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  La vie du curé d'Ars…

Extraits
   
       

 

   
 



Avant-Propos…

C'est l'histoire… vraie du Curé d'Ars, un tout petit village de France.
Tu découvriras pourquoi cet homme s'est fait prêtre, combien il aimait les hommes, tous les hommes parce qu'il aimait Dieu de tout son cœur, de toute âme, de toutes ses forces.
Par-delà la vie du Curé d'Ars, tu essaieras de comprendre comment certains hommes ou femmes vivent une vie d'amour qui les poussent à aider les autres, à leur faire connaître la vie d'êtres exceptionnels pour qu'ils te servent d'exemple, de modèle, afin de mieux te faire comprendre Dieu et son amour infini…
Pour que tu sois heureux en aimant Dieu,
Pour tu connaisses la route à suivre,
Pour t’aider à réussir ta vie sur la Terre… en te rappelant toujours, comme le disaient les Anciens : « On n'est pas d'ici !… »

Dans la vie du Curé d'Ars, tu pourras y deviner le Christ… avec quelques limites cependant : par exemple, la mortification volontaire ou le luxe de certains habits sacerdotaux et objets liturgiques… que Jésus n'a jamais encouragé, au contraire…


La rencontre…

   

Une lourde carriole s'avance lentement à travers une brume épaisse qui noie l'horizon et rend l'orientation très difficile…

   

– « Mon petit, pourrais-tu m'indiquer la route d'Ars ?… »

   

L'enfant continue à regarder le prêtre avec curiosité et franchise…

    

La petite enfance…

   

Ce prêtre s'appelle Jean-Marie Vianney…

   

Très tôt, sa maman lui apprend à aimer Dieu : elle lui montre les croix, les statues de Notre-Dame…

   

Il trottine auprès de sa maman qui lui apprend à balbutier le « Notre Père » et le « Je vous salue, Marie… »

   

On ne se contente pas de leur donner un morceau de pain au seuil de la maison…

   

Aux veillées, près de la cheminée, il a certainement entendu son père parler de l'hôte étrange accueilli 20 ans plus tôt…

   

En grandissant, Jean-Marie prend une part plus active à la vie de la ferme…

   

Parfois, le ton monte, et l'orage gronde entre le frère et la sœur…

   

Un soir, Jean-Marie ne rentre pas. Sa mère, très inquiète, finit par le trouver dans l'étable, à genoux entre deux vaches…

   

– « Dis, maman, emmène-moi. »
Et l'on voit souvent, à l'église, l'un près de l'autre, notre bonhomme de quatre ans et sa mère…

    

La révolution éclate

   

Mais la Révolution éclate et les prêtres qui veulent rester fidèles à l'Eglise sont obligés de se cacher, sinon, ils sont arrêtés et guillotinés…

   

…bien souvent la marche est longue. Arrivés au lieu de la réunion, le prêtre, vêtu comme les gens du pays, les accueille avec une grande joie.

   

Cependant, la Terreur continue. Les croix des chemins sont abattues et brisées ; les gens doivent cacher leurs crucifix, leurs statues ;

   

En arrivant, sa sœur et lui s'agenouillent, offrent à Dieu leur travail de pastoureaux. Puis ils prennent leurs aiguilles et leur laine à tricoter…

   

Il place sa statue dans le trou d'un vieux saule à moitié pourri, la décore de mousse et de fleurs, puis, à genoux, il récite son chapelet…

   

Quel spectacle que ces enfants récitant le chapelet et chantant des cantiques, derrière une pauvre croix faite de deux bois, alors que les églises sont fermées, les processions interdites !

   

Jean-Marie se retrouve avec la même équipe d'enfants pour jouer, surtout aux palets où il est très adroit.

   

Il s'applique de tout son cœur, et ses progrès sont si rapides qu'au bout de quelques semaines il peut lire à haute voix les vies de saints aux veillées familiales.

 

Première communion dans la clandestinité

   

Et là, au pied de l'horloge, il fait une première confession qui émerveille le prêtre.

   

Jean-Marie suit avec une grande ferveur la retraite qui précède le grand jour.

   

Malheureusement, la persécution a repris. Le Pape Pie VI est prisonnier en France, des centaines de prêtres meurent sur les pontons de Rochefort…

   

Les volets sont bien clos pour que la lumière des cierges ne soient pas aperçus du dehors.

   

Désormais, il devra se consacrer tout entier aux travaux des champs et à l'entretien de la ferme.

