent de demain. Vos vies, enfants, vont d’étape en étape, d’épreuves en épreuves, vous faire avancer jusqu'à l’épanouissement et l’épreuve appelle le corps et le corps doit justement par l’épreuve être varié.

Cessez, enfants, d’aller vers ces êtres que vous croyez de lumière et qui se servant de cartes ou de boules de cristal vous donneront des éléments de réponse à des questions souvent futiles et inutiles.
Nous blâmons !
Vous croyez trouver la Lumière et vous ne trouvez que la brillance factice de paillettes.
Rien n’existe, enfants, rien !
Cherchez cette vérité en vous dans ces contacts que vous établirez dans des communions d’amour et de foi. Communiquez, certes avec ces êtres chers, appelez, certes, ces êtres chers pour des contacts qui vous apaiseront en vous apportant la conviction de cette présence vivante, mais ne recherchez pas sans cesse ces contacts. N’appelez pas sans cesse ces êtres qui aujourd’hui sont dans la félicité et la paix. Pourquoi quand ces enfants de 3 ans, de 17 ans ou de 29 ans vous ont quittés, leur parler sans cesse au fil du temps, de jour et de nuit, à tous les instants, dans tous vos problèmes ? Vous les retenez, enfants, et leur tâche est là, tâche envers eux-mêmes d’abord, tâche envers d’autres ensuite, et si quelquefois des messages vous sont donnés dans l’inconscient de vos « rêves » et que l’analyse en soit faite, comprenez définitivement et acceptez ; acceptez de comprendre que l’être qui passe dans cet autre Plan va être le mendiant d’espoir, de vérité et de Lumière, et, parce qu’il aura beaucoup reçu il pourra à son tour donner ; mais sachez aussi, enfants, qu’il ne pourra recevoir qu’autant que ses mains seront tendues pour accepter cette offrande. Alors, amis, si par vos appels répétés vous obligez ces êtres qui se tendent vers une paix intense à tendre la main vers vous pour apaiser vos douleurs, comment pourront-ils, enfants, recevoir ce fardeau de vérité et d’amour ?

 

Raphaël Archange
extrait du livre Ephphata
médium : marcelle olivério