    

Les travaux des champs

   

…travaux pénibles pour un gars de 13 ans ; mais Jean-Marie est plein de courage…

   

« Que c'est beau d'offrir ses souffrances à Dieu, » dira-t-il souvent plus tard à ses paroissiens…

   

Il continue à travailler ainsi, en silence, louant Dieu à travers toutes ses créatures…

   

L'Eglise retrouve enfin la paix après dix années de troubles. L'abbé Rey, ancien curé de Dardilly, revient d'exil et reprend sa place au village. Un soir…

   

Le soir, après ses harassantes journées de travail, il prend l'un d'eux et se met à lire et à prier, faiblement éclairé par une chandelle de résine…

    

Jean-Marie veut devenir prêtre…

   

Il sent grandir en lui le désir d'être prêtre…

   

Mais le père reste inflexible. Ni les raisons données par le jeune homme, ni les supplications de la maman n'ont d'effet sur sa décision…

   

L'épreuve dure près de deux ans. Jean-Marie se tait douloureusement, continue son travail avec autant d'amour, mais il ne démord pas de son idée…

   

Elles insistent, le supplient de consentir au moins à voir le jeune homme. Le curé accepte et Jean-Marie vient avec sa mère…

   

Il y a bien longtemps déjà qu'il a quitté l'école, et sa mémoire s'est rouillée…

   

Il lui donne une gifle en présence des autres élèves. Jean-Marie se met humblement à genoux devant lui et lui demande pardon…

    

Sur la route de La Louvesc

   

Mais le latin n'entre toujours pas…

   

Jean-Marie part, mendiant son pain, mal accueilli dans beaucoup de fermes. Mangeant des herbes, buvant l'eau des sources, dormant à la belle étoile, il parvint à La Louvesc…

   

Jean-Marie veut être, comme Jean-Baptiste, l'humble serviteur qui prépare les âmes à rencontrer et à accueillir Dieu dans leur vie…

    

Un séjour dans les montagnes…

   

Les futurs prêtres étaient dispensés du service militaire dans le diocèse de Lyon, et Jean-Marie était convoqué à tort. Mais rien n'y fait, il doit partir et laisser en plan toutes ses études !…

   

Il retombe malade. A peine convalescent, il apprend qu'il doit partir le lendemain…

   

Il restera environ un an dans ce village chez Claudine Fayot, femme généreuse, travailleuse, prête à accueillir tous les malheureux…

   

Il arrive à Dardilly juste pour revoir sa mère. Usée par tant d'épreuves, elle meurt quelques semaines après, âgée de 58 ans…

    

En route vers le sacerdoce…

   

Désormais il loge à la cure, faisant fonction de jardinier pendant les récréations, de sacristain et d'enfant de chœur à l'église…

 

– « A Verrières, » dira-t-il plus tard, « j'ai eu un peu à souffrir. »

   

Au bout de six mois, on lui dit qu'on ne peut le garder. Quelle souffrance pour Jean-Marie ! Que devenir ?…

   

Mais, devant les examinateurs, Jean-Marie perd la tête et répond tout de travers, les laissant perplexes sur la décision à prendre…

   

Mais à ceux qui s'excusent de l'avoir dérangé pour un seul ordinand, l'évêque répond :
– « Ce n'est pas trop de peine pour ordonné un bon prêtre. »

   

Jean-Marie est prêtre grâce à sa mère, grâce au curé d'Ecully, et surtout grâce à Dieu qui l'a soutenu, aidé, guidé à travers tout…

    

Vicaire à Ecully

   

Le jeune vicaire n'a rien à lui. Tout est distribué aux pauvres, jusqu'aux vêtements neufs qu'on lui offre et qu'il offre à son tour aux miséreux…

   

Le regard grave de la jeune fille, son sourire bienveillant lui font comprendre qu'il se trouve en face d'une âme forte…

   

L'abbé Vianney perdait ainsi ce prêtre qui l'avait soutenu et lui avait montré par son exemple la route à suivre pour devenir un prêtre exemplaire…

   

« – Oui, vous êtes nommé curé d'Ars, dans les Dombes. Elle n'est pas riche, la paroisse, Monsieur l'abbé… »

    

Jean-Marie à Ars

   

Il se met à genoux et, inspiré par Dieu, murmure : « Cette paroisse ne pourra contenir tous ceux qui plus tard y viendront… »

   

La foi a baissé dans l'ensemble du pays, même si elle reste bien vivante dans certaines familles…

   

Et le curé rentre chez lui, heureux de s'être dépouillé de toutes ses richesses…

   

Il n'a pas grande mine, leur prêtre, avec son allure un peu gauche, sa taille médiocre, sa soutane usée et ses gros souliers ferrés…

   

il y avait, à Ars, bien des gens qui étaient loin de vivre comme Dieu le souhaitait ; enfin, on ne voulait pas en savoir trop long afin de n'avoir pas d'effort à faire pour mieux servir Dieu…

   

Le nouveau curé se met avec cœur à son unique tâche : convertir sa paroisse.
Mais comment ?…

   

Il donne son matelas aux pauvres ; bientôt le lit y passe aussi…

   

Le matin, il se contente d'un bout de pain… quand il n'oublie pas carrément de manger…

   

« je voulais m'en débarrasser parce qu'ils font du dommage aux voisins, mais il ne fallait pas les faire cuire ! » Il refuse d 'en manger…

   

– « J'obtenais du bon Dieu tout ce que je voulais pour moi, comme pour les autres », avouera-t-il à l'un de ses amis…

   

L'ancien maître-autel en bois est remplacé par un neuf, que le curé paie lui même…

   

Si tu vas à Ars, tu verras encore tous les ornements que Monsieur Vianney acheta pour son église…

   

Peu à peu, c'est toute la petite église qui se transforme, tant est grand l'amour du curé pour la maison du bon Dieu…

   

Un jour, il doit verser 500 francs (grosse somme à cette époque) au menuisier. Il n'a pas le premier sou.
Une femme l'aborde dans la rue…

   

Le généreux donateur fait aussi transformer l'entrée de l'église, en remplaçant l'escalier en colimaçon par un perron précédé de deux larges rampes. Mais Dieu le demandait-il ?…

   

– « Que c'est beau, s'écriait l'abbé Vianney, mais au Ciel, tout est plus beau encore »

    

Catéchiste et prédicateur

   

– « Pour L'aimer, » dit-il, « il faut qu'ils Le connaissent»

   

Comme les enfants vont à l'école l'hiver, il décide de faire le catéchisme le matin à six heures…

   

– « Il nous fait vivre Dieu », dira plus tard l'un de ses fidèles auditeurs.…

   

et, debout, se met à griffonner des pages et des pages… certains jours il y consacrera sept heures d'affilée…

   

Quand il n'en peut plus, il s'assied par terre, le dos appuyé à un meuble, et s'endort quelques instants avant de recommencer un travail de mémoire…

   

– « C'est que, lorsque je prêche, je parle à des sourds », dira-t-il, « mais quand je prie, je parle au bon Dieu qui n'est pas sourd, Lui. »

    

Contre le péché

   

« Le cabaret, » disait le curé, « c'est le lieu où les ménages se ruinent, où les santés s'altèrent, où les disputes commencent et où les meurtres se commettent. »

   

Au bout de quelques années, les cabarets sont fermés et remplacés par des hôtels pour les pèlerins…

   

L'abbé Vianney s'attaque également au travail du dimanche.
– « Ce jour là, » dit-il, « c'est le bien du bon Dieu, c'est son jour à Lui, le jour du Seigneur ! »

   

C'est ainsi qu'un dimanche, le curé voit venir dans sa direction une voiture de gerbes, mais pas de conducteur…

   

Une autre habitude contre laquelle le curé d'Ars lutte avec acharnement est le bal.…

   

Le Curé ne peut supporter le moindre péché :
– « Cela fait tellement de peine à Dieu… »

   

Peu à peu Ars se transforme…

   

Parmi ces hommes, il y en avait un, Louis Chaffangeon, dont le curé aimait à raconter l'histoire au catéchisme…

   

L'abbé Vianney se sent exténué, et demande son changement à l'évêque de Belley…

   

Inutile de dire la joie des habitants qui aiment de plus en plus leur curé…

   

14- Cependant son apostolat sévère ne va pas sans difficultés. Certains se rebellent contre ses exigences, le calomnient, le couvre d'injures…

   

Ces mensonges sont d'ailleurs le fait d'un petit nombre. La plupart des paroissiens, au contraire, retrouvent le chemin qui conduit à Dieu…

    

Bâtisseur d'écoles…

   

Quand l'abbé Vianney était arrivé à Ars, il n'y avait pas d'école au vrai sens du mot. Aussi se met-il aussitôt à l'ouvrage…

   

Mais il y a des orphelines. Lui-même s'attelle au travail : il apporte des pierres, transporte le mortier…

   

Les orphelines affluent rapidement ;
– « Mais, Monsieur le Curé, il n'y a plus de lit… »
– « Allons, il y a le vôtre. »

   

Un jour, il ne reste presque plus de farine.
– « Priez, répond-il, et faites votre pain. » A mesure qu'elle pétrit la pâte, celle-ci gonfle, jusqu'au moment où le pétrin est plein !…

   

La « Providence » est, un jour, témoin d'un autre miracle…

   

Par l'entrebâillement de la porte, voici que le blé commence à couler, un blé qui n'a pas la même teinte que l'ancien…

   

Le blé couvre tout le plancher, au point que l'on peut se demander comment les poutres vermoulues n'ont pas cédé sous le poids…

   

En même temps il redonne courage aux jeunes filles qui ont accepté la lourde charge de l'orphelinat…

   

Elles s'exercent à coudre, à repriser les vêtements, à tricoter, à laver, à repasser, quelques-unes s'initient même au rouet et à la quenouille…

      
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